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L'âge des amours égoïstes

Couverture du livre « L'âge des amours égoïstes » de Jerome Attal aux éditions Robert Laffont
Résumé:

« Tu es amoureux en ce moment ?
- C'est quoi cette question ?
- C'est une question qu'on se pose tous les jours. C'est la meilleure question. » Nico chante dans un groupe et étudie l'histoire de l'art. Il a pour sujet une série de toiles que Francis Bacon a dédiées à la figure de Vincent Van... Voir plus

« Tu es amoureux en ce moment ?
- C'est quoi cette question ?
- C'est une question qu'on se pose tous les jours. C'est la meilleure question. » Nico chante dans un groupe et étudie l'histoire de l'art. Il a pour sujet une série de toiles que Francis Bacon a dédiées à la figure de Vincent Van Gogh. Dans une soirée, il rencontre la captivante Laura dont il tombe fou amoureux. Une passion qui va se révéler aussi insaissisable que les trajectoires qui s'offrent à lui en cette dernière année de fac.
C'est le début d'un apprentissage, d'une traversée de Paris, aux confins de cet âge délicat où il faut s'engager sur une voie parmi d'autres sans jamais renoncer à qui l'on est.

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Avis (6)

  • Premier roman de M. Jérôme Attal que je lis, et à n’en pas douter je reviendrai vers cet auteur.

    Pourtant « L'âge des amours égoïstes » n’est pas un complet coup de cœur. Le roman a beaucoup pour plaire, et en particulier pour me plaire : une histoire d’amour impossible entre deux jeunes...
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    Premier roman de M. Jérôme Attal que je lis, et à n’en pas douter je reviendrai vers cet auteur.

    Pourtant « L'âge des amours égoïstes » n’est pas un complet coup de cœur. Le roman a beaucoup pour plaire, et en particulier pour me plaire : une histoire d’amour impossible entre deux jeunes étudiants parisiens dans ce qui peut s’apparenter à un Bildungsroman, l’ensemble écrit dans un style délicat et précieux, empli d’audacieuses trouvailles fortement réjouissantes. Et de considérations sur l’art, et notamment ici la peinture puisque le héros, Nicolas, en plus d’être chanteur dans un groupe qui ne parvient à percer, et aussi étudiant en histoire de l’art et peine à terminer sa maîtrise sur Francis Bacon, plus précisément sur la série de peintures inspirées par le tableau perdu de Van Gogh « Le peintre sur la route de Tarascon ». Tout cela est bel et bien très prenant et se dégage de ce roman un je-ne-sais-quoi qui m’a enchanté, le délicat et subtil parfum des amours égoïste du titre, peut-être ?

    Hélas je dois avouer que certains personnages m’ont laissé sur ma faim, même si certains parviennent à exister d’autres restent désespérément plats, notamment cette Laura dont le narrateur s’éprend, sans qu’on parvienne à comprendre ce qui justifie cette passion. Et encore, comme il s’agit de la trame narrative principale, on s’accroche et on espère qu’on va finir par savoir, mais quand il s’agit des problèmes du groupe de musique qui passe à côté du succès, j’ai plus peiné à rester concerné…

    Cependant et inexplicablement, ce défaut majeur d’absence d’intérêt de certains personnages ne m’a pas empêché de beaucoup aimer cet ouvrage, et de le recommander pour sa délicatesse, son fine ironie, son joyeux désenchantement et sa touchante peinture des sentiments à cet âge si particulier des amours égoïstes.

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  • Ce roman est comme une fuite en avant, celle de Nico, qui essaye toujours de gagner du temps pour avoir plus de matière pour son mémoire sur Bacon et ses liens avec Van Gogh, pour avoir de nouveaux concerts et continuer la musique avec ses amis.

    C'est l'âge encore des possibles, mais où l’on...
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    Ce roman est comme une fuite en avant, celle de Nico, qui essaye toujours de gagner du temps pour avoir plus de matière pour son mémoire sur Bacon et ses liens avec Van Gogh, pour avoir de nouveaux concerts et continuer la musique avec ses amis.

    C'est l'âge encore des possibles, mais où l’on commence à comprendre que les êtres et les lieux disparaissent. Le personnage se rend compte du basculement d'une époque, il a des difficultés à accepter que les choses se terminent. Nico aime ce qu'il fait, il aime creuser sa théorie sur la peinture de Bacon et peu importe ce que lui dit son directeur de thèse. Un soir, il croise Laura et il est fasciné par elle.

    On vit avec lui cette passion, à la fois forte,obsédante, douloureuse , viscérale par moment, on voit ses tentatives réussies ou non pour exister dans ses yeux. L'attraction qu'elle exerce sur lui. Cette passion devient une sorte de colonne vertébrale pour lui à cette période de sa vie, elle le maintient debout.

    Comme toujours chez l'auteur, le doux frôle l'amer, la joie côtoie la tristesse. Le narrateur a des relations compliquées avec sa famille notamment sa sœur et son mari écrivain ( à qui l’on mettrait volontiers quelques gifles d'ailleurs). J'ai apprécié le personnage du père qui fait fi de sa peine en empilant les objets ou en faisant des vidéos. Le narrateur va également faire d'une tête de chou en hommage à Gainsbourg une sorte de talisman,de confident aux épreuves qu'il vit.

    La peinture des sentiments et émotions est toujours aussi précise, une dimension pleine d'audace, de jeunesse transpire du roman;on retrouve l'amour de l'art,des mots chez l'auteur. Il fait de son héros un être attachant avec ses contradictions, ses maladresses. Laura est tantôt inaccessible, tantôt séductrice.

    J'ai aimé la nostalgie de fin d'époque qui se dégage des lignes, le personnage d'Ines amie proche qui connait bien le narrateur. Les personnages de Nico et Laura ne sont pas lisses, mais complexes, parfois contradictoires dans leurs relations. J'ai apprécié également la vision de l'art,de la musique qui est défendue par Nico, comme une sorte de rempart, de baume sur notre période trouble ou lors d'instants charnières dans la vie.

    On se laisse bercer par la douce folie du narrateur, sa quête sera- elle inaccessible? À vous de le découvrir.

    Une fois encore de livre en livre, l'auteur construit un univers fait de poésie, nostalgie, ironie douce, mélancolie. Il décrypte les contradictions de l'époque et la difficulté des relations humaines ici amoureuses avec style. Une fois que vous découvrez son univers et son écriture attention, ça devient addictif.

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  • J’ai déambulé dans Paris, entre Bastille et Nation, traversé le pont des Arts, le Luxembourg et ce qui fait de Paris la ville éternelle.
    J’ai suivi Nico, ses amours, ses amis, ses emmerdes. Des études d’art, et l’occasion de découvrir l’œuvre de Francis Bacon, le peintre pas le philosophe. Nico...
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    J’ai déambulé dans Paris, entre Bastille et Nation, traversé le pont des Arts, le Luxembourg et ce qui fait de Paris la ville éternelle.
    J’ai suivi Nico, ses amours, ses amis, ses emmerdes. Des études d’art, et l’occasion de découvrir l’œuvre de Francis Bacon, le peintre pas le philosophe. Nico et sa sœur Louise, son écrivain de mari Ignacio qui court après les prix littéraires, et ce père, dont les pathétiques élucubrations cosmiques sont à mourir de rire. Et puis il y a l’inaccessible Laura. Les amours jeunes sont égoïstes. Dialogues et scènes savoureux, où l’absurde le dispute au malaise.
    J’ai dévoré ce livre, drôle et touchant, me suis prise au jeu des amours et du hasard des rencontres. J’ai découvert un style, une écriture fulgurante, et une atmosphère parisienne enveloppante que j’ai quitté avec regret. Un véritable plaisir de lecture, aidé par un style très subtil, des mots choisis avec soin, et de l’humour, beaucoup, mais aussi de l’émotion. Les dialogues avec le père m’ont émue aux larmes. Un vrai coup de cœur.

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  • Quand on aime, on ne compte pas, je ne sais plus combien de romans j’ai lu de Jérôme Attal. Ce que je sais, en revanche, c’est que je les ai tous aimés. J’ai beaucoup aimé aussi ce dernier ouvrage "L’âge des amours égoïstes". J’ai aimé Nico, le personnage principal, véritable double de l’auteur,...
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    Quand on aime, on ne compte pas, je ne sais plus combien de romans j’ai lu de Jérôme Attal. Ce que je sais, en revanche, c’est que je les ai tous aimés. J’ai beaucoup aimé aussi ce dernier ouvrage "L’âge des amours égoïstes". J’ai aimé Nico, le personnage principal, véritable double de l’auteur, qui nous entraîne dans son monde.

    "A l’époque, je m’efforçais de retenir le prénom des gens qu’on me présentait… Retenir un prénom était pour moi une forme d’élégance…" Ça commence bien, je suis totalement d’accord avec Nico, même s’il n’y parvient pas toujours. Se souvenir des gens que l’on croise montre un intérêt pour les autres... Nico est musicien, et chanteur, dans un groupe qui commence à s’essouffler. Il est aussi étudiant en histoire de l’art et prépare son mémoire sur une série de toiles de Francis Bacon dédiées à la figure de Vincent Van Gogh et là aussi il commence à peiner. Et un soir…Il rencontre Laura dont il tombe fou amoureux, sauf que…

    Dans ce nouvel opus, j’ai retrouvé toute la nostalgie qui embaume chacun des écrits de l’auteur. J’ai retrouvé tout ce qui le décrit : l’art, l’amour, et les manières de vivre. J’ai retrouvé son univers littéraire avec toujours ses mêmes auteurs et notamment Chateaubriand. Je me suis promenée dans Paris, je suis même allée en boîte avec plaisir, ce que je n’ai jamais aimé pourtant. J’ai retrouvé avec bonheur son écriture légère et poétique, élégante, romantique, simple et sans chichi aucun. Elle est flottante comme son héros, indécis et rêveur. Elle possède cette indolence, cette sorte de charme anglais, délicat et bienveillant. Véritable roman d’initiation, "L’âge des amours égoïstes", moment de rupture entre l’adolescence et l’âge adulte, pose avec autodérision et une bonne dose d’idéalisme la question de l’engagement. Avec ce énième roman, Jérôme Attal, toujours fidèle à ses idées, poursuit la construction d’une véritable œuvre littéraire.

    Dans le magazine "Lire" du mois de février, Stéphanie Hochet dit de lui "Il plaît particulièrement aux gens spirituels et cultivés. Mais aussi aux jeunes femmes…". J’ajouterais que, malgré mon grand âge, je l’apprécie beaucoup aussi, pour son immense talent et le grand respect dont il fait montre à l’égard de ses lecteurs.

    Le lire fut un véritable bonheur.

    Roman éligible au Prix Orange du Livre 2022

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  • Je découvre cet écrivain avec ce roman. J’ai adoré les premiers chapitres, l’ambiance qui se dégage de ces premières pages. Avec beaucoup d’humour, de poésie et de la tendresse pour son personnage, Jérôme Attal nous emmène dans les fêtes estudiantines à Paris.
    Nico se retrouve à une fête où il...
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    Je découvre cet écrivain avec ce roman. J’ai adoré les premiers chapitres, l’ambiance qui se dégage de ces premières pages. Avec beaucoup d’humour, de poésie et de la tendresse pour son personnage, Jérôme Attal nous emmène dans les fêtes estudiantines à Paris.
    Nico se retrouve à une fête où il ne connaît personne. Il essaie en vain de retenir les prénoms. Et puis il la voit. Laura. Elle est belle, charismatique, attire tous les regards. Ça y est, il est amoureux. Il cherche à l’impressionner avec ses réponses énigmatiques, poétiques, voire drôles. Il aimerait que cet amour soit réciproque mais rien n’est simple pour ce jeune homme tourmenté.
    Nicolas est étudiant à Paris en histoire de l’art, il est chanteur dans un groupe de musique. Il doit rédiger son mémoire de maîtrise, sans grand enthousiasme Il ne sait pas quoi faire de sa vie. Ses parents sont séparés. Sa sœur vit avec un écrivain de 10 ans son aîné, que Nico ne supporte pas. Il se prend la tête souvent avec tout le monde. Ses copains disent de lui qu’il est « toujours dans le négatif ». C’est de « l’ironie déconstructive » pour lui.
    On suit cet adulescent dans ce moment où il doit faire des choix qui vont orienter sa vie. Il peine à devenir adulte, alors il traîne, repousse les choses. Mais à 26 ans il sent bien qu’il n’est plus aussi jeune pour se remettre des lendemains de fête. Son groupe de musique n’arrive pas à percer.
    Son mémoire traite des peintures de Francis Bacon faisant écho à celles de Van Gogh. Il est donc aussi beaucoup question de l’art et des œuvres que Nico étudie dans ce cadre-là.
    Les lecteurs parcourent les rues de Paris avec les jeunes gens, allant de bistrot en restaurant en boîte de nuit. Grâce à Jérôme Attal je découvre le principe d’une Demolition party, des fêtes et concerts organisés dans des lieux avant leur démolition.
    La figure paternelle m’a beaucoup plu, mais je ne vous en dis pas plus. Lisez-le c’est très drôle.
    Dans ce dernier mois de lectures pour le Prix Orange du Livre, c’est un presque coup de cœur pour ma part. Mais je sais que ce sera un des coups de cœur de Geneviève et qu’elle le défendra très bien, donc je ne me fais pas de soucis pour lui.
    Ce roman m’a donné envie de lire d’autres livres de cet auteur.

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  • Un personnage tout en équilibre sur le bord d’un précipice pour ce nouveau roman de Jérôme Attal.
    Nico arrive au bout de ses études d’histoire de l’art, son groupe de musique n’a pas rencontré le succès rêvé et chaque membre envisage un autre avenir, et la femme qu’il aime reste une énigme et...
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    Un personnage tout en équilibre sur le bord d’un précipice pour ce nouveau roman de Jérôme Attal.
    Nico arrive au bout de ses études d’histoire de l’art, son groupe de musique n’a pas rencontré le succès rêvé et chaque membre envisage un autre avenir, et la femme qu’il aime reste une énigme et lui file entre les doigts.
    Le précipice c’est le reste de sa vie qu’il n’a pas imaginé, qu’il n’a pas anticipé et soudain cette page blanche devant lui le laisse démuni.
    Une immense fragilité se dégage de ces pages, un moment suspendu entre nostalgie et rêverie.
    Encore un joli roman de Jérôme Attal qui ne déçoit jamais.

    "En géométrie euclidienne, deux parallèles sont des droites qui ont des vecteurs directeurs colinéaires qui empêcheront toujours l'une de se ruer sur l'autre pour la couvrir de baisers."

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