"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Suite à son licenciement, Jessy part s'installer en Savoie, dans un village qui a servi de refuge au peintre Steffen Witzberg pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce petit coin de paradis est pourtant menacé par un projet de construction qui en ferait une station touristique. Seule solution : un projet de financement solidaire pour déplacer le lieu des travaux... Elle-même artiste, Jessy se voit contrainte de prendre les pinceaux et d'imiter le style de Witzberg afin de vendre un tableau pour une somme conséquente et de sauver son village. Cet acte, pourtant plein de bonnes intentions, aura des conséquences graves et inattendues pour la jeune femme. Entre grandeur des paysages et intimité du quotidien, ce roman aux accents historiques présente une humanité où se mêlent espoir et drame.
L'écriture fluide et douce, nous emporte en montage nous y fait voir de magnifiques paysages en toile de fond, la peinture d'un maître, de la passion, des rebondissements jusqu'à la dernier page.
Un bon moment d'évasion
Je découvre cet auteur, je vais découvrir ces autres créations.
Malgré ses compétences indéniables, Jessy Delmass, une trentenaire volontaire, est licenciée de son poste de directrice artistique suite à un changement de direction. Au lieu de s’appesantir sur son sort, elle prend cette adversité comme une occasion pour se reconstruire, changer de vie ; quitter Lyon et se retrouver dans sa bergerie savoyarde. Et reprendre à peindre ! Cette bergerie a une histoire : pendant la deuxième guerre mondiale, le peintre Steffen Witzberg s’est réfugié avant de devoir fuir jusqu’en suisse. Sa traversée des Alpes s’est effectuée avec un adolescent, Raymond Boissenet qui est toujours de ce monde. Il va révéler qu’il possède un tableau de l’artiste. Entre temps, le village de Haute-Savoie est menacé par un projet touristique de grande ampleur, les résidents s’y opposent, un comité se crée mais l’argent manque. Jessy, décidée à jouer toutes les cartes, va tenter d’imiter le style de Witzberg afin de le vendre au meilleur prix. Mais tout ne se déroule pas comme prévu…
Ce roman m’avait principalement interpelé pour son titre « La terre des loups » et pour se dérouler dans les Alpes. Mais point de loup, juste une évocation et, à la place, nous faisons connaissance de braves malamutes. Par contre, la montagne est très présente, narrée aussi bien côté hiver que côté été avec ce souffle indescriptible des sentiers de randonnée et des paysages qui font prendre au moral de la hauteur. Parce que si, en fait, le thème principal est la peinture, ce récit déploie toute une palette de tons, de nuances, de descriptions, tant que votre roman devient une fenêtre ouverte sur la magnificence alpine. S’ajoute le parcours attachant de la protagoniste qui, malgré les incidents de vie, ne se résigne pas et continue la tête haute à suivre ses idéaux et convictions. Ode à la nature et à ceux qui la représentent.
Agréable moment de lecture assuré loin des fracas du monde.
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