"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Petit roman qui met en scène un jeune garçon de 10 ans, adoré par sa mère et qui vénère celle-ci. Elle est comédienne. Elle est pleine d'optimisme et a du talent, mais la pièce ne marche pas et l'argent se fait rare, leur situation est de plus en plus précaire. D'abord obligés de quitter leur logement pour aller vivre chez une amie (qui a des tocs), ils seront finalement séparés, le petit garçon étant placé chez sa tante, l'inverse de sa mère. Sa vie, c'est l'argent, et pas question d'écouter tonton Georges, l'utopique. Même à l'école, rien ne va plus, il devient le souffre douleur de ses camarades de classe.
C'est notre héros qui narre l'histoire avec ses réactions d'enfant mais en relatant aussi les réactions des adultes qu'il ne comprend pas toujours. C'est plein d'humour et c'est une belle leçon de vie : on peut rencontrer des difficultés et pourtant optimiste il faut rester et l'espoir il faut garder.
"Je ne fais pourtant de tort à personne, en suivant mon chemin de petit bonhomme, Mais non, les braves gens n'aiment pas que, l'on suive une autre route qu'eux."
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Le" bon vieux Georges"(Brassens) accompagne le narrateur tout autant que Shakespeare dans ce roman délicieux et chaleureux
Un conte moderne sur fond de crise économique raconté par un enfant de 10 ans. Ce petit garçon élevé par une maman célibataire amoureuse du théâtre et de Shakespeare, refusant de sacrifier son rêve de rentrer à la Comédie Française pour vivre une vie conventionnelle, porte sur le monde et la vie un regard d'une tendresse et d'une lucidité folle comme en ont parfois les enfants. A travers le prisme de son regard et parfois d'une compréhension déformée, le monde des adultes et ses contradictions semble bien loin de la vie qu'il mène avec sa maman et la troupe de théâtre amateur qui leur tient lieu de famille de coeur. Si l'argent manque, l'amour et l'amitié ne font pas défaut, pas plus que l'humour. Et comme cette maman est une fée qui enchante le quotidien avec une poésie de tous les instants, le petit garçon grandit avec une joie de vivre, une empathie et une tolérance qui sont un véritable trésor dans un monde qui en manque cruellement.
Plaidoyer pour le respect de la différence, l'anticonformisme, ce livre plein de fraicheur est un bijou de tendresse et de poésie difficile à lâcher une fois commencé !
Lorsque j'ai lu le résumé de ce livre, j'ai tout de suite pensé à l'univers farfelu du roman 'En attendant Bojangles' d'Olivier Bourdeaut que j'avais lu il y a peu. La fantaisie et la folie douce sont également au rendez-vous ! On suit ici l'histoire d'un petit garçon dont la maman est actrice dans une troupe de théâtre au succès tout relatif... Au fil de l'histoire, cette famille se retrouve confrontée "à la réalité des choses" et notamment à des difficultés financières.
Le ton enfantin employé au début de l'histoire m'a quelque peu perturbé initialement, mais je me suis vite laissée prendre au jeu et l'histoire haletante m'a rapidement happé. Ce livre nous remet les pendules à l'heure en nous rappelant que le plus important, au final, c'est d'être heureux et de croire en ses rêves.
Le narrateur de ce roman est un jeune garçon qui évoque ses souvenirs d'enfance passés auprès d'une mère "comédienne de théâtre" qui tire le diable par la queue ..
Souvenirs de vacances chez ses grands-parents au pays basque, de répétitions dans le jardin suivies de fêtes avec toute la troupe jusqu'au bout de la nuit, souvenirs de cours d'école où on est choisi (ouf !) pour jouer au foot à la récré ...
Mais aussi le passage de l'huissier "d'injustice", le transfert chez la tante BCBG, cadre bancaire tout de noir vétue ...
Des personnages attachants aux prises avec la difficile conciliation de la vie d'artiste, rêves d'enfant et contingences matérielles ; quelques confrontations pas si caricaturales entre sœur cigale et sœur fourmi ...
Sans oublier la chance, les rencontres improbables, le hasard qui peut bouleverser le cours d'une vie, un joli retournement de situation pour un roman qui montre que rien n'est figé, que tout peut arriver tant qu'on laisse se présenter toutes les opportunités ... et qu'il faut persévérer, insister, travailler, repousser ses limites, ne pas baisser les bras, prendre si nécessaire des chemins de traverse pour assurer le quotidien, mais continuer de croire à ses rêves et leur donner la chance de se réaliser ...
Un bon roman pour ado ... et pour parents !
Pour être tout à fait honnête, j'ai ouvert ce livre sans grande conviction. le titre à rallonge me rappelait Ta deuxième vie commence quand tu te rends compte que tu n'en as qu'une de Raphaëlle Giordano, un livre que je n'avais pas du tout aimé. Je n'avais pas adhéré au mélange roman/développement personnel.
L'histoire nous est contée à la première personne par un garçon d'une dizaine d'années qui vit seul avec sa mère. Celle-ci est comédienne de théâtre et a souvent du mal à joindre les deux bouts. Mais elle voit toujours la vie du bon côté et élève son fils dans la joie et la bonne humeur. Elle organise des répétitions dans son jardin, avec sa troupe. La voisine est caissière, elle connaît tous les codes-barres par coeur et termine toutes ses phrases par « bip bip ». Notre jeune narrateur grandit dans un univers extravagant, rempli d'amour et de bienveillance.
"Ce qui était agréable chez Michel, c'est qu'il était comme Maman et que chaque fois qu'il parlait de sa vie, il n'y avait jamais de problèmes mais que des solutions.
— La vie, s'exclamait-il devant les clients amusés, il faut la dévorer sinon c'est elle qui nous dévore!"
Le style de ce livre peut dans un premier temps déstabiliser, mais on s'habitue et on se retrouve dans la tête de cet enfant qui vit entouré d'une bande de joyeux lurons. Certaines scènes apparaissent complètement loufoques. Les mots sont souvent drôles, mais aussi souvent touchants puisque tout est raconté du point de vue de cet enfant, qui interprète les choses comme il le peut. Ainsi, il nous parle notamment de Paul Emploi ou des forces du désordre. Vous penserez que c'est parfois candide ou simplet, mais finalement, vous comprendrez que tout cela est bien plus profond qu'il n'y paraît.
"C'est le manque d'amour qui rend les gens en colère?
— Oui, a-t-elle répondu avec un air mélancolique, la colère, c'est quand l'amour s'est trompé de chemin."
Julien Aranda, avec sa plume originale ne manque pas d'imagination pour nous questionner sur le bonheur. Un bon travail, bien payé, est-il synonyme d'une vie heureuse ? Ou bien exercer sa passion, entouré de personnes qu'on aime et qui nous aiment n'est-il pas essentiel ?
"Le génie n'a pas besoin d'artifices contrairement à la médiocrité."
Le narrateur et sa maman vivent simplement. Ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais ils sont heureux parce qu'ils sont ensemble. Ils profitent de la vie, de leurs amies. La mère du narrateur aime son fils, et Shakespeare, plus que tout, et elle l'entraîne à sa suite. Quand des soucis se profilent à l'horizon, elle philosophe, expose les bons côtés du problème plutôt que de s'apitoyer sur son sort. Sa manière de voir les choses est plus qu'optimiste, et cela fait un bien fou à lire.
Dans ce petit roman, à chaque chapitre, il se dégage de l'amour, de l'amitié, de la bonne humeur, de la bienveillance. On a nous aussi envie de se dire que nos problèmes ne dureront pas, que la colère n'est souvent pas légitime. Il faut savoir se poser et prendre la vie du bon côté si l'on veut être heureux.
"Au final, tu es le seul qui ait entendu battre mon coeur de l'intérieur, a-t-elle déclaré la voix chargée d'émotion."
Le jour où maman m'a présenté Shakespeare est un livre qui sous des apparences gentillettes de comédie burlesque, cache un roman bien plus profond. C'est le livre de la vie, avec ses difficultés, ses moments drôles et tristes mais c'est surtout le livre qui nous rappelle que bien souvent un problème a une solution. Une très belle lecture que je vous recommande sans hésiter.
https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/10/13/le-jour-ou-maman-ma-presente-shakespeare-julien-aranda/
Quel joyeux tintamarre que ce livre !
Le narrateur, âgé d'une dizaine d'années, conte de ses yeux d'enfant son quotidien avec sa maman, actrice méconnue qui brûle de son amour pour les planches …
Il vit avec sa passionnée de maman qui l'élève tant bien que mal, aidée par les membres de sa troupe de théâtre, tous plus touchants les uns que les autres et une amie, caissière de supermarché, au bord du gouffre.
J'ai passé un moment délicieux à la lecture déboire de cette petite famille.
Le récit est terriblement émouvant, plein de jolis jeux de mots nés de la compréhension déformée du jeune narrateur qui ne comprend pas toujours très bien le monde qui l'entoure.
Ce qui ressort de ce joyeux bordel, c'est un regard tendre sur une société qui ne l'est pas vraiment avec ceux qui souhaitent prendre des chemins de traverse.
Une belle fable où tout est bien qui finit bien, à lire avec les yeux de l'enfance et le coeur d'un adulte repenti.
Julien Aranda est très fort pour éblouir son lecteur en offrant à lire les émotions d'un enfant. J'imagine que pour être aussi doué dans son écriture, il a lui même au moins 12 ans et demi.
Il ne faut pas, malgré tout, se méprendre sur le ton enfantin de ce livre car il cache des trésors de poésie, d'humanité. Il donne envie de vivre ensemble. Avec nos différences. Avec nos ressemblances. Une leçon de bienveillance.
Un livre qui fait du bien donc.
Applaudissements.
Standing ovation.
Rideau !
"Le jour où Maman m'a présenté Shakespeare" de Julien Aranda se lit très vite et est très agréable à lire. C'est l'histoire d'un enfant de 10 ans (on ne connait pas son prénom), dont la mère, comédienne, poursuit son rêve de monter sur les planches, même quand elle ne peut plus payer son loyer... C'est beau, triste et frais à la fois. Des personnages haut en couleur, un humour tout en douceur, une critique fine de la société. A découvrir!
Un joli roman plein de poésie. L'amour d'un petit garçon pour sa mère comédienne fantasque. C'est tendre et cela m'a souvent fait penser à "En attendant Bojangles". Un bon moment de lecture.
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