Selon la Fédération française des sociétés d'assurance, la France occupe la troisième place du marché européen de l'assurance avec un chiffre d'affaire estimé à 180,7 milliards d'euros en 2012. Par ailleurs, la singularité des entreprises d'assurances tient à l'activité même de ces entités. Le fait qu'un assureur ne peut connaître à l'avance la valeur et le nombre des sinistres qu'il devra couvrir. Autrement dit, il lui est impossible de mesurer a priori le coût exact des garanties qu'il fournira en contrepartie des primes collectées. Cette inversion du cycle de production,pèse lourdement sur l'aptitude des organismes d'assurance à évaluer leurs engagements et en garantir l'exécution. D'où la nécessité, en vue de protéger les souscripteurs d'assurances, que ces compagnies obéissent à un régime idoine sous le contrôle attentif de l'État d'une part, et d'autre part, le commissaire aux comptes doit avoir un oeil vigilent quant à la réalité de l'évaluation des provisions techniques qui représentent les engagements de l'assureur envers ses assurés. Devant cette complexité et ces spécificités, quelle démarche l'auditeur doit t-il adopter?
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