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La poésie se meurt, la poésie est morte... L'auteur d'une anthologie récente peut écrire « qu'en notre siècle la poésie est peu lue ». Au temps d'Henri IV et depuis des millénaires, elle était au coeur de la cité, de toutes les passions, de tous les savoirs, elle était leur mémoire vivante. Au XVIIIème siècle encore, des thèses de médecine étaient composées en vers.
Proposer une anthologie de la poésie henricienne de la naissance du roi à nos jours, c'est illustrer la rétraction de la poésie en général. C'est aussi démontrer son rôle dans la fondation du mythe d'un héros du « roman national frnçais ». Lorsque la paix revenue, les Muses repeuplèrent la Cour et la Ville, Henri IV comprit le parti qu'il pourrait en tirer pour mener sa politique de réconcilation nationale et de restauration du prestige de la monarchie. Il toléra que ses adversaires mettent en vers leur détestation envers le « Béarnais » et, à ce prix, il devint le Roi de la Paix.
Ainsi la poésie contribua à assurer la durée d'un mythe qui échappa à toutes les tentatives d'instumentalisation. Cette anthologie, qui ne prétend pas à l'exhaustivité, apporte sa contribution à une meilleure connaissance d'un mythe historique national et, au-delà, à l'histoire de la poésie française entre son âge d'or et celui de sa confidentialité.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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