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Le 25 mai 2004, au lendemain de la diffusion de l'émission Droits de réponse de Jacques Pradel sur Europe 1 consacrée au livre Enfants maudits, l'antenne reçoit un nombre important d'appels d'auditeurs évoquant l'existence de demi-frères ou de demi-soeurs en Allemagne, nés pendant la guerre d'une liaison de leur père, STO ou prisonnier de guerre, avec une Allemande. Paradoxalement, l'auteur reçoit également des courriers d'Allemands qui, informés de la sortie en France d'Enfants maudits à travers les nombreux articles parus dans la presse allemande, le pressent de se pencher sur le problème inverse. Car eux aussi ont des demi-frères et soeurs en France. Jean-Paul Picaper, surpris par l'ampleur de ces témoignages inattendus, décide alors d'enquêter sur cette facette de l'histoire totalement ignorée jusqu'ici. Rappel des faits : Allemagne, 1943 : Les nazis sont en train de perdre la guerre. S'ajoute que la présence de six à sept millions de travailleurs étrangers et d'au moins autant de prisonniers de guerre rend nerveux les dirigeants et leurs serviteurs qui se livrent alors à une chasse impitoyable " aux traîtres ". La machine judiciaire se durcit. La misère s'est installée, les bombardements continuels et l'omniprésence de la Gestapo et de la Feldgendarmerie créent un profond climat d'insécurité. Le Reich cherche à s'immiscer dans la vie privée des citoyens. Les sbires d'Hitler, tout comme une partie de la population civile bardée de " bons sentiments " et qui croit encore en la victoire, s'emploient avec zèle à dénoncer tel ou tel voisin pour une bagatelle qui peut prendre des dimensions incommensurables : la prison, le camp de concentration. Le flirt ou l'amourette d'une femme allemande avec un étranger relève du délit politique. Or, le parti réclame des exemples. Ces femmes sont des cibles commodes pour les appareils de répression, il est donc facile de se faire bien voir en les dénonçant. Pourtant, à leurs risques et périls, elles ont aimé l'ennemi. D'emblée, Jean-Paul Picaper a su que son enquête serait plus difficile que celle menée pour Enfants maudits. Beaucoup de ces femmes sont aujourd'hui décédées et les autres, même soixante années plus tard, se terrent toujours dans le silence, tant le traumatisme a été grand. Le nombre d'enfants nés de ces liaisons reste incertain mais l'auteur, au regard de son enquête et de documents d'archives inédits, estime à plusieurs dizaines de milliers les enfants de captifs français nés en Allemagne. Mon ennemi, mon amour est construit comme Enfants maudits, avec une première partie de témoignages, et une deuxième partie historique, inédite, où il sera question de la vie des civils sous le IIIe Reich.
Ne l'ayant pas encore trouvé, mais je souhaite le lire étant concerné dans mon environnement proche par cette époque de l'histoire de France? En même temps je serais très intéressé par l'avis des lecteurs, d'autant plus qu'ils seront ,eux aussi, concernés.
Merci .
je l'ai lu ! Une vrai page d'histoire oubliée pendant un demi siècle !
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