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Un essai qui pourrait sembler bien aride au premier abord : quel intérêt y a-t-il donc à connaître la propriété des dunes littorales ? C'est pourtant l'occasion de tordre le cou à quelques idées reçues et Bernard Saint-Jours y développe brillamment l'idée d'une gigantesque imposture qui a duré tout au long du XIXe siècle et dure encore.
Comment l'Etat français, sous le premier Empire, sous couvert de fixation des dunes littorales s'est approprié l'ensemble des dunes du littoral gascon qui, jusqu'à la Révolution, appartenaient en commun aux habitants, puis aux communes ? Comment l'Etat français et ses représentants locaux se sont ingéniés, avec une incroyable mauvaise foi, à dénier aux légitimes possesseurs tout droit de récupération des terres spoliées ?
Comment a-t-on pu présenter les populations locales comme ignares et incultes face à l'avancée des sables alors qu'on trouve dès le XIVe siècle des textes précis sur l'emploi des oyats ("gourbets") et des semis de pins pour fixer les dunes littorales ?
Un texte polémique, mais fortement étayé, qui jette une lumière étonnamment choquante sur l'histoire de la « Côte d'Argent » par celui qui reste l'Historien du littoral gascon Bernard Saint-Jours (1844-1938), né à Vieux-Boucau.
Dans sa préface, l'historien J.-J. Taillentou, président de la Société de Borda, complète et replace utilement, dans notre actualité, l'essai de Saint-Jours.
Nouvelle édition remplaçant celle, épuisée, de 2013.
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