La traboule du gone constitue le troisième volet d'une trilogie dont il représente l'époque la plus lointaine.
Les traboules, en langage lyonnais, sont ces passages qui permettaient de transiter d'une rue à une autre via le couloir d'un immeuble.
À la suite de Paulot, un gone, ainsi que les Lyonnais surnomment les enfants, le lecteur sillonne Lyon, depuis les années d'avant-guerre jusqu'à l'immédiate après guerre.
Les souvenirs de Paulot, nourris de détails précis et authentiques, ressuscitent l'atmosphère d'une époque dans une ville célèbre pour son passé et pour son rôle dans l'histoire de la résistance. Et les traboules eurent évidemment leur importance durant les années d'occupation...
À travers cette évocation du passé, Paul Arbaud fait le portrait sensible d'une population dont la réputation est d'avoir un caractère renfermé et frondeur et d'une ville qui n'était pas encore inscrite au patrimoine de l'humanité.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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