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Il pleut. Elle a un parapluie, il n'en a pas. Un dimanche soir, devant l'enseigne d'un cinéma d'art et d'essai de la capitale, elle l'invite à s'abriter. Et c'est la foudre, soudain, qui s'abat sur lui...
Premier roman trépidant, baroque, La Vénus au parapluie entraîne le lecteur dans une cavalcade amoureuse. Thibaud Gaudry mêle langue poétique et fantaisie. Avec, en toile de fond, un amour profond pour Paris et les vieilles comédies américaines.
Un livre léger et plaisant qui nous balade dans les rues de Paris, dans les salles obscures et dans la tête amoureuse du narrateur.
Un dimanche soir, en faisant la queue à la caisse d'un cinéma de quartier parisien, une jeune femme partage un bout de parapluie avec notre narrateur. Sa Vénus avait un parapluie, alors partageons un coin de parapluie, un accoudoir de cinéma, des séances de comédies américaines, romantiques à souhait évidemment (vive les rétrospectives dans les salles parisiennes (Paris capitale des salles obscures, qui n'aime pas découvrir dans ces "vieilles salles" de quartier, quelquefois aussi âgées que les films projetés.
Poésie, belle langue pour ce court texte, qui est réel plaisir de lecture. J'ai aimé déambulé dans les rues, les ponts parisiens et aller (re)voir les films classiques du cinéma.
De l'humour aussi, des piques bien senties sur les british (eh oui, sa Vénus a un compagnon anglais, il faudrait peut être envisager de fermer le tunnel sous la Manche !)
Du suspens, de la la tendresse pour cet homme et ses questionnements face à cette Vénus, un peu fantasmé, qui a partagé un bout de parapluie et une belle théorie d'accoudoir (attention lors de votre prochaine séance de cinéma, vous y penserez en partageant un accoudoir avec un ami ou un inconnu !
Vous aurez ou pas envie d'aller au cinéma seul(e), tellement envie de partager avec un(e) bel(le) inconnu(e) un coin de parapluie, un 10% d'accoudoir, des sourires, des rires face à de bonnes vieilles comédies américaines, puis refaire le film en déambulant le nez au vent, dans les rues parisiennes.
Un bel hommage à la rêverie, au pouvoir du cinéma, de l'imagination.
Allez, allons nous faire une séance de cinéma dimanche soir dans un petit cinéma de quartier, à Paris ou ailleurs.
#LaVénusauparapluie #NetGalleyFrance
Une courte histoire, amusante parfois, légère aussi et touchante bien souvent ! Avec une belle écriture l’auteur raconte le coup de foudre de son “héros” sous un parapluie dans la file d’un cinéma d’Art et Essai !
Il confie toutes les pensées, tous les espoirs qui lui viennent quand il arrive à revoir la jeune femme mais sans qu’elle-même fasse montre de réciprocité. Il nous emporte dans un tourbillon d’idées et de mots qui s’envolent jusqu’à se perdre !
Il y a beaucoup d’autodérision dans ce texte de la part de cet amoureux transi, conscient mais toujours dans l’espérance ! Il s’emballe, il s’envole, il doute, il désespère avec une verve que je verrais bien dans la faconde, plaisante à mes yeux, de Fabrice Luchini !
Un moment hors de la réalité et du temps, poétique et tragique à la fois !
#LaVénusauparapluie #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2023
Un premier roman.
Une rencontre impromptue, un gars, une fille, un parapluie.
Une imagination débordante, un trop-plein d’émotions.
L’auteur joue avec les mots, avec les références cinématographiques.
C’est léger, drôle, pétillant. Poétique et burlesque tout à la fois.
Et surtout très bien écrit…on attend donc que l’auteur développe d’autres thèmes, se glisse dans d’autres rôles et revienne nous faire goûter à cette joie de vivre.
Qu’il tresse les mots et déjoue ses lecteurs, qu’il les prenne à rebours de son histoire d’amour, les fasse rire et sourire et aimer le lire.
“Elle avait un parapluie, il n’en avait pas. À quoi tiennent parfois nos destins.” Un dimanche soir pluvieux de décembre, dans la file d’attente d’un cinéma de quartier, le narrateur tombe sur son âme sœur. Il en est sûr, c’est elle. Invité sous son parapluie, il remercie le ciel, les nuages, les dieux, les planètes, le cinéma, la ville, le métro, l’art, d’avoir placé sur son chemin cette divine créature.
D’elle, on ne sait rien. Des fragments seulement : un sourire, un parapluie, des cheveux légèrement ondulés, des yeux couleur pistache. Privée d’identité et de voix dans ce roman sans dialogue, elle n’est qu’une dulcinée, un objet d’amour, une Vénus.
Notre héros transi n’en finit plus d’user d’hyperboles et de métaphores pour nous décrire leur rencontre, tour à tour due à une explosion de météorite, à l’intervention d’une bonne fée ou encore à “une illumination de type Renaissance italienne." Jamais rassasié, il convoque tous les arts pour chanter son amour, jusqu’à l’excès. Tout y passe, virevoltant : le cinéma, évidemment, la photographie, la peinture, la littérature, la sculpture, la danse, le dessin (avec Sempé en épigraphe).
C’est un amour qui déborde, qui englobe. “Tout avait beau être revêtu d’une grisaille épouvantable, il lui semblait que la ville étincelait.” Dans ce premier roman à l'écriture fantaisiste, Paris est sublimée, idéalisée, cinématographiée. Jusqu’à frôler le cliché. Une rencontre sous la pluie, un coup de foudre, une soirée en noir et blanc, des arrêts sur image : on ne sait plus si on est dans un livre ou dans une comédie romantique à l’ancienne.
J'ai bien aimé ce texte léger qui retrace la rencontre entre le héros et une jeune inconnue, dans la file d'attente d'un cinéma. L'intérêt de ce roman vient surtout de la langue, drôle et riche, qui m'a un peu fait penser au Exercices de style de Queneau. L'intrigue, quant à elle, est peu développée.
Il serait donc surtout à recommander aux amoureux de la langue française!
Premier roman étonnant, court, feelgood, gai, plein de bons sentiments, vite lu vite oublié
L’écriture est fluide, le ton humoristique se veut ultra léger comme le cœur d’un amoureux transi. L’histoire est celle d’un coup de foudre entre un homme et une femme, devant un cinéma, relaté du point de vue de l’homme. En employant le « je » pour le narrateur masculin impliqué, l’auteur nous fait entrer dans sa tête, nous nourrit de ses errements et de ses réflexions mentales sur l’amour, le hasard, les bonnes fées, la providence. Il nous montre sa peur que tout s’achève d’un coup, de la fin précoce de cet amour naissant, de ses doutes existentiels, de la non réciprocité de ses sentiments. Du coup il ne cesse de se poser des questions qui parfois remplissent des pages entières.
L’auteur m’a perdu dans ces méandres, dans cette succession de questions qui m’est devenue soûlante, sans intérêt, lassante. Déjà, dès les premières pages, je me suis demandé où il voulait en venir et comment il allait remplir un peu plus de 170 pages sur ce sujet. Voilà, j’ai eu ma réponse. Je n’ai pas été emportée par cette façon de raconter l’histoire.
Une histoire des plus banales et pourtant .... de la poésie ! Par le récit d'un amour qui ne semble exister que dans la tête du narrateur, mais aussi par l'écriture de l'auteur, qui n'hésite pas à inventer des mots mais qui pourtant maîtrise notre langue à la perfection.
Des références nombreuses au cinéma américain d'antan et la description d'un Paris, ville du coup de foudre, ont achevé de me convaincre.
J'ai apprécié la fraîcheur de ce roman qui se lit facilement.
Un grand plaisir de lecture !
Un roman court, agréable à lire pour se détacher du quotidien parfois plombant, une jolie plume romantique qui dégage fraîcheur et joie de vivre, cela ne se refuse pas. Paris y est reine, en noir et blanc et en couleurs.
Joli coup de foudre que je conseille vivement pour s'ouvrir un coin de ciel bleu. Auteur à suivre ...
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