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Décembre 2001. Lucien, onze ans, vient d'arriver à Buenos Aires avec sa mère. Dans une librairie, il est captivé par de mystérieuses petites boîtes jaunes. Dedans, de minuscules poupées. Selon une légende, si on leur confie ses soucis avant de s'endormir, le lendemain, ils se sont envolés.
Le temps qu'il choisisse son attrape-souci, c'est sa mère qui s'est envolée. Disparue.
Lucien part à sa recherche. Se perd.
Au fil de ses errances, il fait des rencontres singulières. Cartonniers, prostituées, gamins des rues avec qui il se lie, un temps. Et grâce à qui, envers et contre tout, il se construit, apprend à grandir. Autrement.
Rebaptisé Lucio par ses compagnons de route, cet enfant rêveur et déterminé incarne ce possible porte-bonheur que chacun a en soi.
Véritablement aspirée dans ce roman d'autant plus que Buenos Aires est une ville qui m'est familière et à laquelle je tiens particulièrement.
Nous suivons un garçon de 11 ans français métis qui perd sa mère dans les rues de Buenos Aires et se débrouille pour survivre comme un enfant des rues. Un garçon qui refuse de parler de son passé en France ou seulement par bribes ou rêves/cauchemars qui lui échappent. Une mère étrangement absente. Une ville dont on voit la face cachée... les bidonvilles, les petits métiers mais aussi la solidarité et la chaleur de ses habitants qui recueillent cet enfant. Un récit parfaitement écrit, facile, efficace, jamais pesant... qui nous laisse libres de nous plonger dans l'histoire même s'il est vrai qu'elle contient quelques invraisemblances.
Je vous recommande de le lire.
Dans ce roman, le lecteur suit le parcours d'un enfant égaré en Argentine.
S'est-il perdu ou a-t-il été abandonné ? Que s'est-il réellement passé !
L'auteure donne la parole à Lucien, 11 ans, qui se retrouve à errer dans les rues de
Buenos Aires, à la recherche de sa mère.
C'est en lisant cette belle histoire que l'on va pouvoir comprendre la vie de ce jeune garçon, livré à lui-même...
Dans cette grande ville, il se fait appeler Lucio et doit apprendre à survivre jusqu'à ce qu'il retrouve sa mère.
Il va faire des rencontres incroyables, atypiques et attachantes.
Il va ainsi découvrir plusieurs communautés comme les SDF, les prostituées, les gamins des rues et des habitants de classes sociales bien différentes.
A travers cette histoire, Catherine Faye aborde un thème difficile : l'abandon.
L'auteure a su nous parler de ce sujet délicat, avec beaucoup de coeur et de délicatesse, sous le signe de l'espoir d'un avenir meilleur pour Lucio.
C'est aussi un roman d'aventure car l'auteure décrit avec réalité, l'Argentine.
Une lecture agréable, fluide où il suffit de se laisser porter par ce beau récit émouvant.
Des personnages touchants et une belle sensibilité toucheront tous les lecteurs, c'est certain.
A lire, à offrir à son entourage...
Bientôt sa sortie en format poche en janvier 2019.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2018/12/les-deraisons-lattrape-souci-la.html
L’histoire d’un petit français de 11 ans qui se retrouve seul à Buenos Aires quand il perd sa mère devant une librairie.
Il va tenter de se débrouiller.
De rencontre en rencontre, il grandit, il découvre une ville immense.
Un cartonnier, des prostituées, un jardinier, une psychologue, toutes les strates de la société argentine sont décrites à travers la longue errance de Lucien pour retrouver sa mère. L’a-t-il perdu où l’a-t-elle abandonné ? Des bas quartiers aux luxueuses villas, Lucien devient Lucio, et se construit face à l’adversité.
Voilà… un premier roman sympathique, un roman d’apprentissage, un style direct et loin d’être désagréable, des personnages secondaires plutôt attachants mais... Je suis trop vieille pour ce type de roman. Il manque quelque chose qui gratte, quelque chose de plus profond, trop lisse pour moi, trop prévisible, trop stéréotypé. Je n’ai tout simplement pas été émue, je ne suis pas arrivée à être en empathie avec ce gamin qui pourtant n’a pas la vie facile; par moment, je ne l’ai même pas compris.
Un roman que je classe dans le même répertoire que « La tresse » de Laëtitia Colombani.
C’est sans aucun doute une très belle lecture pour de grands ados - je pense d’ailleurs inciter ma fille à le lire – mais désolée, ce n’est pas pour moi
Magistral, intense, « L’Attrape Souci » de Catherine Faye, en mouvances cardinales enclenche le rythme du renom. L’écriture est une éclipse. Ciselée, claire, laconique, elle déporte sur son passage le trop plein et garde pour elle cette part d’un précis hors norme. L’incipit « Je l’ai perdu comme ça. », brouillard métaphorique, corde qui cède face à l’adversité, Rocher de Sisyphe, lance les dés. Le ton est donné. L’Argentine rentre en scène profondément altruiste et magnanime. Car, c’est ici que les saveurs d’une trame douée vont démêler les nœuds d’une omniprésence certaine. « Elle voulait un roman qui se passe au bout du monde, c’est ce qu’elle expliquait maintenant à la vendeuse au chignon plat, dans cette langue qu’elle parlait couramment, l’argentin ». Lucien ne sait pas encore que sa maman n’est déjà plus. Qu’elle a mis « Et un petit enfant aussi, pour le souci….qui n’en est pas vraiment un. » dans la boîte aux soucis paraboliques. Sa mère prépare un bagage de survie pour son fils et son advenir. Ce dernier va devoir passer par l’ombre pour atteindre la cime lumineuse. Le voici pour l’instant dans le labyrinthe argentin à Buenos Aires, errant dans les librairies chimériques, Poulbot abandonné, petit être écartant les branches de l’ibiquité. Lucien, tel le caméléon se prénomme maintenant Lucio, au gré d’une langue courtoise et chantante, petit homme des rues, sans toit, regain en devenir. Les rencontres vont être bénéfiques, signatures accueillantes de cette terre ensoleillée. Les âmes chaleureuses et les combats gagnants seront pour le petit Lucio ce que le jour doit à la nuit. La douleur est vive dans les lignes, mais belle. Elle resserre la solidarité dans le champs des valeurs fondamentales. Arrigo est ce pilier fondateur, une frontière abolie qui ouvre ses bras à l’orée d’une tendresse allouée pour Lucio. L’idiosyncrasie argentine régale les mots d’une saveur mêlée de compassions, de mathé et d’amour. Le lecteur est sidéré de se sentir d’un seul coup aussi vivant, dans cet astre du toujours possible. L’histoire de Lucio est un hymne à la renaissance. « Dessine, Lucio, chaque jour dessine, n’importe comment « maintenant »» Les épreuves surmontées, cet enfant devenu argentin d’adoption déploie ses ailes pour franchir le point gagnant d’un non- retour intérieur. L’Attrappe-Souci métaphore d’une transsubstantiation est un roman soignant, solidaire, sincère, émouvant, fraternel. Une envergure pour la résilience, une gloire aux batailles vaincues et un chant à la virtuosité du courage. Edité par Mazarine , son culte est régénérant.
Il ne comprend rien aux histoires des adultes, quand il sera grand il vivra près de la mer et regardera passer les nuages, sur un banc, au milieu de son jardin, ou alors il aura une Porsche bleu marine et traversera les villes sans jamais s'arrêter. Lucien a 11 ans, il a perdu sa maman alors qu'il regardait dans une librairie des minuscules poupées dans de petites boites jaunes, des attrape-soucis.
Au milieu des manifestations contre le président de la République, dans ce pays de corrompus, de football et de tango, il devient un gamin des rues en gagnant de quoi manger en jonglant dans le métro, au fil de ses errances, il rencontre des personnes singulières, Gaston un clochard qui ramasse des cartons et des vieux journaux pour survivre, Ariana une prostituée et Arrigo le jardinier, des gens bienveillants qui n'ont presque rien et qui pourtant sont prêts à tout donner.
L'écriture tellement vivante de Catherine Faye nous entraine sur les pas de Lucio dans les rues de Buenos Aires, des bas-fonds de la ville aux quartiers chics. Dans un pays en crise. La quête désespérée d'un enfant rêveur, déterminé et courageux pour retrouver sa mère. Un beau roman bouleversant porté par une plume sensible, un coup de coeur, un livre qui fait du bien par les valeurs qu'il véhicule.
Je me souviens que sur la présentation des couvertures de la nouvelle session des 60 premières fois, déjà il me faisait de l'oeil, le premier roman de Catherine Faye "L'attrape souci" aux Editions Mazarine. C'est vrai qu'il était attirant avec sa magnifique couverture colorée. Et puis ce joli titre, un peu enfantin! Et cette histoire au loin, en Argentine, loin de notre univers d'Européens!
Aucune déception, au contraire! J'ai adoré ce roman. J'ai fait un très agréable voyage en lecture avec ses personnages ralentissant même ma progression pour rester un peu plus longtemps en leur compagnie dans cet univers enchanteur.
Lucien est un jeune français de 11 ans en voyage à Buenos Aires avec sa maman Violette. Et c'est là qu'un jour de décembre, dans une librairie, il perd sa maman. Elle était occupée à choisir un livre. Et lui était captivé, fasciné par un étalage de petites boîtes bizarres, jaunes et recouvertes de signes contenant de minuscules poupées. Des petites boîtes magiques!
Sa maman venait de lui dire que d'après la légende :"Tu glisses une des petites poupées sous ton oreiller, tu lui confies ton souci et le lendemain matin quand tu te réveilles, plus de souci, il s'est envolé.
Des attrapes soucis!
Et tout à coup, Violette a disparu, s'est volatilisée. Débute alors pour Lucien très vite rebaptisé Lucio, dans cette ville immense, inconnue et grouillante de monde, un périple haut en couleurs, odeurs, goûts, sons et rencontres en tout genre à la recherche de sa maman. Mais finalement après réflexion, est-ce vraiment Violette qu'il recherche? Je ne vous en dis surtout pas plus. Allez y. Laissez vous entraîner par cette histoire touchante et enchanteresse pleine de relations humaines. Enchanteresse car malgré la gravité de la situation, il n'y a absolument rien de dramatique et le lecteur avance plein d'espoir avec Lucio. Evadez-vous dans cet univers chaleureux. En plus, le dépaysement est garanti! Que du bonheur!
L'écriture est simple (nous sommes dans la tête d'un gamin de 11 ans mais cela n'est pas du tout pesant), efficace, précise, colorée, bien rythmée et juste. De petits passages en espagnol. Et l'alchimie fonctionne! Les images montent instantanément à la tête et on se retrouve à Buenos Aires complètement happé par l'histoire. On se prend d'affection pour ce petit bonhomme. On ressent ses déceptions, ses souffrances. Et avec lui on continue à espérer.
Et la fin est si belle ce qui ne gâche rien. "En la perdant, je me suis trouvé", monstrueuse phrase pour parler d'une maman. Mais il est des relations destructives desquelles il est préférable de se défaire.
"L'attrape souci" apporte une véritable note de fraîcheur à cette nouvelle sélection des 68.
Un très agréable moment de lecture et d'évasion qui laisse une délicieuse trace. Un roman enrichissant et plein de couleurs et de lumière. Merci et bravo à Catherine Faye. Une auteure à suivre
68premièresfois
Editions Mazarine
Lucien, onze ans, va se perdre dans les rues de Buenos Aires alors qu'il était avec sa mère dans une librairie. Il va alors découvrir la vie dans les rues de Buenos Aires, ville qu'il ne connait pas, car il a quitté Paris avec sa mère quelques semaines plus tôt. Il va alors rencontres des enfants des rues, des chiffonniers et en particulier Gaston qui va essayer de l'aider pendant un moment puis un homme Ariego, qui a créé une jardinerie sur les collines et qui va l'héberger quelques temps et va l'initier au jardinage. Il va alors aussi sympathiser avec l'une de leur cliente, une riche voisine, Adela. Une amitié va alors se souder entre eux et tous les trois vont tenter de retrouver la trace de la mère de Lucien. J'ai aimé ce texte qui nous entraîne dans les rues, les bas-fonds de Buenos Aires ; Au fils des pages, on va s'attacher à ce jeune garçon qui va essayer de survivre et qui va à un moment abandonner de retrouver sa mère, dans le dédale de la ville. Un premier roman touchant et j'ai beaucoup aimé l'écriture tout en finesse des sentiments de ce jeune garçon. J'ai aimé aussi les différentes rencontres que ce laissé pour compte va faire : de la bienveillance dans la misère. Un texte avec un sujet difficile mais touchant.
Lucien a onze ans lorsque sa mère disparait en plein coeur de Buenos Aires, alors qu’il regardait les petites boites d’attrape-souci. Livré à lui-même, il erre dans cette ville interminable, des bidonvilles aux riches banlieues, s’accrochant à toutes les mains tendues qu’il trouve, esquivant adroitement ceux qui cherchent à lui nuire. Perdu, il essaie de retrouver sa mère, persuadé que tout cela n’est qu’un mauvais rêve.
Alors conte ou roman d’apprentissage? C’est bien la question. Lucien, rebaptisé Lucio, fait de nombreuses rencontres, toutes plus étranges les unes que les autres, des personnages atypiques, en marge. Ils le prennent sous leur aile sans qu’on s’explique vraiment pourquoi, alors qu’il semble y avoir tellement d’autres enfants dans les rues de Buenos Aires. Ils le nourrissent quand ils n’ont pas assez pour eux-mêmes, ils l’aident du mieux qu’ils peuvent, ils lui apprennent à se débrouiller et à travailler. En s’enfonçant dans les méandres de la ville, Lucio s’engage dans un parcours initiatique. Comme Alice aux pays des merveilles, ses rencontres conditionnent ce qu’il devient, elles sont la clé de son aventure, le véritable aboutissement de sa quête.
J’ai passé un bon moment à arpenter les rues de Buenos Aires avec Lucio, je me suis émue de l’altruisme de ces personnages divers, j’ai apprécié le style direct et les descriptions vivantes. Pourtant, je ne dirais pas que ce livre a été un coup de coeur. C’était une jolie lecture, un peu fantasque, pas vraiment réaliste, adorable et mignonne de par son petit personnage principal plein d’entrain et de bonne volonté. Mais il a manqué un petit quelque chose, un peu plus d’émotion et de profondeur peut-être, pour me bouleverser vraiment.
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