En cohérence avec l'esprit de la collection « La foi au cÅ'ur », cet ouvrage a pour objectif de montrer de manière moins doctrinale qu'existentielle de quelle manière la vertu de tempérance est une « bonne nouvelle » pour ceux qui désirent vivre pleinement et qui ne satisfont pas de ces petits désirs qui ne produisent que tristesse et égoïsme. À l'opposé du moralisme, le père Mahieu, fort de son expérience monastique et de formateur de jeunes moines, part de la reconnaissance du désir qui nous habite et de son accueil dans nos vies. La tempérance ne va pas contre le désir, mais l'éduque et l'élève.
Ceci implique un désir qui construise la personne et anime ses attentes les plus profondes, et sache également intégrer ses échecs, ses contradictions, ses frustrations. Il nous revient d'accueillir ce qui nous est présenté comme délectable pour les sens, et comblant pour l'esprit. Mais souvent, cela ne va pas de soi.
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