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L'année du cyclisme 2013

Couverture du livre « L'année du cyclisme 2013 » de Jean-Damien Lesay aux éditions Calmann-levy
Résumé:

Fabian Cancellara aurait pu être l'homme de l'année. De nouveau vainqueur - et avec quel panache ! - du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix au début de la saison, le Suisse avait donné rendez-vous en fin d'exercice. Objectif : reconquérir son titre de champion du monde du contre-la-montre et... Voir plus

Fabian Cancellara aurait pu être l'homme de l'année. De nouveau vainqueur - et avec quel panache ! - du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix au début de la saison, le Suisse avait donné rendez-vous en fin d'exercice. Objectif : reconquérir son titre de champion du monde du contre-la-montre et enlever celui de la course en ligne. Mais " Spartacus ", trop émoussé, a échoué... Vincenzo Nibali aurait fait un bel homme de l'année. Sa victoire sur le Tour d'Italie, en mai, l'avait mis sur orbite. Fin août, le Tour d'Espagne confirma qu'il était bien un immense champion... mais il lui manqua ce rien de rage qui fait la différence quand la fatigue et la lassitude gagnent du terrain. Favori en septembre, chez lui à Florence, des Championnats du monde, l'Italien donna à nouveau le maximum mais tomba sur plus malin que lui...
Sans rien avoir gagné, Joaquim Rodríguez ne pouvait prétendre au titre d'homme de l'année. Le Catalan se hissa pourtant sur tous les podiums d'un bout à l'autre de la saison : Tour de Catalogne, Liège- Bastogne-Liège, Tour de France, Mondiaux... Mais " Purito " a connu en 2013 une " poulidorite " aiguë. Malgré ces revers, il compte plus que jamais parmi les plus grands cyclistes de son temps.
Concentrant son effort sur une courte période de la saison, Christopher Froome a réussi son pari : gagner le Tour de France. Vainqueur du Tour de Romandie en avril et du Critérium du Dauphiné au mois de juin, il est arrivé au sommet de sa forme au départ de la Grande Boucle, son unique objectif. Au point, même, d'abandonner lors du Championnat du monde. N'y voyez aucun cynisme... le Britannique a tout simplement résumé la problématique du cyclisme moderne, dont la morale pourrait être : rien ne sert de tout courir à fond, il faut en garder sous la pédale... Heureusement pour ses lecteurs, L'Année du cyclisme, elle, ne choisit pas ses courses !

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