Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Etudiant brillant et passionné d'informatique, le jeune Bill Gates se sert des ordinateurs de son université et surtout des travaux d'autres chercheurs qui tous fonctionnent selon le principe du logiciel libre et gratuit. Lui ne rêve que de breveter et de privatiser tout cela. Avec son ami Paul Allen, il crée sa société, Microsoft en juillet 1975, puis réussit à imposer un premier monopole avec le MS-DOS qui représente déjà 84% du marché des logiciels informatiques en 1984. Sans la moindre vergogne, il copie les innovations d'Apple très en avance sur lui et les intègre dans son Windows. En 1986, le voilà milliardaire et dix ans plus tard, il se retrouve l'homme le plus riche du monde. Quand il manque de rater le virage Internet, il se rattrape en phagocytant Netscape. Comme sa position de monopole devient un peu trop criante, le voilà face à la justice américaine dans un procès anti-trust retentissant qui aurait dû amener au démantèlement de Microsoft. Pour redorer une image de marque plutôt dégradée et surtout pour faire échapper une fisc une grande partie de ses immenses bénéfices, il crée sa propre fondation philanthropique. Mais qu'est-ce réellement que ce « Charity business », ce « philanthro-capitalisme » qui se mêle de tout, santé (financement de l'OMS), agriculture (il est actuellement le plus important propriétaire terrien des Etats-Unis), éducation, médias et écologie ?
« L'art de la fausse générosité » est un essai honnête et intéressant qui démontre, faits à l'appui, que cette philanthropie est plus une sorte d'escroquerie qu'autre chose. La fondation Gates soutient en fait de grosses multinationales américaines style Cargill ou Monsanto et ne distribue que les dividendes de ses investissements. Elle ne promeut que des solutions technologiques genre céréales OGM, engrais chimiques, semences hybrides et autres et n'encourage jamais les initiatives locales style agriculture paysanne, relocalisation et semences naturelles reproductibles. Le but de tout cela étant de s'enrichir toujours plus par tous les moyens comme celui de priver chaque année le trésor US de 4,5 milliards d'impôts et taxes qui pourraient également aider au développement. En fait, cette philanthropie-là fait plus de mal que de bien. Elle devrait être soumise à un droit de regard des Etats et des citoyens tant son pouvoir est grand et sa menace lourde pour la démocratie. Nous venons d'en avoir une nouvelle démonstration avec son implication calamiteuse dans la crise sanitaire. Mais le livre, paru juste avant, en 2019, n'en parle bien sûr pas. Il reste néanmoins fort intéressant ne serait-ce que pour la genèse d'un empire fondé sur le mensonge, la prédation et la corruption.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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