Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
À se pencher, comme l'historien ou l'ethnologue, sur des mondes disparus, vient vite le temps où, par une sorte d'inquiétude spéculaire, sa propre « histoire » devient elle-même objet d'investigation.
Autrement dit : quelle est la source du désir de connaissance des autres ? Autrement dit encore : dans le colin-maillard des approches scientifiques, n'est-ce pas son propre visage, aux yeux bandés, que l'on cherche à palper, à reconnaître, de ses mains hésitantes ?
La Tête aux antipodes, c'est cela : tenter de retrouver la scène dont le jeu de l'érudition et du savoir est la répétition. Et, derrière tous les codes du récit autobiographique, dans une auto-exhibition interminable car se cachent derrière elle toutes les « histoires » des générations passées, il s'agit non pas de retrouver l'origine de l'historien ou de l'ethnologue, mais de découvrir que l'histoire de l'individu (l'auteur) est aussi longue et aussi oblitérée - comme on le dit d'un timbre - que l'histoire d'un peuple (le peuple kanak).
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !