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Le moins que l’on puisse dire, c’est que Halvard Sanz, le narrateur, n’est pas chanceux, c’est même un looser de la pire espèce. Un homme qu’il est préférable de fuir avant d’être contaminé.
La scoumoune, la poisse, sont son quotidien, mais il ne semble pas en être perturbé outre-mesure, presque protégé par une sorte de naïveté.
Mais ce brave Halvard est aussi un homme courageux qui n’hésite pas à se porter au secours de son prochain, lorsqu’il est témoin d’un acte de violence.
Mal lui en prend car c’est lui qui se retrouve au commissariat accusé par la victime alors que le voyou s’est enfui en sifflotant.
Imaginez donc ce qu’il en est le jour où il croise la femme de sa vie, Pollux Lesiak ? A peine vue, elle disparaît « comme une bulle de savon ».
Dès lors, Halvard consacre sa vie à tenter de la retrouver. Il la cherche, croit la voir partout, obsédante. Cette quête est prétexte à des rencontres farfelues, des aventures dramatiques contées sur le ton de l’humour.
Cette histoire d’amour car c’en est une, est entrecoupée de conseils, de mises au point, sur un ton sarcastique, cynique et intensément drôle.
Pour ma première découverte de l’auteur, je salue un roman pertinent, plein de charme qui se lit le sourire aux lèvres.
Le héros de l’histoire attachant et attendrissant dans sa maladresse m’a fait penser à Pierre Richard dans ses meilleurs rôles.
Le chameau sauvage est un roman décalé et truculent : Philippe Jaenada nous raconte avec l'humour qui caractérise sa prose, le quotidien d'un homme qui joue de malchance et croise toutes sortes d'obstacles dans son quotidien, dont il s'efforce ensuite de se dépêtrer.
Ma chronique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2016/02/le-chameau-sauvage-philippe-jaenada.html
J’ai découvert et apprécié Philippe Jaenada dans ses biographies relatives à des personnages oubliés de l’Histoire. La vie de ces gens m’avait intéressé mais je m’étais surtout régalé avec les petites digressions qu’incluait l’auteur dans le récit. J’ai souri et même ri avec ces courts moments de vie personnelle. Alors lorsque l’auteur m’a confirmé, lors d’une rencontre, que ses romans précédents avaient une grande part d’autobiographie et qu’ils étaient dans la même veine, j’ai sauté sur le premier d’entre eux. Et me voilà donc lancé dans « Le chameau sauvage ».
Sans attendre, je me retrouve donc à suivre les pas de Halvard Sanz, un loser de grand calibre. Car dès la première scène, on comprend que ce personnage va nous entraîner dans les tréfonds de la défaite. Il rate tout ce qu’il entreprend et enchaîne les mauvais choix. Il a surtout l’art de rencontrer les personnes les plus loufoques et les plus extravagantes qui soient. Toutes ces tribulations vont donner lieu à des scènes particulièrement cocasses où ses différents rendez-vous vont devenir le prétexte à de grands moments de délire. Je me suis bidonné avec cet énergumène qui est tout à la fois pathétique et attachant.
Mais derrière cette bouffonnerie revendiquée, Philippe Jaenada nous offre une réflexion sur sa vie, sur ses amis, sur ses amours et sur le deuil. Le dernier tiers du roman est d’ailleurs beaucoup plus mélancolique. Il ternit un brin la gaieté générale de l’aventure, mais l’ensemble reste désopilant.
Pour conclure, Philippe Jaenada m’a enthousiasmé avec ce texte d’un très bon niveau littéraire, drôle, dans lequel il exploite avec talent sa verve jubilatoire. Si vous cherchez une lecture qui vous change les idées et vous fait oublier vos soucis, je vous conseille ce livre vraiment distrayant. Vous allez passer un bon moment de rigolade, où vos problèmes quotidiens paraîtront moins importants.
Je suis donc officiellement un nouveau fan de cet auteur et reviendrai à ses autres romans quand j’aurais besoin de me distraire.
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