La science au parlement ; les débuts d'une politique de recherches scientifiques en france

• Date de parution : 12/10/2006
• Editeur : Cnrs
• EAN : 9782271064646
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 158
• Collection : (-)
• Genre : Sociologie
• Thème : Sociologie
• Prix littéraire(s) : (-)

Comment le monde parlementaire en est-il venu à se préoccuper des questions de science et de recherche scientifiques et à mettre en place, entre 1896 et 1918, des éléments d'une « politique de la recherche » ? Quel rôle a joué la Caisse des recherches scientifiques, créée par une loi du 14... Voir plus

Comment le monde parlementaire en est-il venu à se préoccuper des questions de science et de recherche scientifiques et à mettre en place, entre 1896 et 1918, des éléments d'une « politique de la recherche » ? Quel rôle a joué la Caisse des recherches scientifiques, créée par une loi du 14 juillet 1901 ? Les milieux scientifiques ont-ils été particulièrement actifs ? Cette étude menée à partir d'un corpus étendu de textes parlementaires et d'une recherche sur les différents acteurs - dont Honoré Audiffred, député et sénateur de Roanne, à l'origine de 4 propositions de loi, - nous éclairent sur les débuts d'une politique qui aboutit à la naissance du CBRS en 1939.
Comment le monde parlementaire en est-il venu, à l'aube du xxe siècle, à se préoccuper des questions de science et de recherches scientifiques oe
Comment les premiers éléments d'une politique des recherches scientifiques ont-ils été mis en place oe
En montrant ce que l'action politique eut d'incertain et d'innovant dans ce domaine, en refusant aussi de considérer la naissance du CNRS, en 1939, comme inscrite « dans les gènes » du système républicain, Michel Pinault renouvelle le débat sur ce que peut être une « politique de la science ».
Fruit d'une étude des archives parlementaires et d'une recherche sur les milieux et les « réseaux » qui ont animé cette longue entreprise, l'ouvrage montre combien l'action parlementaire et extra-parlementaire - où émerge le nom aujourd'hui oublié du député et sénateur de Roanne, Jean-Honoré Audiffred - a tout d'abord été parcellaire et tâtonnante. Alors que les milieux scientifiques - encore relativement peu étoffés - sont d'abord engagés dans les réformes de l'Université, ce sont les milieux « réformateurs », issus de la droite républicaine et de la gauche radicale, qui, les premiers, parviennent à se mobiliser en faveur des recherches scientifiques.
Centrée à ses débuts sur les recherches biologiques et médicales, en raison de leurs applications espérées, leur action aboutit, par une loi du 14 juillet 1901, à la création de la Caisse des recherches scientifiques dont l'analyse, en termes d'activité, fonctionnement et rôle, constitue un des temps forts de ce travail.