Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
La mort massive et inexpliquée d’animaux aux quatre coins du monde interpelle Shan, jeune chercheuse de l’Institut de virologie de Grenoble. Des grands singes du Congo aux cétacés dans l’embouchure du Saint Laurent, tous meurent subitement, prostrés et les yeux noyés de larmes. Suspectant un virus, la jeune chercheuse part sur ses congés pour en apprendre plus sur ces morts inquiétantes. Mais Shan, sans le savoir, a mis le doigt dans un engrenage terrifiant, dont elle ne suspecte ni l’ampleur, ni la dangerosité.
J’ai déjà lu un roman de Sonja Delzongle, « Boréal », qui m’avait laissé un souvenir mitigé. « Le Dernier Chant » confirme, malheureusement, le fait que cette auteure ne va pas être ma « cup of tea ». Pourtant, son roman n’est ni mal écrit ni mal construit, et le début est même intriguant. Son héroïne, Shan, a une histoire complexe (enfant « boat people », en rupture avec son jumeau, en deuil de son fiancé) et qui la rend plutôt sympathique. D’ailleurs, les premières pages au Québec puis au Congo sont réussies et font plutôt mouche. L’intervention de l’IA « post mortem » de son petit ami pose des bonnes questions, met (assez) mal à l’aise et aurait peut-être mérité un traitement plus approfondi, point de vue psychologique. Le souci c’est qu’ensuite le roman s’engouffre dans une faille faite de complotisme, de légendes urbaines, pour accumuler les explications scientifiques complexes et les symboles étranges. C’est bien simple, plus j’avance dans le roman, moins je me passionne pour ce qui s’y déroule parce que moins je comprends ce que je lis ! A partir du moment où Shan intègre un groupe de personnes vivant en mobil home, groupe mal défini de gens en marge de la société et qui prétendent mette à jour je ne sais quel complot à base de bases secrètes et de symboles cachés, on en croit plus trop à ce qu’on lit. « Ils nous ont manipulés avec le COVID, ils décident ceci, ils dissimulent cela... », ni l’auteure ni ses personnages ne prennent le temps (ou le risque) de préciser qui « ils » sont ! Rebondissements en cascade, fausses pistes et autres chausse trappes, le roman ne fera finalement que foncer tête baissée dans une spirale de moins en moins crédible et pour ce qui me concerne, de moins en moins intéressante. Sauf à la toute fin peut-être, en Allemagne, avec une histoire de gouffre artificiel qui aurait mérité mieux que d’être reléguée en fin de roman et évacuée en trois pages. Delzongle avait pourtant un sujet intéressant au départ : le son utilisé comme arme. Mais, en guise de bruit, son roman fait un peu « pschitt ». Elle part d’un phénomène dont j’ai déjà entendu parler, le « Hum », mais elle n’en tire pas le roman que j’avais espéré : une déception.
Une histoire du Québec au Congo, haletante pour un thriller sur fond écologique, un style fluide, un rythme effréné. On peu s’y perdre parfois par le jargon scientifique, une jolie réflexion entre poésie et ésotérisme où la science fait foi. Shan est un personnage fort et courageuse.
Shan virologue non épargnée par la vie, s'épanouie dans son travail de chercheuse. Particulièrement touchée par les morts aussi tragiques qu'inexplicables, de mammifères marins au Canada, grands singes au Congo et depuis peu quelques animaux domestiques en France, elle va profité de ses vacances pour mener l'enquête directement sur place. Parallèlement quelques personnes victime par un son perdent la tête et assassiné violemment leur famille.
Ce roman à la fois sur la nature et l'impact que les recherches scientifiques peuvent avoir sur elle, est riche de rebondissements. J'ai beaucoup aimé la première partie où l'on suit Shan à la rencontre de ces personnes engagées pour la préservation et/ou surveillance d'espèces en danger : de belles émotions, de belles expériences, de belles rencontres. J'ai moins aimé la seconde partie qui est plus technique et scientifique et que j'ai aussi trouvé moins crédible et où les codes refont leur apparition.
Voici un thriller étonnant et détonant que vous n’êtes décidément pas prêt à affronter. Abordant des thématiques absolument inattendues et inédites, et pourtant plus actuelles qu’il n’y paraît, l’autrice nous offre en effet une intrigue incroyablement riche et fouillée, à la fois vertigineuse et captivante, à travers une dangereuse mélodie : A charge pour nous de l’entendre ou mieux : De l’écouter.
Parce que “c’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas” disait déjà Victor Hugo… Plus qu’un avertissement, une vérité qui n’a jamais sonné si juste qu’aujourd’hui, et plus encore entre ces pages pleines d’émotions comme de rebondissements, que l’on lit et vit en compagnie de personnages fort bien croqués, aussi marquants que passionnants et qui ne manquent pas de faire entendre leur voix pour nous révéler l’humanité dans ce qu’elle a de meilleur… Comme de pire.
Portée par une plume élégante et d’une grande fluidité malgré la complexité du récit, un style vif et efficace, rythmée et aérée par des chapitres courts et entraînants, l’histoire n’en est que plus prenante et palpitante pour un moment de lecture brillant… Assourdissant.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/04/chroniques-2021-le-dernier-chant-de-sonja-delzongle.html)
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...