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Comme chaque semaine, Alice Burns, éditrice new-yorkaise, s'apprête à rendre visite à son jeune frère Adam. Jadis jeune loup de Wall Street en pleine ascension, ce dernier croupit désormais en prison.
Mais cette rencontre hebdomadaire va prendre un tour inattendu. Bien décidé à soulager sa conscience, Adam révèle un secret qui pourrait bien venir rompre les derniers liens qui unissent encore leur famille.
Et Alice de replonger dans l'histoire des siens, celle d'un clan à l'image de l'Amérique : volontaire, ambitieux, assoiffé de réussite, souvent attaqué, blessé parfois, en butte à ses propres démons, mais inlassablement en quête de rachat...
Premier volume d'une fresque à l'ampleur inédite, La Symphonie du hasard marque le grand retour de Douglas Kennedy. Dans le bouillonnement social, culturel et politique des sixties-seventies, de New York à Dublin, en passant par l'Amérique latine, un roman-fleuve, porté par un souffle puissant.
Le jour où Alice va rendre visiter en prison à son frère Adam (délinquant en col blanc), elle ne s’attend pas à ce que ce dernier, en pleine crise mystique, ne lui confesse un secret de famille assez terrible. Adam, à l’adolescence, à commit quelque chose de très grave qui a changé sa vie, et probablement irrigué la vie de toute sa famille depuis cette date. Alice va devoir vivre avec cette révélation, et relire toute sa vie à l’aune de ce secret de famille qui n’en n’est désormais plus un. Premier tome d’une trilogie, la lecture de « La symphonie du Hasard » donne le ton, on entame une grande saga familiale au travers des yeux de la jeune Alice Burns, une saga qui débute en 1970 et va nous faire traverser l’histoire des USA des 70’s, voire au-delà. Dans ce premier tome, Alice relate à la première personne ses années lycées, sa famille dysfonctionnelle (où les rares fois où on communique, c’est pour se quereller) le drame de cette copine de classe disparue dans des circonstances plus que troubles, puis le départ pour la fac, les cours, ce professeur mentor qui la guide, ses premières amours. Et puis il y a parallèlement la grande Histoire, les droits civiques, la guerre du Vietnam qui n’en finit pas de finir, la réélection de Nixon et le Watergate, le coup d’État du 11 septembre au Chili, ces événements sont davantage qu’une toile de fond, ils interfèrent dans l’histoire d’Alice et des siens, guident leur actions, façonnent leur destin. Le premier tome de « la Symphonie du hasard », décrite ainsi, peut sembler banale et peu passionnantes et pourtant le roman fonctionne assez bien. Le style agréable de Douglas Kennedy aidant, on se laisse prendre assez vite au jeu. Les drames semblent coller à la jeune femme, le système universitaire élitiste et injuste à la fois provoque des catastrophes, l’homophobie ambiante (extrêmement présente) entraîne des tragédies et au milieu de tout cela, Alice tente de se construire, et de construire sa personnalité, sa propre idéologie. Le fonctionnement de la famille Burns est particulièrement intéressant : deux parents qui se détestent, un père et un frère cadet très républicains (qui travaillent dans une mine d'Atacama et vont être mêlés au coup d’état de Pinochet), un frère aîné très démocrate, une mère castratrice et frustrée, dans cette famille on ne parle que pour exposer ses différences, on s’aime sans jamais ni se le dire ni se le prouver. Pas facile pour Alice, qui semble la plus équilibrée (mais elle est narratrice, le point de vue s’en trouve forcement biaisé), de se construire, de s’épanouir au milieu de cette poudrière. Si on est familier du style de Douglas Kennedy et de la façon qu’il a un peu systématique de mener ses intrigues, on est agréablement surpris, sa trame est enfin différente du schéma habituel, c’est sans doute l’effet « trilogie », mais n’empêche, ce n’est pas plus mal. Sans être inoubliable et ébouriffant, « La Symphonie du Hasard » est agréable et délicate aux oreilles du lecteur... Le roman se termine un peu brutalement sur une double rupture, sentimentale et universitaire, « à suivre... »
Très "famille et vie américaines caricaturales"... ça se laisse lire, mais je ne vois pas l'intérêt de continuer avec les autres tomes. Je m'arrête là.
Alice, je l'ai trouvé pédante même si elle rabâche qu'elle n'a pas confiance en elle. Et dans ce roman, tout le monde fume joyeusement 2 paquets de cigarettes par jour au moins, et de bonnes doses de drogue et d'alcool (sans arrêt, ils vont boire une bière quand ça ne va pas !). Elle est soit disant solitaire et discrète et pourtant, il apparaît sans arrêt un nouveau personnage et on ne sait pas pourquoi il arrive là...
Inconditionnelle de Douglas Kennedy je n'ai pas été déçue. Voilà une belle fresque sociétale, elle débute dans les années 60 et nous suivons une famille (celle de D. Kennedy ?).
Des questionnements, beaucoup de questionnements dans ce roman. Avec un peu de recul on s'aperçoit que beaucoup des sujets abordés pourraient être transposés actuellement : le harcèlement, les débuts à l'université, les interrogations sur l'avenir, les difficultés de couples, les secrets familiaux. En fait ce n'est rien d'autre que la vie, mais tellement bien racontée.
Certains lecteurs se sont ennuyés, moi pas. Je l'ai lu comme on regarde une photo. J'ai trouvé ça bien écrit, dans un rythme qui correspond bien à ce qui est raconté. Je me suis sentie quasiment intégrée à cette famille.
J'attends avec impatience le tome suivant (sortie prévue mars 2018).
Grande fresque sur une vingtaine d’années où sont abordés à côté de la vie des protagonistes des grands thèmes sociétaux et politiques. Douglas Kennedy est un merveilleux conteur même s’il tombe parfois dans la facilité.
Je ne vous apprendrai rien, le temps passe vite, bien trop vite ! Le temps, c'est une des composantes de l'univers de Kennedy. Dans beaucoup de ses romans, l'histoire s'étale sur une longue période, plusieurs décennies parfois. Inévitablement, on s'attache, toujours très vite, à ces créatures de papier que sa plume a fait naître, des personnages intrigants, passionnants et passionnés, mais qui nous ressemblent par bien des aspects. Leurs interrogations, leurs doutes sont si universels qu'ils semblent nous appartenir le temps de quelques centaines de pages.
Douglas Kennedy va au plus profond de l'humain et c'est pour cela que cela marche à chaque fois. Avant de commencer la lecture, je me suis pourtant demandé s'il pouvait encore me surprendre, me bousculer, me passionner ? Un narrateur féminin, des éléments biographiques bien distincts - Bowdoin, le Trinity College, la figure du père, ... - mélangés avec la fiction, toujours cet éloge de la fuite sans oublier ces références musicales, littéraires, cinématographiques qui me nourrissent depuis que je l'ai découvert. Je connais tout cela sur le bout des doigts et pourtant, j'ai succombé, une fois encore. J'ai eu peur de la situation initiale qui semblait trop en dire, mais dès que l'Alice des 1970's est entrée cette scène, je n'ai plus lâché le roman des mains.
362 pages plus loin, je suis sur un nuage, mais la descente ne sera pas trop dure, car je sais qu'il ne s'agit que du premier tome d'une trilogie et que je retrouverai bientôt Alice.
"Toutes les familles sont des sociétés secrètes. Des royaumes d’intrigues et de guerres intestines, gouvernés par leurs propres lois, leurs propres normes, leurs limites et leurs frontières, à l’extérieur desquelles toutes ces règles paraissent souvent insensées ».
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Cela faisait quelques années que je n'avais pas lu Douglas Kennedy et cette trilogie m'a emballée !
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Elle dresse le portrait d'une jeune femme terriblement attachante Alice Burns, que l'on va suivre depuis la fin du lycée jusqu'à son entrée dans la vie active en tant qu'éditrice. Et suivre Alice, c'est suivre sa famille, une famille de la middle class américaine, mère juive, père catholique, une famille pleine de névroses aux relations complexes dont Alice n'aura de cesse de s'éloigner tout en restant d'une loyauté à toute épreuve envers elle.
C'est ensuite suivre l'évolution de la société américaine sur une vingtaine d'années, des années Nixon à l'émergence de Trump en passant par Carter, Reagan. Une époque où le féminisme était balbutiant, où l’homosexualité était tenue pour une maladie mentale, où le racisme était encore l’ordinaire au quotidien...
Dans le second tome, Alice, brillante étudiante en littérature poursuit ses études à Trinity College en Irlande et cela permet à l'auteur de dresser un état des lieux d'un pays déchiré par l'IRA sur fond de scandale du Watergate aux USA tandis qu'au Chili gronde l'opposition à Pinochet.
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C'est un magnifique portrait de femme, dotée d'une résilience qui force l'admiration et c'est absolument passionnant de la voir évoluer, s'affirmer tout au long des 1220 pages de cette trilogie. Si j'ai pu trouver quelques longueurs dans le premier tome, il installe néanmoins ses personnages de telle façon qu'on a qu'une envie : connaitre la suite. Et les deux tomes suivants sont addictifs, tout aussi passionnants l'un que l'autre. C'est avec regret que l'on voit cette histoire complexe d'une très grande force narrative s'achever ...
Je découvre avec plaisir cet auteur. J'ai hâte de lire la suite et fin des aventures d'Alice Burns dans le T. 3 (je termine le 2 à l'instant).
Je retrouve avec joie l'écriture du Douglas Kennedy des débuts (Cul de Sac et La poursuite du bonheur, mes préférés!).
Inconditionnelle de "Doug", j'ai lu tous ses livres (L'homme qui voulait vivre sa vie, Ned Allen,Les charmes discrets de la vie conjugale, Cet instant-là). "La femme du Vè" avait marqué un tournant dans mes lectures de son oeuvre, et j'avoue, ce livre m'avait un peu déçue et même si "Mirage" un peu plus tard, m'avait plu davantage, je restais sur ma faim, nostalgique de cette vibration que tous les inconditionnels d'un auteur connaissent. D'ailleurs, j'ai attendu la sortie en poche pour la Symphonie du hasard, moi, qui, il y a quelques années, me rendait dans ma librairie préférée le premier jour de la sortie d'un roman de mon cher Doug, quitte à faire la queue!
Et là, dans ce premier opus d'une saga qui s'annonce passionnante, j'ai adoré son héroïne qui se replonge dans ses années de fac (années 70) dans le Maine, avec quelques thèmes chers à l'auteur comme la défense des minorités, l'alcool et ses conséquences dramatiques, les amours de jeunesse, les secrets de famille et bien sûr l'histoire des Etats-Unis et ses côtés sombres.
Je suis entrée dans la peau de son héroïne dès le deuxième chapitre et je n'ai pas lâché le bouquin jusqu'à la fin. Je me suis laissée emporter par l'histoire et que c'était bon! Merci monsieur Kennedy de m'avoir transportée!
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