Choisissez, lisez et chroniquez !
Mari idéal ou parfait assassin ? Elle devait savoir... non ?
La vie de Jane Taylor a toujours été ordinaire.
Un travail sans histoire, une jolie maison, un mari attentionné, en somme tout ce dont elle pouvait rêver, ou presque.
Jusqu'au jour où une petite fille disparaît et que les médias désignent Glen, son époux, comme LE suspect principal de ce crime.
Depuis ce jour, plus rien n'a été pareil.
Jane devient la femme d'un monstre aux yeux de tous.
Les quatre années suivantes ressemblent à une descente aux enfers : accusée par la justice, assaillie par les médias, abandonnée par ses amis, elle ne connaît plus le bonheur ni la tranquilité, même après un acquittement.
Mais aujourd'hui, Glen est mort. Fauché par un bus.
Ne reste que Jane, celle qui a tout subi, qui pourtant n'est jamais partie. Traquée par un policier en quête de vérité et une journaliste sans scrupule, la veuve va-t-elle enfin délivrer sa version de l'histoire ?
Choisissez, lisez et chroniquez !
Chaque mois, un lecteur se dévoile et découvre un nouveau roman, ce mois-ci : "La veuve" de Fiona Barton, éditions Fleuve noir
En lisant ce livre, je m'attendais à une lecture captivante ... Un suspens intenable jusqu'au bout ! est il coupable ou innocent ? Une finale à tomber par terre pleine de rebondissement ... Euh ... Pas du tout !!! mais alors pas du tout !! Aucun rebondissement, aucune surprise, aucun suspens C'est désolant ! Pourtant le synopsis était très attirant ... dommage ! Bon moment sans plus.
Lu avec les oreilles !
La Veuve c'est Jane Taylor. Son époux Glen vient de mourir heurté par un bus. Quatre ans auparavant il avait été suspecté lors de la disparition d'une petite fille.Femme sous influence ou complice Jane va-t-eĺle enfin livrer sa version?
A partir de 3 points de vue (celui de Jane, d'une journaliste peu scrupuleuse en quête de scoop et du policier en charge de l'enquête ) ,faisant des allers-retours entre passé et présent ce thriller psychologique dénoue les fils d'une intrigue diabolique dont la force réside dans tout ce qui n'est pas dit.
Porté par l'interprétation magistrale de Marie Eve Dufresne.
Le mari de Jane Taylor vient de mourir accidentellement et elle l’avoue elle-même, c’est une sorte de soulagement. Glen, son mari, avait été accusé puis blanchi de la disparition d’une fillette, mais depuis cet épisode, leur vie était devenue un enfer. Mariée très jeune à cet homme, très manipulateur, très narcissique, elle a toujours été effacée. A présent qu’il n’est plus là pour exercer son emprise, que va faire Jane, que va –telle dire à la police qui ne lâche pas l’affaire ? Que va-t-elle lâcher à ces journalistes sans scrupules qui la harcèlent ? Jane est elle la femme innocente et effacée que tout le monde suppose ? Le roman de Fiona Barton m’a furieusement fait penser à un autre excellent roman noir de Jacques Expert, « La femme du monstre », ou une épouse emmurée dans le déni, défendait corps et âme un mari visiblement criminel. Ici, chez Fiona Barton, le flou est permanent, jusqu’à la toute fin du livre, on n’aura jamais aucune certitude sur Glen, et sur Jane non plus ; coupable, victime d’une erreur judiciaire, complice muet, complice actif, le brouillard ne se dissipe que tardivement. La chronologie complètement éclatée du récit ne rend pas la lecture très fluide, il faut être bien attentif aux dates en début de chapitre pour se situer car l’affaire est nébuleuse, la police bute en permanence sur Glen et sa personnalité, et sur celle de Jane, par ricochet. Plus que l’intrigue en elle-même, c’est la psychologie du couple Glen/Jane qui est particulièrement bien vue. Lui est clairement un dominateur qui va très vite mettre Jane sous sa coupe, la coupant progressivement de son travail, de ses amis, de ses parents. Les compliments dont ils l’abreuvent sont pervers, puisque il arrive à lui faire porter le chapeau de ses propres turpitudes. Quant à elle, elle semble soumise mais surtout obsédée, de façon de plus en plus maladive, par son désir d’enfant. Cette obsession vient percuter les perversions de Glen et longtemps, on s’interroge sur ce couple dysfonctionnel. Le roman met aussi en scène la police avec son enquêteur, Sparkes, obsédé par la non –résolution de cette affaire comme peuvent l’être des policiers hantés par un cold case. Et puis la presse, et notamment la presse tabloïd (puisque nous sommes en Angleterre), qui ne recule devant rien, se fichant comme d’une guigne de la diffamation, se montrant intrusive ultra agressive et flirtant clairement avec les limites de la loi. Très prenant à lire, agréable et bien construit, la roman de Fiona Barton est un thriller psychologique à la foi édifiant et salement crédible, une jolie découverte en somme.
https://animallecteur.wordpress.com/2019/04/09/la-veuve-fiona-barton/
Je ne suis pas une grande lectrice de polars mais celui-ci m’intéressait déjà beaucoup lorsqu’il est sorti en 2016 et puis vous avez vu cette trop belle couverture ?! ça compte quand même un peu non ?
Ce que j’ai aimé dans ce roman policier c’est qu’il n’est pas tant basé sur les faits puisque l’intrigue est plutôt banale mais surtout sur la psychologie des personnages. 4 en particulier : Jane, la veuve et la femme de l’accusé, Dawn, la mère de la petite fille disparue, Sparkes, l’inspecteur et Kate, la journaliste. On a donc une alternance de points de vue très intéressante ce qui donne un rythme assez soutenu en y ajoutant le changement d’époque puisque l’histoire se déroule sur 4 années.
Ce roman n’est pas qu’une simple affaire policière, il explore des personnalités complexes notamment celle de la veuve qui est à la fois victime et coupable (mais je ne vous en dirai pas plus), le mari qui cache une horrible personnalité derrière un masque de « monsieur parfait », la journaliste prête à tout pour décrocher un scoop dans son journal, l’inspecteur hanté par cette affaire qu’il met 4 ans à résoudre sans jamais baisser les bras. Et puis ça aborde le thème de la famille du coupable, la critique de la presse avec le rôle des médias par rapport à l’opinion publique, les ravages d’internet où l’on trouve de tout et particulièrement du sordide. Ça parle de l’obsession, de la domination et du déni. On assiste aux rebondissements, aux interrogations, aux loupés et aux avancées de l’enquête.
On se doute un peu de la fin de cette histoire et pourtant elle arrive comme un soulagement tant pour la veuve que pour le lecteur qui a du mal à démêler le vrai du faux de toute cette affaire.
2010. Jane est veuve désormais, son mari Glen a été tué accidentellement par un bus. Assaillie par des journalistes à son domicile, elle n’est pas bizarrement éplorée pourtant sa vie vient de basculer. Sauf que quatre ans plus tôt, son mari a été accusé d’avoir enlevé une petite fille de deux ans puis mis hors de cause.
Je recule souvent devant les polars et les thrillers mettant en scène la disparition d’enfants par crainte que ça soit tordu. Mais là, pour ma plus grande surprise, Fiona Barton ne cherche pas le sordide ou le glauque. La vie du couple nous est racontée par Jane sur plusieurs périodes à partir de leur mariage. Réservée, elle était coiffeuse et Glen travaillait dans une banque. Comme bon nombre de couples, ils avaient l’envie de fonder une famille. Les années ont défilé sans que ce désir soit réalisé. Le comportement de Glen a changé, il a perdu son travail et s’est enfermé de plus en plus en souvent devant son ordinateur.
Jane sait-elle quelque chose ? Glen était-il coupable ? Qui est vraiment Jane ? Etait-elle manipulée par son mari comme on le pense? Le policier chargé de l’enquête et une journaliste cherchent à découvrir la vérité. Alternant les trois récits, ce thriller nous harponne habilement et il est difficile à lâcher.
De nombreuses ambiguïtés apparaissent et de nouvelles pistes se dessinent avec une tension bien présente. Fiona Barton évite toute forme de vulgarité et dépeint sans pincettes une certaine forme de journalisme sensationnel. On doute et on s’interroge sur de nombreux points jusqu'aux toutes dernières pages.
Très bien mené avec un suspense psychologique constant, je recommande !
Un sujet douloureux traité avec sérieux et mesure, une construction très originale, des personnages qui évitent la caricature. A conseiller à tous les amateurs de thrillers psychologiques et même aux autres (dont je suis), peu coutumiers du genre.
Originale, vraiment, cette idée de centrer le roman autour de la personnalité de la veuve du suspect. Les indices sont subtilement distillés au fil de ses pensées les plus intimes, ce qui permet de ménager le suspens, de faire monter la tension, sans oublier d’égarer le lecteur sur de fausses pistes. Le plaisir de lecture est renforcé par le découpage en de nombreuses et très courtes séquences consacrées à chacun des cinq principaux protagonistes.
L’inspecteur. Un type bien, qui partage la détresse de la victime, s’en veut, risque sa carrière, échoue et n’en dort plus : «Tu es obnubilé par cette affaire avait lancé Eileen l’autre soir. Est-ce qu’on pourrait sortir prendre un verre sans que tu te mures dans tes pensées ? Il faut que tu te détendes. »
Il avait eu envie de hurler : « Tu veux qu’un autre enfant soit enlevé pendant que je me détends avec un verre de vin ? » Elle ne comprenait pas. Il avait conscience d’être impuissant à protéger chaque fillette en ville, mais il ne pouvait s’empêcher d’essayer quand même. »
Mais il ne renonce pas : « L’inspecteur principal Bob Sparkes débarque. Je savais qu’il finirait par apparaître, comme les mauvaises herbes, il revient sans cesse… »
Dans le rôle de la victime, la mère de l’enfant disparue, effondrée bien sûr… exempte de tout reproche ? : Passer des heures à regarder la chaîne pour enfants de la BBC ne comblait pas sa vie. Dawn se sentait seule. Elle n’avait que trente-six ans. Elle ne devrait pas être seule, mais qui s’intéresserait à une mère célibataire ? »
Dans le rôle du charognard, la journaliste bien sûr, c’est le métier qui veut ça, mais sans excès, juste ce qu’il faut pour qu’on la supporte et qu’elle puisse apporter son écot à l’enquête et à la montée de la tension psychologique : « J’ai de bonnes citations de la part de la veuve, déclara Kate. Des citations du tonnerre ! renchérit Terry… Kate savait qu’elle aurait dû obtenir davantage; elle aurait dû dévider toute l’histoire… Au fil de l’interview, elles s’étaient passé le relais, prenant le contrôle chacune leur tour, mais à la fin de l’entretien, aucun doute ne subsistait sur laquelle des deux femmes détenait le pouvoir. Kate n’était pas prête à l’admettre devant son public. »
Le suspect, inculpé, acquitté puis décédé dans un stupide accident de la circulation, écrasé par un bus. Il emporte son secret dans la tombe, mais, au fait, y en avait-il un ? : «Il me répétait « Ce sont nos affaires, Janie, pas celles des autres. » C’est pour ça que le coup a été si dur quand nos affaires sont devenues celles de tout le monde. »
Et sa veuve, La Veuve. Femme sous influence, qui ne sait rien, ne se doute de rien, a une confiance totale dans son gentil mari jusqu’à cet accident stupide…
« Je baisse à nouveau les yeux sur ma tasse de thé. Il est froid à présent et une fine pellicule s'est crée à la surface. C'est à cause du lait entier que Glen insiste pour qu'on achète. Insistait. Je peux prendre du lait demi-écrémé maintenant. Je souris. »
Curieux, non, cette réaction. Allez, laissez-vous tenter, Fiona va tout vous expliquer et vous passerez un bon moment.
Un livre dont j’avais énormément entendu parler et que j’etais curieuse de découvrir donc merci @lecteur.com pour cette découverte
Tout d’avord Jane Taylor a toujours été le genre de femme ordinaire, un travail stable , un mari , une belle maison une petite vie tranquille ...
Juqu’aux jour où sont mari Glenn est accusé d’avoir enlevé une petite fille , coupable parfait , les policiers l’ont dans leurs lignes de mire et les médias s’acharne sur lui ..
Plus tard d’avoir été acquitté n’aura rien servi et même ça propre mort ( par un bus) ne feront partir les doutes et tout soupçons sur lui .
Quand à Jane elle , elle deviens la veuve d’un monstre
Policiers, journalistes, et voisins tous pensent qu’elles manigançais quelque chose avec lui et qu’elle cache tout simplement l’histoire ...
Victime ou complice?
Coupable ou innocente ?
Un policier et une journaliste mettent tout en œuvre pour répondre à cette question ...
Pour moi ce livre fut un bon thriller, j’ai passé un agréable moment . Tout le long du livre on est tenu en haleine, on ce demande à quel point Jane est impliqué dans cette affaire , si son est réellement coupable, si cette petite fille est déjà morte ou prisonniere quelque part .
Fiona Barton nous donne des infos aux comptes-gouttes
Ce qui rend le livre captivant , ce livre traite des sujets délicats et courant tels que : le viol, la pedophilie , les enlèvements, sujets assez poignant Étant donnés que les cibles premières sont les enfants .
Je trouve que Fiona Barton tourne les choses assez bien elle tombe pas dans l’exces De violence qu’on peut rencontrer dans certain livre elle est plutôt dans le psychologue , doucement mais sûrement, on est happés et on veut savoir qu’une chose c’est le dénouement de cette affaire.
Je dirais donc que la veuve est un thriller psychologique une histoire de longue haleine qui ce lit avec beaucoup de simplicités et de plaisir, malgrés la complexité du thème de l’histoire . un livre que je comparais à la fille du train ou encore aux apparences de Gillian Flynn dont j’adhere Complètement cette esprit avec une fin à la fois bouleversante , étonnante mais à la fois logique ... je recommande :)
Le problème avec les thrillers, c'est qu'à force d'en lire on imagine tous les scénarios possibles et on peut être déçus quand le final n'est pas à la hauteur de ce que l'on attendait. Le titre et le résumé de ce thriller font de Jane Taylor, le pilier central, celui autour duquel toute l'histoire tourne. Elle est celle qui sait, celle qu'on va tenter de faire parler pour connaître enfin le fin mot de cette terrible histoire d'enlèvement....Et vous en parler sans trop en dire est aussi un challenge. Allons-y!!
Le style est simple et fluide ce qui rend la lecture aisée. L'alternance des chapitres consacrés aux 3 personnages dynamise le récit et les allers/retours entre 2010 le moment présent du roman et 2006 là où tout a commencé permettent d'immerger complètement le lecteur dans cet univers glauque. En effet, les histoires d'enfants enlevés par des pédophiles sont toujours sources de malaise pour le lecteur.
En alternant les points de vue de la veuve, de la journaliste et de l'enquêteur, l'autrice attire le lecteur dans une toile d’araignée où chaque fil est une piste, une question, une idée qui irrémédiablement entraînent le lecteur vers la fin. C'est plaisant à lire, c'est addictif, on a envie de savoir et on enchaîne les pages avec impatience et envie.
Sauf que la fin d'un thriller est tellement attendue que la déception est parfois au rendez-vous quand elle n'est pas à la hauteur des attentes du lecteur. Et c'est ce qui s'est passé pour moi. J'ai beaucoup aimé toute ma lecture, je me suis posée beaucoup de questions, j'ai émis plein d'hypothèses et même en découvrant le fin mot de cette histoire j'imaginais un truc étonnant et j'ai été déçue d'être déçue. La fin est cohérente, elle colle bien avec toute l'histoire mais j'attendais autre chose.
Bref, c'est un bon thriller addictif qui se lit bien mais sans être transcendant.
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