Bella Rossa a vingt ans, une beauté sauvage, des cheveux flamboyants, une poitrine généreuse et un tempérament bien trempé. Heureusement ! Car chez elle, à Maussad-Vallée, la vie n'a été qu'une suite de calamités. Bella Rossa rêve de fortune, de bonheur, et veut découvrir le continent. Elle espère aussi retrouver sa mère qui, quinze ans plus tôt, l'a laissée seule avec son père. Aussi, quand la guerre arrive à Maussad-Vallée, Bella Rossa décide-t-elle d'atteler les vaches à la vieille charrette à foin, puis d'y embarquer son père et toute la quincaillerie qu'elle a accumulée au fil des années pour la vendre afin de subsister.
Ce qu'elle ignore, c'est qu'en chemin elle fera la connaissance du sergent Modrzejewski, et que son amour pour lui sera à la fois un miracle et la pire des calamités.
Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle manquera de mourir à cause d'une pépite de plomb et que, plus tard, une autre pépite changera sa vie.
Ce qu'elle ignore, c'est qu'il existe des pépites plus précieuses que celles des chercheurs d'or...
Je viens de finir ce merveilleux petit livre, 1ère lecture dans le cadre du Grand prix des lecteurs 2023 POCKET
Incroyablement et trrrrrrès agréablement surprise, à plus d’un titre: mon dernier Pocket remonte à loin, pourtant si «léger», parfait à glisser dans la poche d’un manteau -je l’ai dévoré dans le métro lors de mon dernier séjour parisien-
Format et tarif top aussi pour lire un roman qui nous aurait échappé quelques années auparavant, ou en l’occurrence se laisser surprendre par un titre ou une couverture plaisants…
Je ne connaissais pas du tout cette autrice Anne-Laure Bondoux; je recommande à tous «La magnifique» édité par Bayard jeunesse en 2018.
C’est un livre à offrir à tous ceux qui disent ne pas aimer lire.
Et mes nièces fans des BD «Adele» vraiment mortelles -entre 2 lectures imposées par le collège- vont l’adorer aussi !
Un personnage attachant, comme toutes les rencontres que Bella Rossa fera lors d’un périple à travers le grand ouest américain, au temps de nos petits Playmobil soldats bleus en guerre contre les Indiens, vous souvenez-vous ?
Croisant des Chercheurs d’or et la misère aussi, en carriole déglinguée…
Vous l’aimerez pour son courage à toute épreuve, une force de la nature cette jeune femme, un modèle de volonté et de ténacité.
drôle et poignant la page suivante, plein de surprises, sans rien dévoiler, elle aurait inventé un objet tellement familier aujourd’hui, au pays du jeans mais évidemment se fera piquer l’idée par d’autres qui feront fortune avec… grrrr
Mais on aimera aussi ces injustices, autant de rebondissements pour gagner, c’est le mot, une situation encore plus jouissive, et ses amours toujours plus sincères…
Vous l’aimerez vous aussi,
A n’en pas douter, ce qui pourrait être votre premier coup de coeur de l’année 2023,
Bonne lecture à tous !
C'est une totale découverte pour moi, je ne connaissais pas du tout cette autrice et ce livre. Je ne l'avais pas vu passer lors de sa sortie en grand format, sans doute parce qu'il est paru en section jeunesse des éditions Bayard. Je trouve d'ailleurs que c'est loin d'être une lecture jeunesse, pour moi, ce roman est plus pour un lectorat adulte. J'ai passé un bon moment avec ce livre.
J'ai donc fait la connaissance de Bella Rossa, une jeune femme de vingt ans, à la flamboyante chevelure rousse. Son caractère correspond à sa couleur de cheveux, elle a un fort tempérament, ne mâche pas ses mots, ne se laisse pas faire. Elle vit dans une ferme dans l'ouest américain, avec son père handicapé, sa mère a quitté le foyer pendant sa jeunesse. Tout cela a forgé le tempérament de Bella, qui a en plus une poitrine très opulente qui attire les hommes. Elle sait exploiter ce charme à son intérêt. Quand la guerre arrive aux portes de leur ranch, Bella décide de partir. Elle embarque son père dans le chariot à foin qu'elle transforme en charrette et en lieu de vie.
On va les suivre sur les routes de l'ouest américain, au pas des vaches tirant la cariole. Bella décide de profiter de leur voyage pour faire des affaires et vendre du bric à brac. Bella, avec ce voyage, part aussi à la recherche de sa mère qu'elle n'est pas du tout sûre de retrouver. Elle va vivre bien des aventures, la plus grande sera sûrement sa rencontre avec un homme dont elle va tomber amoureuse. Cet homme est lui aussi infirme, à croire que Bella les attire. Elle vivra de grosses épreuves, qui lui feront voir la vie autrement. Sa force de caractère lui permettra toujours de rebondir, de passer outre. Elle m'a épatée plus d'une fois, elle a une force de résilience incroyable.
J'ai beaucoup aimé faire ce voyage avec Bella, son père et son amoureux, à travers l'ouest américain, à la fin du 19ème siècle, une période où les progrès commencent à changer la vie de tous. Et Bella va s'adapter à tout cela, elle a vraiment une façon de voir le monde très malléable. Tout cela est très bien décrit par l'autrice. J'ai beaucoup aimé sa façon de décrire les paysages, ainsi que les personnages. Elle a donné beaucoup de densité, de profondeur. Elle a une écriture très cinématographique, j'ai très bien réussi à imaginer les scènes, les personnes, comme si j'y étais. J'ai eu l'impression tout le long d'être dans le charriot aux cotés de Bella. C'est un très beau road-trip à travers les plaines américaines, celles désertes et sauvages.
Je me suis attachée très vite à Bella, elle m'a tout de suite séduite avec son caractère. Les femmes fortes étaient rares à cette époque où elles devaient plutôt rester sagement aux fourneaux. Et j'aime lire des histoires avec de tels personnages. La narration à la troisième personne ne m'a pas empêchée de m'attacher à Bella, cela m'a permis de garder une certaine distance avec elle, de ne pas me mettre trop à sa place. Et vu son vécu, c'est plutôt le bienvenu. J'ai donc fait un très chouette voyage en sa compagnie. Les hommes sont bien sûr présents, mais ce n'est vraiment pas eux qui restent le plus en tête quand on a fini le livre. Par contre, je me souviendrai longtemps de Bella, de ses aventures.
J'ai beaucoup aimé cette lecture et le style de l'autrice. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en commençant ce livre et je suis bien contente de ce que j'y ai trouvé. Le style de l'autrice est très fluide, elle a su m'embarquer dans l'aventure de Bella, de la rendre captivante, tout en ménageant des moments drôles avec un humour décapant de la part de Bella, qui fait du bien pour détendre lorsqu'il y a un peu de tension.
J'ai passé un très bon moment, je suis contente d'avoir découvert Anne-Laure Bondoux que je lirai à nouveau avec grand plaisir. J'ai vu que j'avais dans ma PAL un autre de ses romans, "Et je danse aussi" qu'elle a coécrit avec Jean-Claude Mourlevat. Je vous conseille donc ce roman, si vous ne le connaissez pas encore.
L'histoire de La Magnifique nous transporte dans l'Amérique au temps de la ruée vers l'or, entre l'Est et l'Ouest. L'auteur nous raconte la vie, le voyage d'une héroïne hors du commun, d'une femme forte et magnifique. Bella Rossa est belle, attire le regard et le désir des hommes avec son imposante poitrine. Mais, elle sait se défendre grâce à un caractère aussi flamboyant que sa crinière et un courage qui force l'admiration. Et on suit son voyage avec les deux hommes de sa vie : son père, son amoureux qui la décevra mais dont elle s'accommodera. Les chapitres défilent, riches en rencontres, en découverte, à bord de cette cariole, avec ces colporteurs qui vivent avant tout dans la misère.
L'auteur maitrise fort bien l'art du récit. On ne voit pas les pages défiler, happé par les aventures de Bella Rossa et de ses compagnons d'infortune. Cela m'a fait penser parfois à un roman picaresque même si l'amour ici tient toute sa place.
L’histoire est celle de Bella Rossa, une magnifique jeune femme à la chevelure rousse et à la poitrine opulente, qui vit dans une ferme avec son père paralytique. Les journées se suivent et se ressemblent : tandis que la fille se démène, le père boit et aboie des ordres et des injures. Le duo a dû trouver ses marques après le départ soudain de la mère et épouse il y a quinze ans de cela. De cette vie désastreuse, marquée par l’abandon, la rudesse, mais aussi le déferlement des éléments naturels, Bella Rossa a tiré sa force de caractère : elle ne semble craindre personne, et surtout pas la guerre qui arrive sur leurs terres et la pousse à prendre une décision radicale. Elle ira vers l’ouest, avec sa carriole chargée d’articles de quincaillerie et de son vieux père, prête à découvrir le monde et à affronter les obstacles qui se dresseront sur son chemin.
C’est un roman dont j’ai globalement apprécié la lecture mais qui m’a déstabilisée à plus d’un titre. D’abord, parce que, malgré la quatrième de couverture, je ne savais pas réellement à quoi m’attendre ; ensuite, parce que je connais un peu la plume d’Anne-Laure Bondoux et il est vrai que, même si j’ai trouvé ce roman très bien écrit, j’ai été moins séduite que d’habitude ; enfin, parce que j’ai appris que ce roman avait initialement été publié dans la collection Millezime de Bayard Jeunesse, choix que je trouve à la fois audacieux et étrange. La Magnifique m’a intéressée pour ses personnages qui sont quasiment tous des antihéros : le père paralytique et le soldat amputé dont Bella Rossa tombera amoureuse affichent physiquement ce que la jeune femme porte à l’intérieur d’elle-même, ce creux dans la poitrine, ce vide laissé par le départ de sa mère qu’elle espère retrouver un jour. J’ai apprécié la force de caractère de Bella Rossa, son ingéniosité, son féminisme qui souffre aussi parfois de sa sensibilité, ainsi que le petit côté « roadmovie » de ce récit qui multiplie les aventures et les rencontres. Je ne sais pas trop ce qu’il me restera de cette lecture dans quelque temps, mais elle m'a en tout cas m’a donné envie de poursuivre ma découverte d’Anne-Laure Bondoux.
"Chaque matin, Bella Rossa se réveillait en se demandant quelle nouvelle calamité allait lui tomber dessus". Un nouveau jour se lève sur la chevelure de feu de Bella Rossa, vingt ans, d'un tempérament aussi de feu comme sa crinière rousse flamboyante et surtout sur sa poitrine hors normes qui attire beaucoup les regards. Poitrine qui lui a déjà valu quelques calamités dans son entourage. Bella Rossa vit seule avec son père handicapé et un peu beaucoup porté sur la bouteille. Alors que la guerre approche de leurs terres, Bella Rossa décide que c'est le moment pour tout abandonner et partir dans sa carriole remplie de casserole et autres ustensiles, sans oubli son fichu père. L'aventure commence..
La vieille charrette à foin, transformée en quincaillerie ambulante, part sur les routes de l'Ouest américain. Belle Rossa compte faire fortune en vendant sa marmaille, mais surtout retrouver sa mère qui l'a abandonnée petite aux mains d'un père trop cogneur. Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille, Bella Rossa va devoir braver beaucoup de danger, de gens malintentionnés, des villes hors du commun.. Bella Rossa va surtout rencontrer un très grand imprévu sur sa route : l'amour !
C'est une lecture bingo ! Rien attendre d'un livre et y découvrir une vraie petite pépite ! A la poursuite d'un véritable parcours initiatique, Bella Rossa ensorcelle son lecteur. Comment ne pas être admiratif pour cette jeune femme au tempérament d'aventurière, telle une femme hors du commun, elle casse les codes dans un far-west commandé par des hommes. Le courage fait partie de ses points forts, un peu naïf pour son jeune âge mais une repartie rempli d'humour grâce à son franc-parler. Et alors son père, insupportable pour elle, mais un délice pour le lecteur, un personnage qu'on ne peut oublier tellement il est humoristique.
Bella Rossa est un très beau portrait de femme, qu'on garde dans un coin de sa tête quand le roman est fermé. Complètement cinématographique, Anne-Laure Bondoux livre un roman à haut potentiel, à la découverte de l'ouest, entre chercheurs d'or, peaux rouges et océan a perte de vue. Un road-trip qui déménage à la Calamity Jane !
Ambiance western pour ce roman qui décoiffe !
Ça déménage dans cette histoire façon road trip avec des personnages hauts en couleurs et qu'on n'aimerait pas côtoyer tous les jours ! J'ai aimé la détermination de Bella Rossa dans cette histoire pleine de rebondissements.
De cette autrice, je connaissais "Et je danse aussi" (écrit avec Jean-Claude Mourlevat) et j'ai été agréablement surprise.
J’ai découvert Anne-Laure Bondoux il y a quelques années déjà. D’elle, j’ai lu Et je danse aussi et sa suite, Oh Happy Day (écrits avec Jean-Claude Mourlevat) puis, Valentine ou la belle saison. J’ai adoré tous ces romans, alors, quand je suis tombée sur La Magnifique, je l’ai lu sans hésiter !
Dès les premières lignes, j’ai senti que ce roman serait différent des autres, à des années-lumière de l’univers « habituel » de l’écrivaine. J’ai ressenti un mélange de dépaysement et de surprise, si bien que j’ignorais si ce roman me plairait. J’ai alors poursuivi ma lecture sans attente particulière, en faisant confiance à Anne-Laure Bondoux.
Mais alors de quoi parle ce roman ? L’histoire se déroule dans l’Ouest Américain. Bella Rossa, vingt ans, en est l’héroïne. Il s’agit d’une jolie jeune femme à la crinière rousse indomptable et qui possède des attributs beaucoup trop généreux. Si bien qu’ils lui attirent des ennuis auprès des hommes du village ne sachant pas se tenir. Il faut dire que la vie de Bella Rossa n’a rien d’un conte de fée. Elle travaille dur toute la sainte journée et doit s’occuper de son père, alcoolique et diminué qui ne fait que lui balancer des insanités à la figure. Bella Rossa cumule les calamités : invasions de sauterelles, coulées de boue, sécheresse, famine, violences… Alors un beau jour, elle décide de partir avec la charrette qu’elle a fabriquée, un cheval qui s’est perdu sur ses terres, toute la camelote amassée qu’elle espère vendre de village en village et son vieux père ingrat et dégoûtant. Ce que la belle n’avait pas prévu, c’était de tomber amoureuse en chemin : une nouvelle calamité s’abat sur elle !
Vous l’aurez compris, ce récit est un véritable OVNI, bien différent de mes lectures habituelles et c’est pour cela que j’ai adoré. Bella Rossa est une femme forte qui ne se laissera pas marcher sur les pieds. J’ai adoré sa répartie, les nombreux tours qu’elle a dans son sac, son courage épatant mais aussi son côté un peu naïf lié à son jeune âge et ses faiblesses, car oui, elle en a ! J’ai aussi aimé l’humour, très présent ainsi que les rebondissements. On ne devine jamais à l’avance où Anne-Laure Bondoux va nous emmener !
Ce roman est un vrai road-trip dans l’Ouest Américain. Si vous aimez les héroïnes atypiques, les saloons, les cow-boys, les chercheurs d’or, le désert et la gnôle, ce roman est fait pour vous !
Pour conclure, La Magnifique est une belle surprise qui met en scène une héroïne inoubliable, prête à tout plaquer pour changer son destin !
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