Le Coup du lapin présente 87 reproductions de monotypes de Didier Paquignon
Depuis des années, un peintre glane pour le plaisir des faits divers absurdes dans des journaux, des livres et des sites internets. Que ces événements soient tragiques ou ubuesques, véridiques ou inventés, peu lui importe : Didier Paquignon traduit ces moments d'absurde par des images incongrues.
Le Coup du lapin, et autres histoires extravagantes en rassemble une hilarante sélection, parmi les centaines de dessins conçus par l'artiste à ce jour.
Le Coup du lapin présente 87 reproductions de monotypes de Didier Paquignon
Avec Le Coup du lapin et autres histoires extravagantes, Didier Paquignon nous offre un livre très original qui sort vraiment des sentiers battus.
Didier Paquignon est un artiste connu pour ses peintures et il a aussi illustré, pendant des années, des couvertures pour Le Livre de Poche. Là, il publie son premier livre aux éditions Le Tripode, éditeur que j’apprécie beaucoup. J’ai le sentiment, en découvrant leurs publications, de lire des bouquins jamais lus ailleurs et j’aime particulièrement leurs couvertures et leur présentation. Le Coup du lapin et autres histoires extraordinaires : l’objet livre est déjà un objet d’art par lui-même ! Cet ouvrage est composé de 87 reproductions de monotypes (procédé d’impression de dessins qui produit un tirage unique) qui lui ont été inspirés par des faits divers absurdes, tragiques, souvent véridiques, tirés de la presse internationale.
Le premier, Le Coup du lapin, est justement celui qui a donné en partie son titre au livre. C’est l’histoire d’un lapin ou plutôt d’un lièvre qui s’en est pris à une famille, puis aux policiers, venus en renfort, qui n’ont eu d’autre choix que de l’abattre. Après diverses analyses, l’article conclut : « Cette agressivité pourrait être liée à une phase pubertaire accentuée par la chaleur. » Le ton est donné, la série est lancée et l’absurde, l’extravagance, l’incongruité, mais souvent la réalité parfois tragique ou surréaliste seront présents tout long du livre.
Quant aux dessins en noir et blanc, ils accompagnent à merveille cette sélection avant tout hilarante. Quelle imagination il a fallu à Didier Paquignon pour illustrer ces anecdotes et créer ces figures extravagantes ! Une vraie rencontre entre les textes et les dessins. Deux de ces alliances m’ont particulièrement plu. Je ne pourrai pas citer les pages car elles ne sont pas numérotées, ce que je trouve dommage, mais seulement les titres : La bouteille à la mer et Le mystère de la Chambre 311. Je laisse au lecteur le plaisir de les découvrir.
C’est un livre unique dans son genre qui nous plonge dans ces histoires insensées mais savoureuses que sont les faits divers avec, en face de chaque histoire, l’illustration du très talentueux Didier Paquignon qui a su en captiver l’essence dans ses monotypes. Cette présentation est magnifique et le format du livre (17 x 24) est également bien choisi.
C’est grâce à Lecteurs.com et aux éditions Le Tripode que je remercie vivement, que j’ai pu découvrir ce qu’on pourrait appeler un ovni.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Avec ce livre je sors complètement de ma zone de confort. Pour rappel, la lecture de romans policiers et thriller.
Ici, l'auteur est un artiste peintre contemporain. Il a réussi a dénicher des faits divers, qui pour certains sont pour le moins extraordinaire et d'autres tellement tirés par les cheveux qu'on auraient presque du mal a y croire.
Pour illustrer chaque histoire Didier paquignon, les accompagne q'une peinture de son cru. On peut dire sans hésiter que certaines sont loufoques et complètement surréalistes. L'artiste arrive parfaitement à mettre en adéquation histoire et peinture, sans que cela choque plus que ca.
Franchement chapeau l'artiste.
https://lecturedesam.wordpress.com/2018/06/26/le-coup-du-lapin/
Didier Paquignon, artiste peintre contemporain, a déniché dans la presse internationale des faits divers et histoires loufoques, puis les a illustrés dans un style totalement surréaliste. Le coup du lapin et autres histoires reprend 80 monotypes de l’artiste, associé aux quelques lignes du fait divers qui l’a inspiré.
On a d'abord la chronique qui prend un effet comique souvent renforcé par l’horreur des situations, ensuite la traduction par l’artiste, à l’imagination débridée et loufoque,puis le dessin qui révèle le talent du peintre.
Chronique complète ici : https://domiclire.wordpress.com/2018/06/16/le-coup-du-lapin-et-autres-histoires-extravagantes-didier-paquignon/
Très envie de découvrir ce livre visiblement original.Je suis très tentée par le côté loufoque et décalé du projet, et aussi par les illustrations.
Avec une mention spéciale pour ce lapin de couverture qui a l'air vraiment dingue et qui m'attire irrésistiblement...
La couverture est une mise en bouche cocasse. Va y avoir de l’extravagance, c’est du lourd !
Comment à partir de faits divers vrais, avérés vrais, l’auteur fait des dessins très parlants et aussi impayables que le fait divers en lui-même.
Mais au fait, qu’est-ce vraiment qu’un fait divers ? Cela peut être n’importe quoi, du réalisme le plus dur jusqu’au surréalisme. Cela pourrait même aller jusqu’à la question philosophique. Le fait divers, cette petite chose qui a toujours captivé le quidam qu’il soit drôle ou triste, mordant ou sympathique.
Didier Paquignon a fait siens ces morceaux de vie, les a transcendés par ses dessins. Il y a des grincements de dents, du pathétique comme le niqab à un œil ou le coup du haricot dans l’oreille de la gamine kenyane, ou encore l’histoire du nain. L’extravagance avec le droit d’ânesse, le sens de l’ordre. J’ai rigolé comme une perdue avec le coup du lapin, l’art de la guerre, la cavale de l’unijambiste le lapsus du séminariste… J’en passe et des meilleurs.
Je pourrais citer chaque fait divers. Ah la solution gay… et l’unijambiste… et le chat espion de la CIA ! Bref tout est sujet à rire, réfléchir, hoqueter.
Parlons des dessins de Didier Paquignon. Voici ce que l’éditeur en dit
Le monotype est un procédé d'impression non gravé qui produit un tirage unique. Il s'agit de peindre à l'encre typographique ou à la peinture à l'huile, sur un support non poreux comme du verre, du métal (zinc ou cuivre) ou du plexiglas. La plaque peinte est ensuite passée sous presse avec un papier qui reçoit l'épreuve. On ne tire qu'une seule épreuve et parfois un deuxième tirage beaucoup plus pâle appelé le fantôme. » Et, c’est superbe. Les monotypes ne font pas qu’accompagner les petits textes de faits divers, ils les commentent, les offrent à notre plaisir. Les dessins, très expressifs, sont superbes, je sais, je me répète. Il y a un sens du détail, de l’ironie, de la douceur
En préface, l’éditeur nous propose ses pensées diverses, ainsi qu’un petit historique des faits divers, et voici que Didier Paquignon se retrouve en compagnie de Roland Barthes… Il y a pire comme compagnonnage.
En conclusion de cette préface, vous lirez ceci : « L’espèce humaine est impayable, et probablement condamnée à revivre éternellement les mêmes drames, c’est entendu. Mais rien ne nous empêche d’avoir, comme ces hommes, l’élégance d’en rire… »
Et bien riez maintenant avec ce superbe ouvrage d’une très grande qualité que je classe dans la catégorie des « beaux livres », mais livre à rire tout de même, ne boudons pas notre plaisir !
Amis de l’extravagance à vous de découvrir le plaisir de la découverte. Vous êtes d’emblée prévenus : l’extravagance est de mise, l’absurdité de la vie dans toute sa splendeur.
Superbe réalisation et coup de cœur.
Trop mignon se lapin j adore et l histoire qui suit aussi je pense que c est un bon livre a decouvrir ....le thème pas mal du tout a suivre
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...