8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé.
Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ?
Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde...
Si l'idée de départ peut paraître séduisante, EM Schmitt la réduit comme à son habitude à une suite de poncifs sur le principe de " ce qu'il serait advenu si...". Si Adolf ne devenait pas le monstre Hitler, adoptait dans une vie parallèle une carrière de peintre ? Que dire de la rocambolesque rencontre avec Freud, qui vire au ridicule caricatural puisque l'auteur nous livre une parodie de psychanalyse qui expliquerai les fondements des névroses ( réelles ou fictives, rien n'est prouvé) du dictateur.Et s'il n'y avait que cela....sa haine des juifs ? Son rapport aux femmes ? Sa vénération pour l'Allemagne ?.... Schmitt à une théorie sur tout
Je passe définitivement mon tour sur cet auteur....
C'est l'effet papillon ... petite cause, grande conséquence ... Pourtant jolie comme expression
Petite chose, dégât immense ... E.E.Schmitt imagine l'Histoire si Hitler avait été reçu à l'école des beaux-arts. Nous suivons donc, en chapitre alterné, le vrai Hitler ( la Vraie Histoire) et l'autre, celui qui a réussi (ce qu'aurait été l'Histoire). C'est vachement intéressant car cela nous oblige à nous interroger sur la part de notre autre ...
J'ai trouvé la plume de l'auteur très intelligente ! Je n'ose imaginer le travail de recherche derrière tout ça ... Excellent moment de lecture !
Ainsi en est-il du 08 octobre 1908 selon Éric-Emmanuel Schmitt : recalé ce jour-là par d'intransigeants censeurs de l'École des Beaux-Arts de Vienne, le candidat Adolf Hitler va s'acheminer vers une existence pétrie de ressentiment, de refus de compassion mâtiné d'une folle soif du pouvoir. Chacun en connaît les conséquences historiques : la Seconde Guerre mondiale, le nazisme, les camps de concentration, le génocide, deux bombes atomiques, cinquante-cinq millions de morts... Mais que se serait-il passé, qu'aurait-il donc pu advenir, si au contraire Hitler avait été reçu aux Beaux-Arts comme apprenti peintre méritant ? À partir de cette question, de cette infime infinie possibilité, bascule L Histoire dans son entier. S'ouvrent le doute, l'espoir, l'incertitude. L'imaginaire surtout, en la matière de cet étonnant roman.
Ce livre est fascinant, cela m'a permis de voir les deux faces d'un événement : si Adolf HITLER aurait été reçu à l'École des Beaux-Arts de Vienne, et la réalité qu'il n'a pas été acceptée à cette grande école et ce qui as engendré la tragédie de l'histoire.
Cet audio parle beaucoup d'arts et d'amitié de ce côté, c'était réellement intéressant, je connaissais très peu la vie de cet ignoble individu, mais parfois, il faut approfondir le vécu d'un personnage pour mieux appréhender ce qu'il a fait subir au monde.
Cette écoute a été un gros coup de coeur, c'est vraiment très documenté, et j'aime beaucoup cette idée tellement originale de connaître l'histoire d'un personnage par rapport à un fait qui ait eu lieu ou pas.
J'aime beaucoup l'historique, tout ce qui se passe pendant cette période est vraiment passionnant, car malgré tous les écrits, on ne sait pas vraiment ce qui s'est passé, je suis avide de savoir sur cette partie dramatique.
Et être immergé dans le cerveau de cet homme est une aventure extraordinaire que j'ai adoré faire en audio, après si un jour je trouve le livre papier pourquoi pas le lire, car j'ai tellement aimé cette façon de raconter le parcours de cet humain de deux manières que je ne résisterais pas à le lire d'une autre façon.
Et ce que j'ai préférée, c'est de comprendre le bien et le mal de ce personnage historique qui as tant de tragédie, mais il y a de bons côtés, des valeurs humaines que je pouvais déceler et toute cette histoire d'amitié autour de l'art.
Discerner aussi son évolution pour en arriver aux événements qu'on connaît, était tellement pertinent.
Encore une très belle expérience en audio.
Lien : HTTPS://WWW.NATHLIVRES.FR/L/..
Je suis une inconditionnelle de Mr Schmitt et ce livre est comme les autres, formidable. Quelle idée d'imaginer ce qu'aurait pu être Hitler si !. C'est passionnant et toujours très bien écrit.
C'est un livre qui a marqué un réel virage dans ma réflexion sur le bien et le mal lors de mes années lycées. Eric-Emmanuel Schmidt dépeint justement un autre possible, une histoire parallèle d'un Hitler accepté aux beaux arts.
La morale finale, A. Hitlter n'était pas un monstre MAIS un être humain et c'est cela qui dérange, c'est cela qui interpelle sur la capacité de notre espèce à réaliser de telles atrocités.
Chacun porte ses failles et ses forces, se développe dans un environnement propice à nourrir les unes ou les autres et de ce fait, à construire l'adulte que nous devenons.
Ce livre, je l’ai lu il y a longtemps, mais il laisse des traces. Pendant qu’on le lit, déjà, on est en permanence entre deux chaises. Peut-on, ou ne peut-on pas, éprouver une certaine empathie pour A. Hitler, dans ces débuts douloureux ? Peut-on ressentir de l’agacement à découvrir certains comportements prétentieux de cet Adolf H. qui ne fait pourtant de mal à personne ?
La construction même du livre est discutable. Pour pratiquement n’importe quel autre sujet, j’aurais sans doute trouvé que cette construction, faite de la superposition des deux histoires, est un peu lourde et tourne parfois à l’exercice de style.
Mais tout cela n’a aucune importance. Car ce livre est pour moi important. Et peut être encore plus en ce moment. Non pas pour faire de parallèles faciles et oiseux. Non, juste pour se remettre en mémoire ce qu’Eric-Emmanuel Schmitt indique dans son Journal de « La part de l’autre » : celui que l’on nous présente souvent comme un « monstre » était d’abord et avant tout un homme. Un homme, comme vous et moi. Et il est trop facile, en traitant Hitler de monstre, de sous-entendre qu’il ne fait pas partie du même groupe humain que nous. Hitler était un homme, avec sa part d’ombre, comme nous tous. Qu’il ait quitté la route, qu’il ait sombré dans ce que l’on sait, ce n’était pas une fatalité.
Attention, il ne s’agit évidemment pas de l’absoudre, bien au contraire. Il a fait ses choix, et il en est comptable, naturellement. Mais chacun de nous a sa propre part d’ombre. Et tous nous pouvons, plus ou moins gravement, basculer. Le risque de basculer est inscrit dans la nature humaine. Et c’est la raison pour laquelle il faut, toujours, à chaque moment, sans faiblir, rester vigilant.
J'ai vraiment adoré lire ce livre. Très prenant du début à la fin, je n'ai pas su m'arrêter.
Ce double portrait que nous livre Eric-Emmanuel SCHMITT sur Hirler est à couper le souffle. Véritable double personnalités, les deux faces d'un même homme réunies en un roman bouleversant. J'ai ris, pleuré et été révoltée en lisant ce livre. Certains passages sont vraiment apocalyptique, d'autres dignes d'un romantisque du 19e siècle. Il fallait oser intégrer cette double interprétations ! Bravo.
J'ai apprécié la version romanesque d'un fait historique comme celui-ci. Une déshumanisation totale d'une part et de l'autre, un attachement envers ce personnage perdu dans sa propre peur de la vie.
C'est incontestablement mon ouvrage (pour le moment bien sûr) que j'ai préféré de l'auteur qui fait partit intégrante de mon top 10 !
Je le conseille aux âmes en quête de vérité. Merci à mon amie pour m'avoir offert ce livre qui, sans aucun doute est à lire et à relire !
https://dubonheurdelire.wordpress.com/2018/12/26/la-part-de-lautre-deric-emmanuel-schmitt-ou-comment-le-destin-se-joue-en-une-minute/
Que serait devenu le Monde si Hitler n'avait pas été recalé au concours d'entrée des Beaux-Arts? Tel est le point de départ de ce roman :
"Ainsi en est-il du 08 octobre 1908 selon Éric-Emmanuel Schmitt : recalé ce jour-là par d'intransigeants censeurs de l'École des Beaux-Arts de Vienne, le candidat Adolf Hitler va s'acheminer vers une existence pétrie de ressentiment, de refus de compassion mâtiné d'une folle soif du pouvoir. Chacun en connaît les conséquences historiques : la Seconde Guerre mondiale, le nazisme, les camps de concentration, le génocide, deux bombes atomiques, cinquante cinq millions de morts… Mais que se serait-il passé, qu'aurait-il donc pu advenir, si au contraire Hitler avait été reçu aux Beaux-Arts comme apprenti peintre méritant ? À partir de cette question, de cette infime infinie possibilité, bascule l'Histoire dans son entier. S'ouvrent le doute, l'espoir, l'incertitude. "
Pendant plus de 400 pages se tiennent en parallèle les deux vies, celle d'Hitler - que l'on connaît malheureusement - et celle d'Adolf H. - le double hypothétique, le peintre. L'idée de départ est intéressante : montrer comment en une minute peut se jouer le destin d'un homme mais aussi d'un monde et ainsi lier l'histoire à l'Histoire. Cependant, l'alternance continue entre les deux vies a un effet un peu lassant et je dois avouer que ma lecture - malgré une écriture que je trouve intéressante- a été laborieuse et j'ai apprécié quand seule l'histoire d'Adolf H. devient le cœur du récit d'Eric-Emmanuel Schmitt (et je remercie l'auteur de ne pas avoir fini son roman sur Hitler mais bien sur Adolf H.)
Dans la partie sur Hitler, j'ai également apprécié les analyses que l'auteur a menées sur le personnage historique et dont il fait part dans le journal qui est en annexe après le roman. Toutes les rumeurs sur la sexualité, la généalogie juive, etc. sont mises à mal par un portrait finement dessiné et analysé de ce personnage.
En résumé : une point de départ original et intéressant mais la construction était à mon goût un peu trop répétitive.
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