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« Ayant moi-même l'honneur de connaître dans les dernières années le général Jomini, j'ai plus d'une fois entendu dans sa bouche le récit des principaux événements qu'il avait à coeur d'éclaircir. » À l'origine publié sous la forme de cinq articles dans le journal Le Temps entre mai et juillet 1869, Le général Jomini, étude, n'avait plus été édité depuis les années quatre-vingt du XIXème siècle. On y découvre, outre un historien militaire et un stratège de la première importance, un Sainte-Beuve inattendu, dont ce livre constitue l'unique incursion dans le registre. Sans que le styliste y perde rien de sa superbe : « Jomini eut de bonne heure cela de particulier d'être organisé pour concevoir et deviner les plans militaires de Napoléon ; on aurait dit que, par une sorte d'harmonie préétablie, sa montre avait été réglée sur celle du grand capitaine, dont il devait être le meilleur commentateur, le critique le plus perspicace et dont il semble, en vérité, qu'il aurait pu être le chef d'état-major accompli. » Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869), critique littéraire et écrivain français, est connu pour sa théorie de l'identité de l'artiste et de sa création, la vie de l'auteur se reflétant dans son oeuvre. Ami de Victor Hugo, entré en 1845 à l'Académie française, il y siégea jusqu'à sa mort, survenue en 1869, la même année que le général Jomini.
Antoine-Henri de Jomini (1779-1869), né à Payerne en Suisse, servit successivement dans les états-majors du maréchal Ney et de Napoléon Ier. Autodidacte génial, il est remarqué par le maréchal Ney, qui en fait son aide de camp et l'aide à publier son Traité de grande tactique en 1805. Le général Jomini laisse à la postérité plusieurs écrits aujourd'hui encore étudiés dans les écoles de guerre, qui font de lui le seul rival de Carl von Clausewitz : Traité de grande tactique, Vie politique et militaire de Napoléon, Histoire critique et militaire des guerres de la Révolution, Traité des grandes opérations militaires, Précis de l'art de le guerre.
Avec une préface de l'historien vaudois David Auberson et une postface de l'histoirien militaire Jean-Jacques Langendorf.
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