Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
On l'oublie trop souvent, l'ambition de Beaumarchais en écrivant pour le théâtre n'était pas d'être le continuateur de Molière, mais bien d'être l'auteur grâce auquel le genre sérieux allait s'imposer. Après l'échec de ses premiers drames, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, il s'est illustré dans le genre comique en ressuscitant Rabelais et la franche gaieté, cette gaieté que les règles et la sacro-sainte décence avaient, selon lui, fait disparaître. Il s'est piqué au jeu, au point de subvertir le genre. Dans Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro on le sent qui jubile. Aux représentants de l'orthodoxie théâtrale et du bon goût il adresse même cet avertissement : « n'espérez pas asservir dans ses jeux mon esprit à la règle : il est incorrigible. » Faire rire d'accord, mais sans se soumettre aux règles, et pour mieux faire pleurer ensuite avec La Mère coupable, son ultime pièce, dans laquelle il reprend, en régime sérieux, tous ses thèmes de prédilection. La trilogie espagnole a ainsi pris forme sous le signe de la revanche positive.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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