"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1978-2011) est une série de bande dessinée en six tomes, écrite et dessinée par Riad Sattouf.
Vendue à plus de 3 millions d'exemplaires et traduite en 23 langues, elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel.
Ce quatrième tome couvre les années 1987-1992.
Plus j'avance dans cette collection et plus j'ai la conviction que cette histoire aurait largement pu tenir en 2 gros tomes. (J'ai lu tous les tomes dans le désordre : 1-3-2-5-4)
Là, étirée l'histoire pour vendre plusieurs tomes c'est non seulement pas super intéressant mais c'est surtout répétitif et un brin lourdingue.
Ce que j'avais appréciée dans le premier tome, la description des odeurs des lieux et des gens et les petits détails sans lien direct avec le récit qui apportait quelque chose d'attachant et de réaliste, me paraît dans les tomes suivant de plus en plus saoulant.
Le père est toujours anti-français, raciste, antisémite, misogyne, négationniste, islamiste, homophobe et menteur. Rien de neuf sous le soleil.
Les grands parents sont toujours aussi gentil avec leurs petits enfants même si la France profonde de la campagne des années 90 n'est pas merveilleuse : ils sont un poil bigot et homophobe.
Riad grandit et s'intéresse aux filles...
Vraiment beaucoup trop de répétition et d'insistance sur des points absolument pas essentiel ou que on a tous bien intégré depuis longtemps.
Honnêtement ça m'a plus saouler qu'autre chose, quand j'ai découvert cette collection je voulais m'offrir les 5 tomes d un coup, les prix m'ont vite rebuté et je les ai lu à la bibliothèque. J'en suis très contente aujourd'hui. Si j'avais dépensé 25,90€ pour une BD dont 90% des pages sont inintéressante je me serai étranglée.
A la fin du troisième tome, la père annonce à la famille qu'il a signé un contrat et que toute la famille part en Arabie Saoudite. Enfin la mère réagit ; c'est non, pas question !
Riad, ses frères, sa mère rentrent en Bretagne.
Ce tome toujours aussi vivant aborde l'éloignement du père, la déracinement, la maladie, le chômage, l'adolescence, la difficulté à se faire des copains, les premiers émois et le courage au quotidien d'une mère.
Le père revient parfois. Il éructe, devient de plus en plus raciste, antisémite, misogyne. Finalement malheureux, il déraille.
Heureusement, il y a quelques moments plus légers notamment les visites du grand-père maternel, bien lourd mais généreux. Le compagnon de la grand-mère est particulièrement attendrissant.
Comme d'habitude le rebondissement de la dernière page, et celui-ci vaut son pesant d'or, nous fait courir, que dis-je foncer, vers le quatrième tome.
Un album charnière, la vie de Riad se partage entre sa mère qui se rebelle (comment tient elle ?) en France du côté de Rennes et son père qui se radicalise religieusement au moyen Orient...
De plus en plus intéressant. Je plonge direct dans le tome 5.
c'était la bonne découverte dans mes souliers le 25 au matin; poursuite de la chronique familiale entre Bretagne et Syrie. toujours aussi surprenant et attachant.
A priori, je ne mets pas une note super original à ce nouveau tome de l'arabe du futur. Je l'ai dévoré en une journée (allez, max 2) comme je l'ai fait pour tous ceux sortis précédemment. J'ai vraiment été prise dans cette histoire qui allie exceptionnellement bien humour et aventures toutes aussi extraordinaires les unes que les autres. On découvre tout un univers avec le choc de plusieurs cultures qui a entouré le narrateur durant toute sa jeunesse. Je me demande parfois "est ce que ça lui ait vraiment arrivé?", parce qu'il faut reconnaître que certaines péripéties sont totalement incongrues mais dans le fond peu importe, le récit est génial quand bien même il y ait un peu de romanesque dans tout ça.
Maintenant je n'ai plus qu'à attendre que la personne de la bibliothèque qui a emprunté le dernier tome sous mes yeux rende enfin ce livre tant attendu!
Le choc des cultures, qu'on pressentait dans les tomes précédents, arrive à son paroxysme : les parents se déchirent. La mère rentre vivre en France avec ses enfants ; elle y tombe malade, cancer. Le père part enseigner en Arabie Saoudite où il se radicalise. Même quand ils se retrouvent, en France où en Syrie, la communication ne passe plus. Jusqu'au drame final !
Le dessin est toujours aussi simple et limpide. Le propos se fait plus grave. Riad Sattouf met en parallèle les déchirements des adultes, que les enfants subissent, et les premiers émois amoureux de son adolescence. Le texte reste clair, sans parti pris, factuel mais sans concession. On souffre avec le petit Riad et sa famille.
Si le sujet n'était pas aussi grave, j'aurais dit : "jubilatoire" !
https://dubonheurdelire.wordpress.com/2019/03/13/larabe-du-futur-tome-4-de-riad-sattouf/
Reçu au pied du sapin à Noël, voici un cadeau dont je n'ai profité que récemment ! En même temps, j'ai bien fait d'attendre car je suis déjà impatiente de découvrir le prochain tome ! (même si en attendant je patienterai avec Les Cahiers d'Esther, une autre BD que je dévore sans vergogne dès sa parution !).
Dans ce tome, un peu plus long que les précédents mais aussi dont l'histoire est un peu plus difficile pour le jeune Riad et sa famille, on retrouve Riad, âgé de 10 ans en France. Après un séjour familial en Syrie pour le travail de son père, sa mère, ses frères et lui reviennent s'installer en Bretagne à proximité de la famille maternelle alors que le père travaille en Arabie Saoudite, pays où la mère refuse absolument d'aller !
voici la présentation de l'éditeur :
" Ce quatrième tome du succès mondial L'Arabe du futur couvre les années 1987-1992.
Âgé de neuf ans au début de ce volume, le petit Riad devient adolescent. Une adolescence d'autant plus compliquée qu'il est tiraillé entre ses deux cultures française et syrienne et que ses parents ne s'entendent plus. Son père est parti seul travailler en Arabie saoudite et se tourne de plus en plus vers la religion... Sa mère est rentrée en Bretagne avec les enfants, elle ne supporte plus le virage religieux de son mari. C'est alors que la famille au complet doit retourner en Syrie...
Dans le premier tome (1978-1984), le petit Riad était ballotté, de sa naissance à ses six ans, entre la Libye de Kadhafi, la Bretagne de ses grands-parents et la Syrie de Hafez Al-Assad. Le deuxième tome (1984-1985) racontait sa première année d'école en Syrie. Le troisième tome (1985-1987) était celui de sa circoncision. Ce quatrième tome, exceptionnel par son format (288 pages) et par ce qu'il révèle (le coup d'État de son père), est le point d'orgue de la série."
Dans ce tome, Riad grandit, change, est plus conscient du monde qui l'entoure et surtout des relations de ses parents mais il n'est pas le seul à avoir d'autres aspirations : sa mère ne supporte plus la Syrie et le rôle de femme au foyer qu'elle endosse depuis des années, son père est du plus en plus religieuse. La tension est palpable...jusqu'au coup d'Etat de son père qui clôture ce tome. En dire plus de ce coup d'Etat reviendrait à ôter à tous les lecteurs le suspens de ce tome. Je ne dirai donc pas un seul mot mais je peux vous dire qu'il crée une attente intenable ! Vivement la parution du tome 5 !
En résumé : comme les tomes précédents, j'ai dévoré ce roman graphique et j'attends avec impatience le prochain !
J'ai réservé L'arabe du futur tome 4 de Riad Sattouf à la bibliothèque et j'ai eu la chance de pouvoir le lire peu après les trois premiers tomes, je n'ai pas eu besoin d'attendre longtemps, ouf :)
Ce quatrième tome couvre les années 1987-1992. Âgé de neuf ans au début de ce volume, le petit Riad devient adolescent. Une adolescence d'autant plus compliquée qu'il est tiraillé entre ses deux cultures – française et syrienne – et que ses parents ne s'entendent plus. Son père est parti seul travailler en Arabie saoudite et se tourne de plus en plus vers la religion... Sa mère est rentrée en Bretagne avec les enfants, elle ne supporte plus le virage religieux de son mari. C'est alors que la famille au complet doit retourner en Syrie...
Ce quatrième tome est beaucoup plus long que les tomes précédents mais pourtant je ne me suis pas ennuyée une seconde. Il y a énormément de rebondissements, et ce jusqu'à la dernière page. Riad grandit, il a du mal à trouver sa place entre les deux cultures de ses parents. Son père, pourtant athée dans les tomes précédents, commence à devenir de plus en plus religieux.. ce qui laisse son fils perplexe...
En Bretagne, l'école est très différente de la Syrie... Et quand l'adolescence arrive, Riad change de tête, les boutons poussent, ses cheveux sont moins blonds... Pas évident pour lui de faire face à tout ce qui lui arrive entre ses parents, ses frères, son apparence..
Ce quatrième tome m'a encore plus intéressé que les précédents, il est encore plus abouti. Seul hic : la fin qui ... me laisse sur ma faim ! Et il va falloir attendre pour connaître la suite, snifff
Je suis ravie d'avoir découvert cette série de romans graphiques et je mets un énorme cinq étoiles à ce tome quatre :) Hâte de lire la suite !!
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