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Bilodo a vingt-sept ans, il est facteur et mène une existence tranquille. À l'ère des mails et des téléphones portables, il n'a plus souvent l'occasion d'acheminer une lettre personnelle. Alors, quand il en trouve une dans le flot de courriers administratifs et de publicités, il lui fait faire un petit détour et, le soir venu, ouvre l'enveloppe à la vapeur pour en découvrir le contenu. Sagement, le lendemain, il la remet à son destinataire. Son petit vice va le conduire à faire la rencontre épistolaire de Ségolène, qui écrit régulièrement des haïkus à un certain Gaston Grandpré. Tandis que son amour pour l'inconnue grandit à l'abri du réel, un étrange coup du sort va lui offrir une opportunité providentielle...
Un roman ovni et une défense ardente de l'imagination. Isabelle Potel, Figaro Madame.
Denis Thériault réussit une belle opération de promotion de la lettre, avec esprit. Françoise Dargent, Le Figaro littéraire.
Je ne me suis pas régalée de cette lecture. La fin sauve un peut l'ensemble.
Nous suivons un facteur qui détourne le courrier (les lettres manuscrites) de sa tournée pour en lire le contenu la nuit et les remettre ensuite à son destinataire. Jusqu'au jour où il est fasciné par une correspondance et se substitue au destinataire S'ensuite quelques aventures J'avoue que bien que le livre soit très court, j'en ai trouvé la lecture très longue. Je m'étais procuré le volume correspondant à la suite, et j'ai renoncé à sa lecture
Un petit roman dans lequel nous rencontrons Bilodo, un facteur un peu trop curieux, qui se plonge dans les correspondances qu’il doit livrer. Il tombe sur des courriers d’une certaine Ségolène, séduisante guadeloupéenne, qui ne le laisse pas indifférent. Son cœur s’emballe, il en tombe évidemment amoureux et cela va lui faire faire des choses insensées… Comme se mettre à écrire des Haïkus.
Des haïkus, en veux-tu en voilà… Ce livre est un véritable recueil de ces poèmes japonais.
Je n’ai pas adhéré à cette lecture. Je n’ai pas tellement aimé le style d’écriture qui me faisait pas mal buter sur les mots, m’obligeant à relire certaines phrases à plusieurs reprises… Ca n’était pas assez fluide à mon goût.
Tous ces haïkus ne m’ont pas réellement transportée…
Et puis cette histoire, bien qu’originale, ne m’a pas non plus transcendée… Je dois néanmoins reconnaître qu’on ne s’attend pas à une telle fin!
Tel le Chapeau de Mitterrand ou la femme au carnet rouge d'Antoine LAURAIN, ce petit roman débute sur l'idée banale d'un facteur qui décide de lire les échanges épistolaires avant de les distribuer dans les boîtes aux lettres. Plusieurs suites seraient possibles et Denis THERIAULT ne choisit pas la plus attendue. Un petit roman sympathique.
Bilodo est facteur. Il mène un vie comme vous et moi dans sa ville de Québec.
Avec les nouvelles technologies, les courriers postaux se font de plus en plus rares, alors quand il a l’occasion d’en croiser, avant de les déposer dans les boites aux lettres, Bilodo se fait un petit plaisir en lisant les missives personnelles de certains des destinataires.
Il découvre qu’un certain Grandpré écrit à une certaine Ségolène, des poèmes sous forme de haïkus. Bilodo tombe amoureux de cette Ségolène et le destin va s’occuper du reste, en faisant mourir le dénommé Grandpré. Bilodo va s’improviser poète en répondant à l’élue de son coeur et en écrivant des haïkus.
Un bon petit livre plein de poésie qui se lit vite.
L’écriture fluide est plaisante, et je me suis vite intéressée afin de connaître le dénouement de cette intrigue amoureuse. comment cela allait-il finir ?
Extraits :
Bilodo s’aperçut alors que la lettre n’était plus dans la main du mort. L’étreinte de Granpré avait du se relâcher au moment du trépas, et la lettre avait glissé dans le caniveau, aussitôt entraînée par le courant rapide. (...) un éclair zébra le ciel à l’instant où une prise de conscience tout aussi fulgurante illuminait Bilodo : avec la disparition de cette lettre, engloutie par les entrailles du monde, c’était son seul lien avec Ségolène qui venait de se rompre.
On ne saurait planer à jamais. Finalement rattrapé par la gravité, Bilodo retomba sur terre, encore abasourdi par la lente détonation de l’orgasme poétique qu’il venait de connaître. C’était donc vrai que l’amour donnait des ailes.
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