Dans ce livre, si nous nous interrogeons sur lesmotivations dumatérialisme, c'est parce que nous croyons que la nature humaine, à l'origine, reconnaît l'unicité divine, et que lematérialisme y représente une déviation. C'est donc parce que lematérialisme est contraire à la nature et constitue une exception à la règle que nous nous interrogeons sur ses causes.
Alors que la croyance en Dieu représente la position correcte et saine de l'homme, lematérialisme traduit un étatmaladif, déviant par rapport à la nature. Or, il est normal que l'on s'interroge sur les causes de la déviation et de lamaladie, et non sur celles de l'état normal et sain qui concorde avec lamarche naturelle de l'ordre de la création. Contrairement aux théories de « l'histoire des religions », nous pensons qu'il n'y a pas lieu de s'interroger sur cette question, sachant que c'est la nature humaine innée qui y pousse, mais qu'il faut plutôt nous interroger sur les causes du penchant irréligieux et du matérialisme.
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