Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
L'amitié de deux cousines dans le Japon des années 1970. Mina et Tomoko ont douze ans. L'une est passionnée de littérature, a un père d'origine allemande et se déplace à dos d'hippopotame. L'autre découvre ainsi l'empreinte de la lointaine Europe et le regard pour elle si particulier de ceux qui viennent d'ailleurs.
Frais et lumineux comme un jardin après la pluie, voici un petit roman qui fait du bien, touchant, amusant mais avec ses zones d'ombre et la fugacité de l'enfance.
Dans La marche de Mina, Tomoko, devenue adulte, nous raconte l'année qu'elle a passé chez son oncle et sa tante, en 1972 ; une année inoubliable, riche d'expériences qui la marqueront à jamais : la connaissance d'une famille qu'elle n'avait jamais fréquentée, riche et excentrique de premier abord, mais terriblement attachante ; la fin de l'enfance et de ses illusions ; le sacrifice et le deuil ; la découverte du monde situé à l'extérieur du Japon à travers le métissage, la cuisine, la littérature, la retransmission des Jeux olympiques et les récits de "grand-mère" Rosa...
J'ai adoré les personnages, touchants avec leurs failles et leurs histoires. J'ai adoré les thèmes abordés, que l'on perçoit à travers les yeux d'une toute jeune fille. Enfin, j'ai adoré l'ambiance poétique et nostalgique qui se dégage de l'histoire. Yoko Ogawa a réussi à me charmer avec son style paisible et délicat dès les premiers mots, je me suis laissée porter par le récit en suivant le rythme lent de l'hippopotame Pochiko. Les chapitres sont courts, nous assistons à quelques tranches de vie entrecoupées de souvenirs et de récits imaginés par la petite Mina à partir d'illustrations de boîtes d'allumettes.
Bien qu'il ne soit pas triste ce roman m'a souvent émue aux larmes, il a ce parfum de période heureuse à laquelle on pense avec bonheur et nostalgie pour se ressourcer. Une très belle découverte, que je vous recommande chaleureusement.
J’avais à nouveau envie de lire une œuvre japonaise, je me suis donc lancée et ai terminé la Marche de Mina de Yoko Ogawa en une petite semaine. J’ai un peu été déçu, je m’attendais à bien autre chose. Ce n’est pas qu’il n’était pas bien, c’est qu’il était loin d’être comme bon nombre de livre nippon que j’avais lu. Si on ne m’avait pas dit que c’était un livre japonais, j’aurai juré qu’il était plutôt québécois. J’ai trouvé que la façon d’écrire de l’auteure était très proche de celle de Lucy Maud Montgomery, avec bien sûr un côté un peu plus moderne vue que l’histoire se déroule en 1972 et avec une atmosphère quand même nettement moins fraîche, on sent que l’auteure a essayé, mais en vain. De plus, j’ai trouvé que ça aurait pu être un super livre, mais c’est resté trop superficiel: on a les événements, un bout de ce que la narratrice ressent, mais ça reste très vague, aucune vraie plongée dans l’univers de la protagoniste. Pas une fois j’ai eu l’impression d’être dans l’histoire, dans sa vie, de vivre au milieu de cette famille… Au final, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais je ne peux pas non plus dire que j’ai apprécié, mon avis sur le livre est aussi superficiel que le bouquin en lui-même. Il manque quelque chose pour qu’il soit vraiment bien.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...