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Sonja Delzongle

Sonja Delzongle
Née en 1967 d'un père français et d'une mère serbe, Sonja Delzongle a grandi entre Dijon et la Serbie. Elle a mené une vie de bohème, entre emplois divers (les plus marquants ayant été le commerce artisanal africain-asiatique et la tenue d'un bar de nuit) et écriture. C'est en 2011 qu'el... Voir plus
Née en 1967 d'un père français et d'une mère serbe, Sonja Delzongle a grandi entre Dijon et la Serbie. Elle a mené une vie de bohème, entre emplois divers (les plus marquants ayant été le commerce artisanal africain-asiatique et la tenue d'un bar de nuit) et écriture. C'est en 2011 qu'elle commence l'écriture de DUST . Sa passion pour l'Afrique, qui remonte à sa petite enfance, l'a amenée à y faire de multiples séjours. Sonja Delzongle, dont la jeunesse a été marquée par la guerre en Serbie, a été confrontée en Afrique à une autre vision de la violence et de la misère, et a voulu l'explorer dans ce thriller très réaliste. Elle partage aujourd'hui sa vie entre Lyon et la Drôme.

Avis sur cet auteur (96)

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    Couverture du livre « Le dernier chant » de Sonja Delzongle aux éditions Denoel

    Christelle Point sur Le dernier chant de Sonja Delzongle

    La mort massive et inexpliquée d’animaux aux quatre coins du monde interpelle Shan, jeune chercheuse de l’Institut de virologie de Grenoble. Des grands singes du Congo aux cétacés dans l’embouchure du Saint Laurent, tous meurent subitement, prostrés et les yeux noyés de larmes. Suspectant un...
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    La mort massive et inexpliquée d’animaux aux quatre coins du monde interpelle Shan, jeune chercheuse de l’Institut de virologie de Grenoble. Des grands singes du Congo aux cétacés dans l’embouchure du Saint Laurent, tous meurent subitement, prostrés et les yeux noyés de larmes. Suspectant un virus, la jeune chercheuse part sur ses congés pour en apprendre plus sur ces morts inquiétantes. Mais Shan, sans le savoir, a mis le doigt dans un engrenage terrifiant, dont elle ne suspecte ni l’ampleur, ni la dangerosité.

    J’ai déjà lu un roman de Sonja Delzongle, « Boréal », qui m’avait laissé un souvenir mitigé. « Le Dernier Chant » confirme, malheureusement, le fait que cette auteure ne va pas être ma « cup of tea ». Pourtant, son roman n’est ni mal écrit ni mal construit, et le début est même intriguant. Son héroïne, Shan, a une histoire complexe (enfant « boat people », en rupture avec son jumeau, en deuil de son fiancé) et qui la rend plutôt sympathique. D’ailleurs, les premières pages au Québec puis au Congo sont réussies et font plutôt mouche. L’intervention de l’IA « post mortem » de son petit ami pose des bonnes questions, met (assez) mal à l’aise et aurait peut-être mérité un traitement plus approfondi, point de vue psychologique. Le souci c’est qu’ensuite le roman s’engouffre dans une faille faite de complotisme, de légendes urbaines, pour accumuler les explications scientifiques complexes et les symboles étranges. C’est bien simple, plus j’avance dans le roman, moins je me passionne pour ce qui s’y déroule parce que moins je comprends ce que je lis ! A partir du moment où Shan intègre un groupe de personnes vivant en mobil home, groupe mal défini de gens en marge de la société et qui prétendent mette à jour je ne sais quel complot à base de bases secrètes et de symboles cachés, on en croit plus trop à ce qu’on lit. « Ils nous ont manipulés avec le COVID, ils décident ceci, ils dissimulent cela... », ni l’auteure ni ses personnages ne prennent le temps (ou le risque) de préciser qui « ils » sont ! Rebondissements en cascade, fausses pistes et autres chausse trappes, le roman ne fera finalement que foncer tête baissée dans une spirale de moins en moins crédible et pour ce qui me concerne, de moins en moins intéressante. Sauf à la toute fin peut-être, en Allemagne, avec une histoire de gouffre artificiel qui aurait mérité mieux que d’être reléguée en fin de roman et évacuée en trois pages. Delzongle avait pourtant un sujet intéressant au départ : le son utilisé comme arme. Mais, en guise de bruit, son roman fait un peu « pschitt ». Elle part d’un phénomène dont j’ai déjà entendu parler, le « Hum », mais elle n’en tire pas le roman que j’avais espéré : une déception.

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    Couverture du livre « Apnée » de Sonja Delzongle aux éditions Fleuve Editions

    Kamiyu-chan sur Apnée de Sonja Delzongle

    L’intrigue est très bien ficelée avec chaque élément qui s'emboîte avec une précision redoutable. Dès les premières pages, j’ai été happée par une tension palpable, maintenue jusqu'à la dernière ligne. Les chapitres alternent entre différentes perspectives et temporalités, enrichissant le récit...
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    L’intrigue est très bien ficelée avec chaque élément qui s'emboîte avec une précision redoutable. Dès les premières pages, j’ai été happée par une tension palpable, maintenue jusqu'à la dernière ligne. Les chapitres alternent entre différentes perspectives et temporalités, enrichissant le récit et intensifiant le suspense, permettant de dévoiler progressivement les pièces du puzzle.

    Les personnages sont finement ciselés, chacun doté d'une profondeur psychologique qui les rend terriblement humains. Leur complexité ajoute une dimension supplémentaire à l'histoire, rendant leurs motivations et actions crédibles et engageantes. Les interactions entre ces protagonistes, empreintes de non-dits et de tensions, contribuent à l'atmosphère oppressante du roman.

    L'ambiance sombre et suffocante est l'une des grandes réussites de ce thriller. Les descriptions immersives du Blue Hole et des paysages égyptiens créent un décor à la fois sublime et inquiétant. Je me suis sentie constamment en apnée, partagé entre fascination et angoisse, reflétant parfaitement le titre du roman.

    Pour conclure, Apnée est une lecture captivante qui mêle une intrigue bien ficelée, des personnages profonds et une atmosphère oppressante.

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    Couverture du livre « Apnée » de Sonja Delzongle aux éditions Fleuve Editions

    Lison CARPENTIER sur Apnée de Sonja Delzongle

    Lukas Berger, 28 ans, est un athlète de haut-niveau, en passe de battre le record du monde d’apnée lors d’une compétition en Egypte, au coeur du célèbre Blue Hole. Ce spot surnommé « le cimetière des plongeurs » en raison des nombreux accidents de plongée ayant fait la réputation du lieu a de...
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    Lukas Berger, 28 ans, est un athlète de haut-niveau, en passe de battre le record du monde d’apnée lors d’une compétition en Egypte, au coeur du célèbre Blue Hole. Ce spot surnommé « le cimetière des plongeurs » en raison des nombreux accidents de plongée ayant fait la réputation du lieu a de quoi intimider mais Lukas est un homme-poisson qui savait nager avant de faire ses premiers pas, encouragé par ses parents eux-même férus de ce sport extrême, avant d’en faire les frais. Lukas plonge, entouré de son équipe pour descendre à plus de 25 mètres de profondeur. Problème de taille, il ne réapparait pas. Malaise, accident ? Il a disparu, seule sa montre est retrouvée attachée au fil de vie… Claire Torres, son épouse, en est persuadée : il ne s’agit pas d’un accident, et elle a bien l’intention de mettre tout en oeuvre pour retrouver Lukas.

    Ne pas en dévoiler plus pour que la surprise reste totale : ce qui m’a plu dans ce roman, c’est le fait de ne pouvoir le lâcher: le suspense fait partie intégrante du récit et les rebondissements qui viennent clore chaque chapitre ne nous laissent aucun répit. La seule solution est donc d’enchaîner la lecture de façon à ne pas perdre le fil! Une histoire aussi retors, aussi sombre soit-elle, mérite d’être lue car elle est aussi effroyable que complexe! L’autrice possède une imagination machiavélique et un intérêt pour les activités et lieux qui sortent de l’ordinaire. Le style est dynamique et relevé, les personnages sont hauts-en-couleur et ne mâchent pas leurs mots, notamment Albane, une détective privée que l’on pourrait croire superficielle dans un premier temps mais dont la personnalité est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.

    Si l’univers des apnéistes truffé de dangers est décrit de façon réaliste, l’intrigue en elle-même l’est un peu moins, et ce dès le départ : certains éléments m’ont paru incohérents, mais j’en ai pris mon parti, même si agacée, je me disais que parfois ça ne tenait pas la route. Et au moment du dénouement, je n’ai pas eu toutes les explications aux questions soulevées lors de ma lecture… C’est donc mon bémol pour ce roman. Toutefois si l’on attend d’un thriller qu’il soit divertissant, sans plus se soucier de l’aspect réaliste de l’histoire, le pari dans ce cas est gagné, haut la main ! Sachant à quel point j’ai été happée par ce roman, je relirai avec plaisir cette autrice. Merci Fleuve Editions via Netgalley pour cette lecture !

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    Couverture du livre « Apnée » de Sonja Delzongle aux éditions Fleuve Editions

    Ju lit les Mots sur Apnée de Sonja Delzongle

    Apnée est un thriller qui porte bien son titre : on retient son souffle tout au long du récit, jusqu’au dénouement final. Une lecture idéale pour ceux qui aiment les thrillers psychologiques sombres et qui souhaiteraient plonger dans les profondeurs de la noirceur humaine.

    Apnée est un thriller qui porte bien son titre : on retient son souffle tout au long du récit, jusqu’au dénouement final. Une lecture idéale pour ceux qui aiment les thrillers psychologiques sombres et qui souhaiteraient plonger dans les profondeurs de la noirceur humaine.

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