La bibliothèque élégante d'un auteur de polars et thrillers
Comment devenir comte de Monte-Cristo quand on est simple marin ? Ce roman est le récit d'une transformation, de celles qui affectent les créatures acculées au changement : la métamorphose. Espérant modestement devenir capitaine, Edmond Dantès se heurtera pourtant à la conspiration la plus lâche. Dans les geôles du château d'If, où il a été injustement jeté, Edmond entame la mue d'un être rivé à la plus dévorante des passions : la vengeance. Innocent décrété coupable par les calculs de ses ennemis et le cynisme de toute une époque, Dantès ne s'en laissera plus compter : à lui intrigues et dissimulation. Pour faire tomber les masques il lui faudra s'en forger un, pétri dans la rancoeur des années perdues. Palpitant roman d'aventures, devenu le modèle du genre, cette traversée épique du XIX? siècle précipitera les personnages de Marseille à Paris en passant par Rome et la Méditerranée. Le Comte de Monte-Cristo répond aux mesquineries du siècle par le souffle d'une odyssée. Édition en deux volumes.
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Vengeance !
Est-il besoin de relater le sujet de ce livre étudié et reconnu, objet de maintes et maintes adaptations ?
Faisons comme si tel était le cas. Edmond Dantès est un jeune marin, honnête, droit et courageux. Son avenir s’annonce radieux : un poste de capitaine, une belle fiancée, un père aimant.
Oui, mais les hommes sont jaloux, vils et cruels et ce cher Edmond va être emprisonné à tort suite à une fausse dénonciation.
Il restera enfermé quatorze années au château d’If, mais il réussira à sortir de sa geôle avec un seul but en tête : se venger de ceux qui lui ont tout pris…
Ce roman est excellent. On pourrait ergoter en pointant du doigt quelques longueurs ou des rebondissements trop incroyables pour être réalistes.
Mais ce serait oublier le talent de Dumas qui dépeint, ici, un des héros de la littérature française, un homme qui érige la vengeance en lutte implacable, qui se substitue à une providence favorisant les coupables et oubliant les vertueux.
Attendre et espérer, voilà la devise de notre héros qui, bien qu’habité par une sombre volonté, se laisse parfois toucher par des sentiments qu’il pensait avoir occulté.
Les 1400 pages de ce roman défilent à grande vitesse, nous emmenant de Paris à Rome, du temps de l’action au passé des protagonistes.
Ce n’était pas une première lecture pour moi mais bien au contraire une énième lecture mais le plaisir est toujours intact. La magie des grands romans.
Voilà j'ai terminé le comte de Monte-Cristo...
Et je me sens toute vide parce que... le Comte quoi !
Chef d'oeuvre incontesté du XIXème siècle, le Comte de Monte-Cristo nous transporte sans une fresque romanesque sans pareille. le soir de ses fiançailles avec la belle Mercédès, Edmond Dantès est arrêté pour son prétendu bonapartisme et enfermé sans pitié dans une des geôles moisies du château d'If, sans espoir d'en ressortir un jour, à cause du magistrat en charge de son dossier qui préfère enterrer cette histoire pour ne pas se compromettre lui-même auprès de sa fiancée. C'était sans compter la présence d'un certain abbé Faria dans la cellule voisine. Celui-ci parvient à tirer Edmond Dantès de sa torpeur, à le guider dans ses plans d'évasion et à l'instruire plus qu'il ne l'a jamais été, lui petit marin devenu capitaine par le jeu du destin. L'abbé Faria rendra à Edmond Dantès sa liberté, et plus encore, il fera de lui un homme immensément riche, disposant de la fortune nécessaire pour anéantir tous les responsables de son malheur. Année après année, il n'aura de cesse que de leur rendre la monnaie de leur pièce, au prix de machinations machiavéliques et parfois légèrement burlesques.
Déjà inconditionnelle d'Alexandre Dumas avant d'ouvrir ce livre, je n'ai pas hésité un instant devant ce pavé prometteur. Sa prose m'avait toujours séduite, et ses histoires chevaleresques, d'épopées et de complots dans les hautes sphères de la royauté étaient pour moi des références romanesques. le Comte de Monte-Cristo s'inscrit dans cette lignée, et même dépasse de loin tous les autres livres du même auteur. Fourmillant de personnages, d'intrigues, de manipulations, de rebondissements, il ne nous laisse jamais le temps de nous ennuyer, il nous surprend toujours, et nous enchante d'autant plus.
Edmond Dantès est un personnage immédiatement sympathique : droit dans ses bottes, fidèle à son père et à son amour de jeunesse, marin devenu capitaine du Pharaon, il est dans le droit chemin, et nous lecteurs, avons très envie qu'il y reste. C'est la jalousie des autres, du comptable du Pharaon et de l'amoureux éconduit de Mercedes, qui précipite la chute de ce jeune homme si aimable. Tout autant que le personnage, le lecteur se révolte, crie à l'injustice, commence déjà à penser à la vengeance lors de cette scène tragique où Edmond Dantès est poussé de force dans la barque qui l'emmène au château d'If.
Quel délice pour le lecteur de voir que le personnage, lui aussi, partage ses désirs de vengeance, d'évasion, et qu'en plus, cerise sur le gâteau, il a l'intention de procéder à une destruction méthodique, dans les règles de l'art, de ses détracteurs. Plusieurs fois, on craint l'échec, par noyade d'abord de notre personnage éponyme, puis par coups du sort, revirements impromptus mettant en péril ses plans si minutieusement élaborés. Mais notre Comte de Monte-Cristo, devenu froid et calculateur, a finement prévu sa vengeance et nous sommes sans cesse ébahis par l'intelligence de ses plans, par la minutie de leur exécution, et par l'impitoyable résolution qui l'anime. Edmond Dantès était attachant, le Comte de Monte-Cristo est admirable d'efficacité et de réussite incontestée.
Impossible de s'ennuyer avec un tel roman dans les mains, même les quelques longueurs dans le récit passent inaperçues, bien vite oubliées par les nombreuses péripéties suivantes. Je dirais même que les descriptions parfois longues d'Alexandre Dumas permettent au contraire de s'approprier d'autant plus l'époque, l'ambiance, et de ménager le suspense nécessaire aux plans machiavéliques de son personnage. Je reproche souvent à mes lectures d'être trop prévisibles, trop faciles à deviner.Comte de Monte-Cristo ne rentre pas dans cette catégorie. Ici, pas de devinette possible, les méandres de l'intelligence de notre personnage nous concoctent des plans plus diaboliques les uns que les autres, que nous aurions bien été en peine, nous pauvres lecteurs, d'imaginer par nous-mêmes.
Pour conclure, si vous n'avez pas déjà ce livre entre les mains, c'est le moment d'aller le chercher ! Bonne lecture
L'histoire, tout le monde la connait. Du moins dans les grandes lignes. Mais faut lire le Comte de Monte-Cristo, pour connaitre la force de sa rage et de son envie de vengeance. C'est puissant. La mise en place de l'histoire, le prélude à la vengeance, la rencontre avec l'abbé Faria,... Même si parfois, les intrigues politiques et financières m'ont un peu barbés, cette première partie est sublime.
Magnifique ! Pour la petite histoire, quand j'étais enfant, une soeur de ma grand-mère, me racontait qu'elle avait lu le Comte de Monte Cristo étant jeune. Elle m'expliquait qu'il lui était impossible de lâcher ce livre et qu'elle le trainait partout avec elle, y compris dans le tram. Pendant longtemps je me suis tenu à distance de ce roman : trop long, histoire connue, peur de ne jamais le finir, peur d'être déçu . . . Je suis un admirateur d'Alexandre Dumas et voue un culte à "La Reine Margot" et surtout à "La Dame de Monsoreau" (ce dernier roman est, pour moi, le chef d'oeuvre absolu). Après plusieurs détours je me suis lancé et là, le choc : c'est un véritable tour de force littéraire qui va bien au delà de la simple histoire de vengeance de Edmond Dantes, c'est un tourbillon de personnages, une succession d'évenements liés les uns aux autres, c'est aussi précis qu'un mécanisme de montre suisse et tout prend place, page après page. De nos jours, les Stephen King, Dan Brown et autres Patricia Cornwell sont des page-turner (si tu commences tu lâches plus le livre, tu le dévores, tu dors plus la nuit etc), le Conte de Monte Cristo c'est le page turner ultime ! ! !
Un vrai délice! Une plongée trépidante au coeur de l'histoire. Malgré la longueur du roman, ce 1e tome vous embarque et ne vous ramène à quai qu'une fois la dernière page tournée.
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