Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Quelle image plus omniprésente que celle du clerc dans la littérature populaire de la fin du Moyen Âge ? De toutes les classes sociales évoquées, le clergé vient en tête lorsque l´on s´intéresse à des textes comme les Cent Nouvelles nouvelles, les Évangiles des Quenouilles, la Farce de Maistre Pierre Pathelin et Maistre Mimin estudiant. Ce n´est pas toujours avec respect que ces personnages sont traités, bien loin de là. La littérature médiévale n´a rien à apprendre sur la catharsis, et, fréquemment, la classe intellectuelle dirigeante est tournée en dérision. Les intellectuels au Moyen Âge n´ont pas bonne presse. Pourtant, le clergé séculier est souvent lui-même à l´aval de ces descriptions peu flatteuses dont nous traiterons ici. Cette situation peut donc, à première vue, relever du paradoxe. Comment, en effet, un groupe dominant et marginal peut-il fournir à la critique populaire déjà existante dans la rue d´autres éléments de dédain ? Cultiverait-on déjà le culte de l´écrivain incompris ? S´agit-il, au contraire, d´une critique acerbe émanant de l´intérieur-même du groupe qui la couve en son sein ? Doit-on y voir des querelles intestines d´ordres monastiques, de chapelles intellectuelles dignes du Nom de la Rose ?
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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