"Une très belle histoire, une formidable épopée"
La Route sauvage scelle la rencontre sincère et émouvante entre un gamin en cavale et un vieux cheval : Charley, quinze ans, délaissé par un père insouciant, et Lean on Pete, une bête destinée à l'abattoir. Afin d'aider l'animal à échapper au destin funeste qui l'attend, Charley vole un pick-up et une remorque, et tous deux entreprennent un voyage vers le Wyoming où vit, aux dernières nouvelles, la tante de Charley. Ce périple de près de deux mille kilomètres sur les routes de l'Ouest américain ne sera pas de tout repos, et l'adolescent vivra en un seul été plus d'aventures que bien des hommes au cours de toute une vie...
Adapté à l'écran par le réalisateur britannique Andrew Haigh, le roman de Willy Vlautin célèbre l'Amérique des grands espaces et les marginaux de l'American Dream. La voix pure de l'auteur de Motel Life et de Ballade pour Leroy donne à l'histoire de Charley, sorte de Huckleberry Finn du XXIe siècle, une résonnance universelle.
"Une très belle histoire, une formidable épopée"
Préparez vous à emprunter « La route sauvage » de Willy Vlautin, aux côtés de Charley, jeune adolescent de 15 ans. De mère inexistante, il est élevé par son père, qui brille lui aussi par son absence. Ils s’installent à Portland, pour une nouvelle vie. Livré à lui-même la majorité du temps, Charley fait preuve d’un grand niveau de débrouillardise. Le peu d’argent que son père lui octroie sert à peine à couvrir ses dépenses alimentaires.
N’ayant pas les deux pieds dans le même sabot, Charley est sans cesse à la recherche de petits boulots pour subvenir à ses besoins. Il est aussi un passionné de sport, qu’il pratique en solo, dans les rues, entre footing et pompes : son objectif : intégrer l’équipe de football de sa future école.
Au détour de l’une de ses séances sportives d’extérieur, Charley tombe par hasard sur Lean On Pete, un sublime cheval de course. De fil en aiguille et à force de passages de plus en plus rapprochés, une relation se tisse et Charley en profite pour demander du travail à Dell, son propriétaire.
L’adolescent met du coeur à l’ouvrage, il apprend vite un métier qu’il ne connaît et ne maîtrise pas, et ce, malgré les exigences et le dur caractère de Dell. De cette expérience, Charley conservera surtout sa rencontre avec Lean On Pete. Il sera son soigneur, son entraîneur et deviendra son confident, son ami.
Mais lorsque Charley s’aperçoit des mauvais traitements infligés au cheval, son sang ne fait qu’un tour. Pour lui sauver la vie, il décide alors de s’enfuir avec lui. Et les voilà donc partie sur la route du Wyoming, en quête de sa tante dont il a un vague souvenir.
Et tout au long de son chemin, Charley croisera toute sorte de personnages : prêts à l’aider, le dépanner, mais aussi à « l’arnaquer »…
Des évènements dramatiques surviendront, l’anéantissant mais sans jamais le faire douter quant à l’objectif qu’il s’est fixé.
Une très belle histoire, une formidable épopée. Mais aussi une grande leçon de vie, de courage où la volonté et la force jouent un rôle important. Un grand et beau moment de lecture, pendant ces centaines de pages et de kilomètres américains que Willy Vlautin fait parcourir au lecteur, inspiré de son propre vécu. Hâte de voir l’adaptation cinématographique de ce très beau coup de coeur.
Merci à lecteurs.com pour cette belle aventure, découverte dans le cadre d’une lecture commune avec Christine Faura.
Et surtout, n’hésitez pas. Lisez le !
https://littelecture.wordpress.com/2018/07/25/la-route-sauvage-de-willy-vlautin/
COUP DE COEUR
Un road-trip initiatique sombre et surtout courageux.
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Je m'attelle (!) à nouveau à un roman issu de la collection « Terres d'Amérique » que j'apprécie tellement. Encore une fois on se retrouve dans l'Amérique des grands espaces et des « laissés-pour-compte » que le pays a laissé sur le bord de la route.
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J'avoue que je ne suis pas très copine avec les chevaux. Ils me font moyennement peur, me fascinent aussi un petit peu. Donc au vu du résumé parlant de ces équidés, j'ai laissé trainer ce roman dans ma bibliothèque. Puis tout de même intriguée par le succès du film adapté « Lean on Pete » (que je n'ai pas encore vu), je l'ai débuté et plus lâché , lu d'une traite (ce qui est rare actuellement entre toutes les corvées de la rentrée, pfiou!)
Alors, oui, j'ai kiffé énormément !
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L'émouvante histoire de Charley, jeune homme de 15 ans, à la dérive, accompagné d'un cheval, traversant deux Etats hostiles:
Dans l'Oregon, une petite ville poussiéreuse, un été étouffant ; Charley et son père emménagent dans un quartier miteux, voisins d'un hippodrome sur le déclin. le jeune homme désoeuvré va vite se retrouver à travailler pour un vieux propriétaire de chevaux, grincheux et radin. Charley a vraiment besoin d'argent pour survivre. Puis, au fil des jours, apprivoisera un canasson prénommé Lean-On-Pete, un candidat pour l'abattoir. le jeune homme volera ce cheval et partira sur les routes dangereuses sur près de 2000 km. Pour revoir sa tante.
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Un road-trip bouleversant qui nous bringuebale dans des chemins hautement dangereux, vers un inconnu avec un grand I .
De multiples expériences qui vont façonner ce jeune garçon. A travers un système de « débrouille » fascinant qui pourrait servir d'exemple à toute une jeunesse gâtée par la technologie. C'est une leçon de vie et de courage.
Ici, pas de bling-bling, pas de chichis ; ici c'est l'Amérique du désespoir. le récit est si réaliste, les situations sont terribles mais vraisemblables malheureusement. Charley est toujours dans l'instant présent, il doit survivre littéralement (toujours manger, c'est un ado, il a besoin de calories), dormir, se protéger des intentions malveillantes et surtout avancer. Toujours faire plus de kilomètres pour rejoindre son but.
Qu'en-est-il du cheval? Juste à signaler que j'aurais voulu le voir un peu plus longtemps avec Charley. Car la solitude est une bien mauvaise compagne.
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C'est vraiment une très belle lecture. Triste, mais aussi pleine d'espérances pour ce garçon honnête. Un texte précis, sobre et rempli d'une grande humanité. A faire lire d'urgence par nos ados.
Charley, quinze ans est un jeune adolescent qui a été abandonné par sa mère quand il était petit. Désormais, il vit avec son père qui le délaisse, se préoccupant davantage de ses conquêtes féminines. Ils viennent de déménager à Portland dans l'Oregon, car le père a trouvé un nouveau boulot.
C'est l'été, Charley n'a pas encore repris le lycée et il ne connaît personne dans cette ville. Il se débrouille avec le peu d'argent que son père lui laisse pour manger quand il disparaît pendant plusieurs jours. Un jour où il erre dans la ville, il fait la rencontre de Del Montgomery, un éleveur de chevaux de course qui accepte de lui proposer un petit job. Très vite, Charley se rend compte que les chevaux ne sont pas bien traités. Del ne s'intéresse à ces derniers uniquement que s'ils lui rapportent de l'argent.
Quand un cheval ne peut plus courir suite à une blessure, il est directement euthanasié. Les personnes qui gravitent dans ce milieu avertissent Charley qu'il ne doit pas s'attacher aux chevaux. Pourtant, Charley qui souffre de solitude va très vite instaurer une relation avec un cheval se nommant Lean on Pete qui devient son confident.
« La route sauvage » est un roman d'apprentissage bouleversant. C'est un road- trip à travers les grands espaces de l'ouest américain. Charley devra se débrouiller seul pour atteindre son but et faire face à des épreuves difficiles auxquelles peu de jeunes sont confrontés. Il devra faire des choix. Charley fera de nombreuses rencontres, certaines très belles, d'autres moins.
C'est un livre qui ne traite pas uniquement de la relation d'un ado avec un cheval mais qui nous parle de l'adolescence, de la solitude, de la mort, d'amour aussi. Ce jeune homme est très attachant. Le lecteur ressent vite beaucoup d'empathie pour lui, qui n'a pas eu beaucoup de chance dans la vie. C'est un roman qui prend aux tripes et qu'il est difficile de lâcher.
J'ai beaucoup apprécié « La route sauvage » car tous les ingrédients qui le constituent m'ont plu : Un roman initiatique qui se passe dans des grands espaces, la relation avec les chevaux, une écriture sensible et fluide qui fait appel aux émotions du lecteur.
C'est une très belle réussite ! D'ailleurs, le livre a été adapté au cinéma et les critiques sont très bonnes. Un film qu’il me tarde de voir.
Je remercie Le Club des Explorateurs de lecteurs.com et les éditions Albin Michel (collection Terres d’Amérique) pour m’avoir permis de découvrir à la fois le livre et l’auteur dans le cadre d’une lecture commune avec Zabouille.
Portland, Oregon, de nos jours, début de l’été.
Charley Thomson a 15 ans. C’est un adolescent perpétuellement affamé (« Tu n’as pas faim Charley? J’ai toujours faim ») dont l’objectif est de s’entraîner tous les jours afin de pouvoir intégrer l’équipe de football de son nouveau lycée à la rentrée.
A la faveur de son rituel de course à pied, il découvre le « Portland Meadows », hippodrome mythique de la ville et regarde de loin les chevaux.
Mais comme il a faim, il doit trouver de l’argent pour se nourrir, car son père est généralement plus occupé par ses conquêtes féminines que par son obligation de soin envers son garçon. Charley rencontre incidemment Del, un homme lunatique, qui entraîne des chevaux de courses et lui permet de travailler pour lui. Charley va découvrir l’univers des chevaux et se prendre d’amitié pour l’un d’entre eux, Lean on Pete (titre du roman en VO). Lorsque le père de Charley est hospitalisé, le cheval devient le seul confident de l’adolescent. Mais les méthodes de Del pour gagner des courses sont plus que douteuses, et lorsque Lean on Pete montre des signes de faiblesse dans une jambe, Charley comprend que son ami risque de terminer à l’abattoir. Sur un coup de tête, et parce que c’est le seul être qui compte vraiment pour lui, Charley s’enfuit avec le cheval pour retrouver sa tante, qui habite dans le Wyoming. S’ensuit alors une longue route semée de rencontres plus ou moins douloureuses pour le garçon, certains lui venant en aide et d’autres le traitant violemment.
La quatrième de couverture évoque le passage clé du roman de Willy Vlautin qui va faire basculer l’histoire de Charley Thomson. Mais cet épisode ne prend forme qu’à la moitié de l’ouvrage.
L’auteur a lui-même indiqué qu’il avait commencé l’écriture de ce livre lorsqu’il avait compris sa naïveté face à ce qui se passait réellement sur les champs de courses. Et sa volonté de sortir de ce milieu tant aimé par lui et qu’il ne pouvait plus voir de la même façon après l’épisode du cheval qui se casse une patte durant une course.
Et c’est cette naïveté qu’on retrouve chez Charley. C’est un jeune garçon, son rêve, c’est de devenir champion de football, pas d’être jockey ou palefrenier. Au début, son travail est strictement alimentaire et c’est au fil du temps, lorsqu’il se sent très seul, qu’il finit par se lier profondément avec ce cheval. A l’encontre d’ailleurs de ce que lui disent les autres : il ne faut pas s’attacher à un cheval... Mais Charley n’a personne d’autre à aimer près de lui.
La solitude et la violence sont très présentes dans ce livre. Charley doit se débrouiller seul, voler pour se nourrir et s’habiller lorsqu’il ne trouve pas de travail. Rappelons que Charley a 15 ans.
Le livre est écrit de façon documentaire, les faits et rien que les faits relatés par Charley. Et même lorsqu’il dit qu’il pleure, c’est factuel. Il met une distance face aux malheurs qui le touchent. Cette pudeur empêcherait presque le lecteur de ressentir de la compassion pour l’enfant si n’étaient distillés par instant certains de ses souvenirs, joyeux avec sa tante, beaucoup plus violents avec son entourage proche, son père et ses compagnons. Cette pudeur est d’ailleurs une protection mentale pour Charley (et pour le lecteur ?) qui doit survivre coûte que coûte et fait preuve d’un grand courage pour y arriver. On observe d’ailleurs la honte qui le prend lorsqu’il se retrouve obligé de voler pour manger. Lui veut travailler, gagner de quoi se nourrir. Au lieu de cela, il en est bien souvent réduit à finir les plats abandonnés par les gens dans les fast-foods.
Il y a également plusieurs histoires dans ce roman : celle de Charley, bien sûr, puisque c’est lui le narrateur des événements de cet été, mais également celle d’une Amérique distanciée des problèmes sociaux et surtout celle de l’univers des courses hippiques. J’avais déjà lu plusieurs ouvrages (romans de Dick FRANCIS par exemple ou témoignages) sur ce milieu, les dopages, la triche, la folie des paris, la difficile reconversion des jockeys, et on a ici un condensé des thématiques. Et dans la façon d’écrire et les sujets abordés, je trouve un peu de Steinbeck.
L’adaptation cinématographique est sortie cette année, d’où la réédition du livre en France, je ne sais pas si j’irai le voir. Car la distance de l’écrit ne saurait probablement être traduite dans des images. Et j’ai bien peur de succomber à l’émotion face à ce jeune garçon acculé par la vie!
Un très beau livre.
lirelanuitoupas.wordpress.com
La route sauvage est un magnifique voyage et un road trip initiatique captivant. Très vite attaché à Charley, j’ai été prise aux tripes tout du long de son parcours, j’ai vécu son cheminement, ses rencontres avec l’Amérique des laissé pour compte et ses périples avec une émotion toute particulière.
Willy Vlautin choisit, à travers on écriture sans artifices, de nous livrer un roman terriblement humain, à la fois sobre et bouleversât. La route sauvage est un roman sombre qui se révèle plein d’espoir, un roman qui ressemble à un lever de soleil, à cet éclat lumineux qui vient percer une nuit noire bien trop longue.
J’ai adoré ! je suis loin d’oublier Charley qui me donne encore des frissons en écrivant ces lignes..................................
https://libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/willy-vlautin-la-route-sauvage
Charley Thompson, 15 ans vit avec son père à Portland. Ils viennent de s'installer dans cette ville où il ne connait personne. Une mère inconnue et un père à la dérive qui s'absente souvent plusieurs jours, il passe ses journées seul à se balader et faire du sport.
Sans argent pour se nourrir, il cherche un petit boulot. Un jour il passe près du champ de course de la ville et fait la connaissance de Del, un homme caractériel, propriétaire de quelques chevaux qu'il dope pour gagner des courses. Charley se fait embaucher contre quelques dollars, pour s'occuper de ses chevaux.
Un soir, après une violente bagarre, son père est transporté à l'hôpital, et meurt.
Livré à lui-même, il se réfugie dans la sellerie de l'hippodrome délabré.
Son seul ami et confident, est Lean on Pete, un cheval de course usé, destiné à l'abattoir.
Quand il comprend que son ami va être abattu, il s'enfuit avec lui dans une épopée désespérée à la recherche de sa tante qui habite, il ne sait où, dans le Wyoming.
Un voyage de 2000 kilomètres qui ne sera pas de tout repos. Il va aller de rencontres en rencontres, de caravanes délabrées en ranchs abandonnés, de villes en villes, de motels en motels.
Un road-trip émouvant à travers l'Amérique du désespoir, des laissés pour compte, de la mal bouffe et de l'alcool.
Un style intelligemment épuré pour un très beau roman initiatique. Pas un mot de trop, rien de grandiloquent, un réalisme de tous les instants mais de l'émotion à revendre.
Une première rencontre avec Willy Vlautin qui m'a largement convaincue de lire ses autres romans.
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