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Langue perdue, langue méconnue, langue inconnue, langue en lieu et place d'une autre, troisième langue pure, langue fondamentale, langue de fond, langue autre, nous le savons à présent ; il n'y a pas de langue maternelle, simplement quelque chose des " lointains fabuleux " qui s'inscrit dans l'oeuvre, dans un travail d'écriture toujours à côté de, pas tout à fait sur le trait, décalé, décentré.
Que l'écrivain se trouve au carrefour de plusieurs langues, polyglotte, multilingue, cela ne s'inscrit que dans une langue, langue d'amour ou langue d'emprunt, une langue pour opérer le travail du deuil. C'est LA LANGUE qui fait défaut. Une langue en trop, LA LANGUE EN MOINS. On n'habite jamais sa langue.
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