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La pourpre et la glèbe : rhétorique des états de la société dans l'Espagne médiévale

Couverture du livre « La pourpre et la glèbe : rhétorique des états de la société dans l'Espagne médiévale » de Vincent Serverat aux éditions Uga Éditions
Résumé:

Les fresques sociales, dites estats du monde, renvoient à l'univers mental du Moyen Âge, avec sa dialectique entre l'astreinte du groupe et l'essor de l'individu.
Cet ouvrage propose un " état des lieux " en domaine hispanique, embrassant neuf siècles (600-1500) et trois aires culturelles... Voir plus

Les fresques sociales, dites estats du monde, renvoient à l'univers mental du Moyen Âge, avec sa dialectique entre l'astreinte du groupe et l'essor de l'individu.
Cet ouvrage propose un " état des lieux " en domaine hispanique, embrassant neuf siècles (600-1500) et trois aires culturelles (Castille, Catalogne, Portugal), soit un corpus de quelque 400 textes. A l'encontre de ceux qui voient dans ces textes un miroir fidèle de la société médiévale, l'ouvrage est novateur par son approche résolument rhétorique. C'est en dégageant, dans une première partie, les lois qui organisent le discours sur les estats que l'auteur mobilise ce corpus foisonnant au service des historiens.
Dans la seconde partie de l'ouvrage, l'auteur s'intéresse surtout aux récits fictionnels dits " uni subjectifs ", ceux où un seul et même personnage endosse tour à tour plusieurs rôles sociaux. En effet, on a prétendu y voir une ébauche du roman picaresque, ce qui justifie l'analyse minutieuse qui en est faite à partir d'échantillons tirés de Berceo, de Don Juan Manuel, de l'Archiprêtre de Hita et du marquis de Villena, autour d'une typologie narrative comportant quatre récits types fondamentaux.

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