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La négresse de paradis

Couverture du livre « La négresse de paradis » de Hubert Gerbeau aux éditions Les Indes Savantes
Résumé:

Après avoir lu le manuscrit du roman La Négresse de paradis, J M G Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008, a écrit à l'auteur : " Le thème de l'esclavage est crucial, et vous le traitez avec originalité (...). L'alternance des voix donne une force musicale à votre livre, dont j'aime aussi la... Voir plus

Après avoir lu le manuscrit du roman La Négresse de paradis, J M G Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008, a écrit à l'auteur : " Le thème de l'esclavage est crucial, et vous le traitez avec originalité (...). L'alternance des voix donne une force musicale à votre livre, dont j'aime aussi la langue puissante et inventive. Par instants l'on se sent transporté au théâtre. (...) J'attends avec impatience de lire la suite de ce que vous écrirez ". Ce roman de cruauté, d'amour et d'aventures a pour cadre l'île Bourbon du XVIIIe siècle. Le point de départ en est le carnet secret et la chronique officielle rédigés par un Lazariste. Seuls quelques lambeaux de ces documents, conservés dans un grenier de Bourbon, ont été retrouvés. Ils figurent ici, en contrepoint de l'histoire du Conseiller de Fontpuisaye qui vit en famille sur une plantation cultivée par des esclaves que Puy Cochon, un jeune régisseur, est chargé de faire travailler. Dans les hauteurs de l'île sont fixés des marrons, esclaves révoltés qui, lors de leurs contacts avec les habitants de la plantation, terrifient les uns, fascinent les autres. Le titre du roman rend hommage à la beauté d'une somptueuse enfant livrée aux caprices de l'adolescence, le temps de devenir adulte. Comme un oiseau de paradis, elle promène son insolence parmi ceux de son monde et ceux du monde qui lui est interdit. Oiseau parmi les habitants d'un paradis insulaire que les premiers Européens qui y abordèrent aimèrent tant qu'ils le baptisèrent Isle d'Eden. Recruté, l'année de ses vingt ans, dans la Mission d'Étude et d'Aménagement du Niger, H Gerbeau a, depuis cette époque, consacré l'essentiel de ses travaux à l'esclavage et à ses suites. Poète et romancier, il est aussi universitaire, agrégé d'histoire et docteur d'État. Le Comité pour la Mémoire de l'Esclavage, présidé par Maryse Condé, lui a attribué à l'unanimité le prix 2005 pour sa thèse intitulée L'esclavage et son ombre. L'île Bourbon aux XIXe et XXe siècles.

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