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Un ancien professeur d'université erre en compagnie de ses petits-enfants, revêtus de peaux de bêtes, dans un paysage désolé.
Celui de la baie de San Francisco, ravagée soixante ans auparavant par un terrible fléau. Nous sommes en 2013. Quelques hordes subsistent, et de rares survivants tentent de raconter le monde d'avant à des enfants qui ne savent même pas compter. La seule issue est de reprendre depuis les commencements la marche vers la civilisation perdue. Jack London met toute sa puissance d'évocation au service de ce récit d'apocalypse, offrant de ces grandes peurs qui ravagent le monde une vision terrible - et quasi prophétique - et inscrivant de fait sa peste écarlate dans la lignée des fléaux bibliques, des terreurs millénaristes.
Un texte qui prend dès lors une étonnante et inquiétante modernité.
Petit livre de 90 pages paru en 1912 que l'on pourrait qualifier d'anticipation. En effet, il va nous raconter en 2073 ce qu'était la société avant l'épidémie de peste qui a ravagé le monde en 2013.
Un homme âgé qui a connu le monde avant cette tragédie va tenter d'expliquer à ses petits enfants la civilisation d'avant. Mais ceux-ci ont du mal à l'imaginer car toute trace de l'évolution de l'homme a disparu ; seuls les besoins primaires sont assurés et de manière archaïque comme si le monde était retourné à l'époque néanderthalienne.
Ce roman écrit en 1912 et publié en 1920 est malheureusement d'actualité. cependant il est porteur d'espoir car l'humanité a survécu même si pour cela elle doit repartir du point de départ même si son développement est plus lent que celui de la faune et de la flore.
Jack London évoque les maux de l'humanité : surpopulation, écart de richesse, la surabondance de biens, la question de l'argent, qui font oublier l'essentiel. Ce roman amène donc à réfléchir sur nos choix de vie et sur chacun d'entre nous peut faire à son niveau pour améliorer le vivre ensemble.
https://quandsylit.over-blog.com/2024/01/la-peste-ecarlate-jack-london.html
Tout petit roman ou grande nouvelle écrite par Jack London en 1912, La peste écarlate narre la vie de l'homme après l'homme.
Un vieux grand-père de 87 ans, miraculé, raconte à ses petits-enfants ce qu'était le monde 60 auparavant, en 2012-2013, avant qu'une maladie tombée d'on ne sait où ait décimé la race humaine. Un petit air de ce que l'on connaît depuis quelques mois n'est absolument pas fortuit.
Ce récit d'anticipation et aux airs de monde post-apocalyptique, certes quelque peu suranné dans sa forme, prend davantage de sens à la lectrice de 2020 que je suis. Je l'aurais juste trouvé divertissant et un poil naïf et exagéré si je l'avais lu il n'y a encore que deux ou trois ans. Encore une fois, il faut regarder du côté des auteurs classiques qui nous mettaient déjà en garde sur ce que l'homme fait à l'homme et surtout à notre planète. Comme quoi l'écologie et tout le reste, ce n'est pas un combat récent, bien au contraire (et oui, vous pouvez vous aussi me trouver un poil naïve).
Ce récit m'a fait penser à mon premier devoir de philo en Terminale, "La nature nous fait-elle violence ?". Et bien non elle ne fait que reprendre ses droits et nous ne prenons décidément pas en compte ses multiples avertissements.
L'Apocalypse selon Jack London !
Incroyable de redécouvrir ce grand auteur, adulé ( je voue un culte à Martin Eden, un des plus beaux livres qu'il m'ait été donné de lire ), au travers d'une nouvelle d'anticipation.
Ça démarre comme La Route de Cormac McCarthy avec l'errance de deux personnages, un vieux monsieur accompagné de son petit-fils, en 2073 dans un monde ravagé par la peste écarlate qui a quasi éradiqué toute vie humaine sur Terre 60 ans auparavant.
Rapidement, on retrouve la patte London dans la façon d'aborder ces événements, un formidable conteur : nous découvrons ce nouveau monde à travers le récit du seul survivant qui a connu l'ancien monde, le civilisé, le technologique, le lettré. Il en fait le récit à ces petits-fils sauvageons et c'est à travers leurs oreilles et leurs yeux que nous aussi découvrons ce qui est arrivé. Tout est simple et fluide.
La thématique de la nature est bien là. le fléau a totalement bouleversé l'ordre naturel, le monde est revenu à l'état sauvage. Les animaux se sont parfaitement adaptés à ce nouvel état et on reprit d'une certaine façon le pouvoir sur les hommes qui vivent comme des néo-préhistoriques.
Le récit prend également une tournure plus politique, plus moralisatrice comme dans Martin Eden, avec beaucoup de douceur. L'humanité est réduite à quelques hordes néo-préhistoriques, sillonnant des villages en ruine et des campagnes à l'abandon. le redémarrage de l'humanité est laborieux. La solitude du grand-père est magnifiquement présentée dans ce monde qui a perdu l'usage de l'écriture et de la lecture. Dans ce constat pessimiste, reste cette image lumineuse de la grotte-trésor emplie de livres et d'instructions pour alphabétiser le monde. Candide mais tellement puissant.
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