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Milan, 1842 .
Propulsée dans les coulisses de la noblesse alors qu'elle n'est qu'une orpheline de basse extraction, Tecla ne pouvait espérer plus bel avenir : elle est désormais brodeuse dans un des ateliers de la Scala et doit confectionner les costumes de Nabucco, le premier opéra de Verdi ! Quand elle est sauvée des malfrats qui en voulaient à sa vertu par le séduisant et fantasque Hugo de Lys, sa vie bascule subitement. Son coeur ne bat désormais plus que pour le séduisant Français, un homme qui n'appartient hélas pas à son monde et qu'on lui révèle de surcroît être recherché par les autorités milanaises pour divers forfaits.
Dans « L’amant de la Scala », nous allons suivre les aventures de Tecla. Elle est orpheline, elle a maintenant 18 ans et doit partir faire sa vie, se débrouiller toute seule dans cette grande ville qu’est Milan.
Malheureusement, elle est de basse extraction et son avenir va être compliqué. Heureusement, elle a un don pour la couture et va vite trouver sa place dans l’atelier dans lequel travaille sa soeur aînée.
Sauf que la vie n’est pas aussi rose que ce que l’orphelinat lui avait présentée. Entre misère, viols et mensonges, Tecla va devoir réussir à déjouer les pièges de la vie, mais aussi à se faire de vrais amis et alliés.
Pour être tout à fait honnête avec vous, j’ai abandonné cette lecture.
Pourtant, ça avait bien commencé !
Dès les premiers chapitres, je me suis complètement plongée dans l’univers de Tecla. J’ai beaucoup aimé le fait qu’elle soit orpheline, qu’elle a tout à gagner, mais que le chemin va être compliqué.
Travailleuse, franche, droite, on ne peut que aimer cette héroïne. Malheureusement, sa naïveté et son inexpérience vont souvent lui jouer des tours.
L’univers de l’autrice est très riche. Il y a beaucoup de descriptions, beaucoup d’éléments à retenir. Elle mélange d’ailleurs avec brio fiction et histoire, faisant ainsi en sorte que l’on a vraiment l’impression que c’est une histoire réelle que l’on lit.
L’intrigue est narrée à la troisième personne et même si personnellement ça ne me gêne pas, je sais que certains lecteurs n’aimeront pas. Cependant, le fait de ne pas choisir le « je » ajoute une sensation d’extériorité et de décalage avec le personnage. J’ai trouvé qu’on ressentait moins d’empathie pour Tecla que ce que l’on devrait.
Si j’ai abandonné l’histoire, c’est parce que finalement, plus les chapitres avançaient et plus je trouvais le récit long et sans grande intrigue pour nous tenir en haleine.
On a plus l’impression de lire un récit historique sur la vie de Tecla que de lire une romance historique et du coup on n’a pas ce que l’on attendait et c’est pour cela que j’ai fini par me détacher complètement de l’histoire.
En conclusion, « L’amant de la Scala » ne m’a pas convaincu. Marina MONTEMAYER a pourtant une jolie plume et a fait un vrai travail de recherche pour nous plonger dans le passé et pour que l’on y croit.
Malheureusement, on ne s’attache pas vraiment à l’héroïne et le manque d’une intrigue forte m’a enlevé l’intérêt que je portais pour le récit. J’ai eu l’impression de me plonger dans une histoire qui était entre la romance et le récit historique et je me suis un peu perdue.
( http://lectrice-lambda.blogspot.com/2020/12/lamant-de-la-scala-marina-montemayer.html )
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