Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le dernier roman du grand écrivain croate-serbe-bosnien-monténégrin, qui vient de décéder, traduit du croate par Spomenka Dzumhur et Gérard Adam. La "ville dans le miroir", c´est Dubrovnik, la prestigieuse, qui, dans son enfance, exerçait sur l´écrivain une fascination quasi mystique, mais aussi l´ogresse qui, régulièrement, "grâce à quelque sorcellerie, capturait et séquestrait" son père, commerçant pauvre, bohème et philosophe, quand mère et enfant s´alliaient pour survivre dans les premières années de la Yougoslavie titiste. Roman autobiographique tranchant avec les oeuvres post-modernes de l´auteur, ce "nocturne" familial, comme il le qualifie, à la fois tendre, mélancolique et sans complaisance, infiltré de brèves réflexions sur la littérature et l´existence, est empreint de la pensée que "notre vie n´aura pas été ce que nous avons vécu, mais ce dont nous nous souvenons." Un écrivain majeur fouille ses racines en quête des sources de son inspiration. L´ouvrage a cumulé le prix Vladimir Nazor du meilleur roman croate de l´année, le prix August Senoa de la Matica hrvatska, le prix Mesa Selimovic de la Ville de Tuzla pour le meilleur roman serbe, croate, bosnien et monténégrin, et le prix "13 juillet", plus haute récompense littéraire du Monténégro. Mirko Kovac, traduit dans plus de vingt langues, était titulaire des plus grands prix d'ex-Yougoslavie et de plusieurs prix internationaux importants, comme le Prix Herder en Allemagne ou le prix du Pen-Club de Suède.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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