Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Jeune garçon de ferme, Eragon mène une existence sans histoires dans un village de l'Alagaësia. Jusqu'au jour où il découvre une magnifique pierre bleue. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'un oeuf de dragon, et que sa vie va être bouleversée. Il deviendra Dragonnier, héritier d'une caste d'élite que le roi veut éradiquer... Eragon n'a que seize ans, mais le destin du royaume est entre ses mains.
Extrait du livre :
Le soleil se leva le lendemain, déclinant une magnifique palette de roses et de jaunes. L'air était pur et glacial. La glace emprisonnait les bords des torrents ; les petits étangs, eux, étaient gelés sur toute leur surface. Eragon avala un peu de porridge avant de redescendre dans le vallon où était apparue la pierre. Il examina le site avec attention ; mais le petit matin n'apporta pas d'éclairage nouveau sur la scène. Il décida de rentrer chez lui.
Le chemin était envahi par la végétation. À certains endroits, il disparaissait complètement. Comme il avait été dessiné par les allées et venues fortuites des animaux sauvages, Eragon tombait par moments sur ses propres traces et faisait de longs détours. Cependant, malgré ses zigzags, c'était la voie la plus directe pour sortir de cette partie réputée «infréquentable» des montagnes : la Crête.
La Crête était l'un des seuls lieux dont le roi Galbatorix ne pouvait pas prétendre être le maître et seigneur. Bien des décennies plus tard, on racontait encore comment la moitié de son armée avait disparu, le jour où elle s'était aventurée dans la vieille forêt. Une chape de malchance et de malédiction semblait peser sur les bois. A priori, rien d'extraordinaire, pourtant : les arbres dressaient leurs hautes silhouettes ; le ciel était radieux ; néanmoins, rares étaient ceux qui, ayant osé s'attarder sur ces massifs, en revenaient indemnes... quand ils en revenaient !
Eragon était de ceux-là. Il n'avait pas l'impression d'avoir un don particulier ; simplement, ses sens étaient toujours en alerte, et il avait d'excellents réflexes. Bien qu'il sillonnât la montagne depuis de longues années, sa méfiance demeurait intacte. Et pour cause : à peine pensait-il avoir percé tous les mystères de la nature qu'un événement inattendu se chargeait de lui prouver qu'il n'était pas au bout de ses surprises. Dernier exemple en date : l'apparition de la pierre.
A mes yeux, il n’y a pas de meilleures périodes pour lire de la fantasy que l’automne. Pourquoi ? Je n’en ai absolument aucune idée. Peut-être que c’est parce que j’ai découvert la fantasy en automne, peut-être parce que l’automne est ma saison préférée et que la fantasy est mon genre favori … Peut-être un peu des deux, ou peut-être aucun des deux. Toujours est-il que dès que les feuilles se mettent à virevolter et que le brouillard s’abat continuellement sur la vallée, je n’ai qu’une envie : replonger dans ces mondes fabuleux où la magie côtoie les créatures fantastiques, replonger dans ces incroyables quêtes et épopées qui me font rêver toute éveillée. Et cette année, comble du bonheur, c’est en lecture commune avec ma chère angebleu que je relis cette saga qui a bercé mes années-collège ! Il faut dire qu’avec la sortie du petit dernier – qui m’a été offert par RedPanda, encore merci à elle –, le moment était idéal pour retrouver Eragon, Saphira et leurs compagnons !
Eragon, quinze ans, a été élevé par son oncle Garrow, et a grandi aux côtés de son cousin Roran dans une ferme à l’écart du petit village de Carvahall. Bon chasseur, l’adolescent n’est rien de plus qu’un simple garçon de ferme, au quotidien simple et monotone. Son avenir est tout tracé devant lui : il reprendra la ferme familiale, se mariera avec une fille du village, aura des enfants à qui il transmettra son savoir-faire, et c’est tout. Comme tout le monde. Jusqu’au jour où il trouve une mystérieuse pierre dans les montagnes, où il est l’un des seuls à oser s’aventurer (et à en revenir vivant). Qu’elle n’est pas sa surprise quand un bébé dragon sort de l’œuf ! Commence alors pour Eragon et Saphira une vie de fuite et de traque : le terrible despote qui règne en maitre sur l’Alagaësia après avoir réduit à néant l’ancestrale Confrérie des Dragonniers est à ses trousses ! Aidé par Brom, le vieux conteur, le jeune garçon et la belle dragonne se lance à la poursuite des meurtriers de Garrow … mais aussi à la rencontre de leur destinée.
Quelques pages, et la magie opère déjà : c’est magistral et grandiose. Je sais que certains reprochent à cette saga, et à ce premier opus en particulier, de manquer d’originalité, de n’être qu’une sorte de pale copie du grand Seigneur des anneaux … Pour ma part, je vais me contenter de répéter ce que je disais déjà il y a une dizaine d’années : Eragon fait indiscutablement parti des meilleurs ouvrages de fantasy que j’ai jamais lu. C’est un roman qui me happe à chaque relecture comme si c’était la toute première fois, c’est une continuelle redécouverte de cet univers grandiose et de cette histoire magistrale, dont je ne me lasse jamais. Alors bien sûr, je ne peux que le reconnaitre : ce roman suit scrupuleusement les codes du genre, voire même certains clichés du genre, mais loin de le desservir, je trouve au contraire que cette stricte conformité aux attentes de la fantasy ne fait que le rendre encore plus incroyable. Car l’auteur – qui n’était encore qu’un adolescent lorsqu’il écrivait – a su sublimer ces codes pour en faire quelque chose de superbe. C’est clairement un livre que je ne me lasse pas de redécouvrir, car l’émerveillement est toujours au rendez-vous.
Eragon est un garçon tout ce qu’il y a de plus banal, rien ne le destinait à être un héros. Il est d’une simplicité désarmante et tellement touchante : lui n’aspirait pas à porter tant de responsabilités sur ses épaules, et on le sent dépassé par ce qui lui tombe dessus. Par la culpabilité d’être à l’origine de la mort de son oncle, qui s’est occupé de lui comme s’il était son propre fils. Au début, Eragon n’est animé que par un simple désir de vengeance : il veut rendre justice pour Garrow, rien de plus. Mais tandis qu’il chemine aux côtés de Brom le conteur – qui est indiscutablement mon personnage favori –, il se rend compte que les choses ne seront plus jamais aussi simples pour lui : il porte l’ultime héritage d’une Confrérie estimée, dont il représente le renouveau … A condition qu’il échappe à Galbatorix, à condition qu’il apprenne à rester libre et lui-même. Et pour cela, il va falloir qu’il découvre qui il est réellement. C’est une véritable quête initiatique qui nous est contée dans ce premier tome, en même temps qu’une magnifique histoire d’amitié entre l’adolescent et sa dragonne. Au gré des pages, au gré des peines et des échecs, Eragon grandit, murit. Il prend conscience de la place qu’il doit désormais occuper dans ce monde qui ploie sous le joug d’un tyran sans cœur. Il n’est pas prêt pour cela, mais va accepter son destin. C’est ce que je trouve de plus héroïque chez lui : il veut faire ce qui est juste, toujours, quoi qu’il lui en coute …
Alors bien sûr, on peut objecter que c’est « trop gros », qu’Eragon devient trop rapidement un bretteur et un magicien hors-pair, qu’il a toujours des coups de chance monumentaux qui lui permettent de se sortir des situations les plus désespérées … Certes. Mais de deux choses l’une : nous sommes en présence d’un roman de high fantasy jeunesse. En high fantasy, le Mal finit toujours par être vaincu, aussi puissant qu'il puisse paraître au début : quoi de plus étonnant, donc, qu’Eragon soit rapidement prêt à affronter ses ennemis, qui représentent le mal incarné ? De plus, en littérature jeunesse, les auteurs ont souvent recours à ses « facilités scénaristiques » pour faire avancer plus « rapidement » l’intrigue (je mets ça entre guillemets car le roman fait tout de même presque 700 pages et qu’il ne s’agit finalement que du prélude aux véritables péripéties d’Eragon). Rien ne me choque donc dans les facilités de notre jeune héros, qui s’expliquent par ailleurs par son statut de Dragonnier ! De plus, on reproche parfois à Eragon d’être trop « désobéissant », de se jeter tête la première dans les ennuis … Il est jeune, et il n’est pas parfait : deux bonnes raisons de faire des erreurs et de vouloir faire ses propres expériences pour ne plus les refaire par la suite, non ? Il aurait été plus « exemplaire » qu’on lui reprocherait d’être un Gary-Sue, donc il faut savoir ! Pour ma part, je n’ai finalement rien à reprocher à ce premier opus !
En bref, vous l’aurez bien compris, mon coup de cœur d’adolescente se confirme avec cette relecture ! Ce fut un tel plaisir que de me replonger dans cet univers, que de retrouver Eragon et ses compagnons, que de revivre à ces côtés ces aventures déjà connues et pourtant aussi captivante que la toute première fois ! C’est un gros pavé que j’ai dévoré à une vitesse folle, sans même me rendre compte des chapitres qui passaient : j’étais comme happée, un vrai régal de lecture ! Donc si vous n’avez pas encore eu la chance de lire Eragon, n’hésitez plus une seule seconde ! Et si vous connaissez déjà cette fantastique saga, n’hésitez pas à la relire : on la savoure tout autant la deuxième, troisième, dixième fois que la première ! Et si vous avez dans votre entourage des jeunes – et moins jeunes – passionnés de fantasy qui n’ont pas encore découvert cet extraordinaire épopée, je pense que vous ne prenez aucun risque en leur conseillant : c’est une valeur sûre à mes yeux ! Alors, prêt à découvrir ou redécouvrir l’Alagaësia aux côtés de Saphira, Eragon et de leurs compagnons de route ?
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/01/lheritage-tome-1-eragon-christopher.html
Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga incomparable à aucune autre, j'ai nommé L'Héritage de Christopher Paolini. Cela fait des lustres que je dois rédiger cette critique littéraire (pour ma défense, je n'avais pas encore de blog lorsque j'ai lu ce livre) et il me faut vous avouer que j'ai mis des années avant même de commencer cette exceptionnelle série livresque. La raison à mon rechignement est simple : j'avais tout bonnement peur d'être déçue au vu de l'engouement suscité par cet univers fantastique incomparable à aucun autre et puis, pour être tout à fait honnête, je n'avais pas envie de "suivre le mouvement" non plus et d'apprécier ce qui faisait déjà vibrer les autres tel un gentil petit mouton (l'argument en carton, je sais). In fine, vous l'aurez compris, j'ai mis beaucoup de temps à laisser sa chance à L'Héritage et, cela va paraître très cliché ce que je vais dire (écrire, plutôt) là, mais je me demande encore sincèrement pourquoi je ne me suis pas lancée plus tôt. Une chose est sûre, c'est que la réputation de Christopher Paolini le précède et on comprend clairement pourquoi lorsque l'on découvre l'extraordinaire monde de son remarquable héros d'encre et de papier, Eragon. En réalité, j'aurais dû me plonger immédiatement dès la sortie du premier tome (bon, j'avais six ans à l'époque, c'était peut-être un peu tôt et encore, je savais déjà lire et cela aurait éveillé instantanément mon appétit pour les romans et notamment pour les gros pavés pour sûr - mais le passé est le passé, on ne le changera pas #instantphilosophie) dans la lecture de cette série de formidables bouquins de fantasy les yeux fermés et me laisser transporter en Alagaësia sur le dos de la somptueuse et majestueuse Saphira, aka MY QUEEN FOREVER. Bref, tout ça pour vous dire que la saga L'Héritage, c'est une véritable tuerie et que je vais vous expliquer dans un très court instant plus en détails pourquoi (même si, à mon avis, la plupart d'entre vous s'en doutent déjà...) !
Je vous l'annonce d'entrée en jeu : je ne vais pas épiloguer pendant des milles et des cents sur toutes les innombrables qualités de ce premier tome. En effet, la saga L'Héritage dans son ensemble n'a guère plus besoin de faire ses preuves depuis fort longtemps donc vous savez déjà un peu près ce que je vais souligner au cours de cette chronique et puis, force est de constater que mes souvenirs de ma lecture d'Eragon ne sont plus tout frais non plus étant donné que cette dernière remonte à un peu près 2013-2014 ou mon année scolaire préférée de toute mon existence, la période bénie de la classe de seconde 3 - j'ai suffisamment pleuré et fait mon deuil de ces instants de grâce pour ne pas encore larmoyer en tapant ces lignes. Cependant, malgré la quantité d'eau considérable qui a coulé sous les ponts, cette lecture et celles des deux tomes qui ont suivi (je n'ai pas encore lu le quatrième et ultime opus, honte à moi...) m'ont laissée avec une trace indélébile gravée dans mon cœur et ma mémoire. Il faut dire que la magie indescriptible d'Eragon opère dès les toutes premières pages. Je me souviens m'être retrouvée éberluée, béate d'admiration face à la prodigieuse créativité de l'auteur qui, rappelons-le, n'avait que 19 ans seulement lorsque ce premier tome est paru. J'ai pu me rendre compte au cours de cette lecture et de celles qui lui ont succédé à quel point son génie était monstrueux et le succès de L'Héritage amplement mérité à mon sens. Pour ma part, j'ai été immédiatement charmée et tout bonnement impressionnée par la richesse exponentielle de l'univers d'Alagaësia (au passage, j'aime tellement ce nom et les autres appellations proposées dans les divers langages inventés par l'auteur, je trouve cela juste magnifique et fascinant), royaume aussi enchanteur que dangereux (on ne te remercie pas, Galbatorix) qui ne semble pas avoir de fin. A tout le moins, notre émerveillement vis-à-vis de lui n'est pas prêt de cesser, comment se lasser d'un microcosme fantastique pareil ? C'est simple : en Alagaësia, il y a toujours quelque chose à découvrir, un secret à déceler, un combat à mener, une contrée époustouflante à parcourir. Il faut s'armer de bravoure et de patience car le chemin nouvellement arpenté par Eragon est extrêmement rude et semé d'embûches et autres nombreux tourments mais on en prend également plein les yeux au cours de cette exceptionnelle aventure. Mon cœur a aussi loupé un battement plus d'une fois mais, une fois encore, je ne vous apprends rien, sauf si vous n'avez toujours pas lu au moins le premier tome de cette saga résolument enchanteresse. Dans ce cas-là, je ne peux que vous exhorter à vous procurer les volets de cette série livresque de n'importe quelle manière possible et à les dévorer. Vous verrez, ce n'est vraiment pas compliqué : une fois qu'on est dedans, on ne peut que vibrer avec les personnages, trembler face à la pléthore d'épreuves qu'ils doivent affronter au cours de leur insoutenable périple et retenir constamment son souffle (la lecture est une activité tout ce qu'il y a de plus risquée, vous ne le saviez pas encore ?). En clair : on vit intensément le récit.
Un autre aspect de l'intrigue qui rend ce livre si addictif et attrayant, ce sont ses protagonistes que je trouve pour ma part extrêmement bien construits et intéressants, tant au niveau de leur personnalité que de leur histoire personnelle. L'auteur a pris la peine de creuser le passif de chacun et cela se ressent de façon flagrante, même si cela ne nous est révélé qu'en filigrane au fil des pages afin de nous tenir en haleine jusqu'au bout. Par ailleurs, Eragon est certainement l'un des livres dont les pages se tournent le plus facilement que j'ai pu lire jusqu'à présent. Ça a beau être une belle briquette, on en redemande encore une fois le livre refermé ! Cela passe tellement vite et personnellement, je n'étais pas rassasiée après avoir fini ma lecture. J'avais certes vécu un trop plein d'émotions (comment en aurait-il pu être autrement ?) avec ce livre et en même temps, j'avais envie de rester entre ses pages pour toujours et ne plus m'en déloger. Oui, avec la menace Galbatorix qui plane comme une épée de Damoclès au-dessus des têtes de nos trois jeunes héros, il faut être franchement sadomaso pour vouloir continuer à vivre dans l'angoisse la plus totale à leurs côtés ! Mais, et cela me permet justement d'en revenir à nos chers personnages (parfois, quand j'écris des chroniques sur des romans qui m'ont mise sens dessus dessous, il m'arrive de sérieusement m'égarer), impossible de faire et de vouloir autrement car on grandit véritablement avec Eragon au fur et à mesure de sa remarquable quête initiatique, on t'attache à lui et on ressent une profonde compassion et connexion à son égard, comme lui peut la vivre avec Saphira, que j'adore autant, si ce n'est plus (quoique, difficile de battre mon Eragon-chou dans mon cœur - je suis un être faible et superficiel, je sais), que son maître, comme vous l'aurez sûrement compris au tout début de cette chronique. Quoiqu'il en soit, le lien qui unit ces deux êtres est à mon sens juste tout bonnement magnifique et saisissant. Il n'y a pas de mots assez forts selon moi pour décrire leur extraordinaire relation entre dragonne et dragonnier. Il faut assister à cette rencontre d'anthologie et vivre leur évolution spectaculaire en tant que tandem de choc pour le comprendre. Pour ma part, je suis assurément tombée littérairement amoureuse du duo si puissant et complémentaire qu'ils forment. Pour ce qui est du reste des personnages, je les ai tous énormément appréciés de façon générale, sauf Galbatorix, Durza et tous les partisans de l'Empire, bien évidemment. Mais même les figures les plus détestables, pour ne pas dire haïssables, parviennent à captiver notre attention. Personnellement, j'ai été autant fascinée qu'effarée face au pouvoir colossal et à la cruauté sans limites de Galbatorix et de son Ombre. Cependant, malgré le fait qu'ils paraissent tout ce qu'il y a de plus redoutables, les jeunes guerriers qui se retrouvent avec le lourd fardeau sur les épaules de devoir les affronter et les vaincre ne sont pas en reste non plus ! En dehors d'Eragon qui m'a juste fait fondre le cœur, j'ai ressenti une grande tendresse également pour Murtaugh, un valeureux jeune homme qui va en quelque sorte le prendre sous son aile et devenir une sorte de grand frère à son égard (si seulement j'avais su à ce moment-là à quel point j'étais proche de la vérité, j'en aurais eu moins le cœur brisé par la suite... ou pas). Quant à Arya ou le seul personnage féminin qui se distingue dans ce premier tome, si l'on ne compte pas Saphira, bien évidemment (ne t'en fais pas ma dragonne adorée, je ne t'oublie pas !), on tombe aisément sous son charme : elle est sublime, badass, pleine de ressources et heureusement qu'elle est là (avec Saphira, toujours) sinon les garçons ne s'en sortiraient pas tout seuls, je vous le dis, moi ! GIRL POWER ! Mais je reparlerai plus tard de cette question de la représentation féminine au sein des œuvres de Christopher Paolini, en particulier dans ma critique livresque du tome trois, vu qu'il s'agit du titre de la saga que j'ai lu le plus récemment et dont je me souviens le mieux, donc, vous pouvez compter sur moi !
Pour conclure, Christopher Paolini nous fait vivre avec ce premier tome les prémices d'une aventure épique dont on ne ressortira résolument pas indemnes. L'histoire du jeune Eragon et de l'ensemble du territoire d'Alagaësia est digne des plus grandes légendes. Certes, il faut prendre le temps en tant que lecteur tout ce qu'il y a de plus terrestre, lambda et mortel de s'acclimater à ce nouvel environnement qui transpire la magie, l'adrénaline et la menace par tous ses pores mais une fois les cent premières pages dévorées, il devient à proprement parler impossible de lâcher ce livre. C'est juste palpitant, épatant, extrêmement grisant et grandiose. Qui plus est, on sent que l'auteur y a mis énormément de lui-même, de ses influences en matière de fantasy et de littérature au sens large et de sa passion vorace et contagieuse pour les cultures anciennes et les différents types de mythologies entre autres choses. Pour ma part, je lui suis sincèrement reconnaissante pour le travail phénoménal qu'il a accompli avec l'écriture ne serait-ce que d'Eragon et je lui tire même mon chapeau. Un immense BRAVO, Monsieur ! Et ce n'était là que le tout début d'une saga qui a bercé l'enfance et l'adolescence de millions de lecteurs et qui continue aujourd'hui encore à séduire un public extrêmement diversifié qui comprend en outre tous les âges. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, cela veut dire beaucoup. Sur ces paroles tout ce qu'il y a de plus véridiques et pensées du fond du cœur, je vous laisse et vous dis à très vite (plus vite que vous ne le pensez, par ailleurs) pour le prochain épisode, à savoir : L'Aîné ! COUP DE CŒUR ♥
Malgré les descriptions qui sont assez longue, ce livre est un régale. On vit les aventures et les dangers que parcourt Eragon et sa dragonne Saphira. Je vais me plonger dès ce soir au prochain tome de la saga pour savoir où va leur mener leur destinée.
Le temps des dragonniers est de retour…
Un premier tome surprenant qui donne envie de lire le reste de la saga. Les périples d’un jeune héro, Eragon, jusque là garçon de ferme qui découvre une magnifique et non moins étrange pierre bleue. Il ne se doute absolument pas qu’il s’agit en fait d’un œuf de dragon qui ne va pas tarder à éclore, faisant de lui le premier dragonnier depuis bien longtemps. Ainsi nait, sa dragonne Saphira aussi belle et bleue que son œuf. Grâce à un vieux conteur, Brom, il va découvrir les pouvoirs que lui confère ce nouveau statut. Il va traverser toute l’Alagaésia pour venir en aide aux Vardens, peuple rebelle qui lutte contre l’infâme Galbatorix (dernier dragonnier connu encore vivant).
Lorsque j'ai lu Eragon pour la première fois, je devais avoir à peu près l'âge du héros éponyme au début de ses aventures. Me replonger dans le premier tome de cette saga épique m'a permis d'éprouver le même sentiment que Proust face à sa fameuse madeleine. Dès les premières lignes, j'ai ressenti la joie toute particulière avec laquelle on soulève une couverture poussiéreuse sur un morceau de souvenir que l'on chérit. J'empruntais avec bonheur les chemins de l'Alagaësia que j'avais parcouru des années plus tôt pour retrouver Eragon, ce garçon de ferme que la destiné fera dragonnier, et bien-sûr sa dragonne Saphira à la sagesse sans âge.
Aidé de Brom, le conteur, et poussé par de sombres événements l'adolescent va être amené à grandir plus vite que prévu et à vivre des aventures qu'il n'aurait même pas pu imaginer quelques mois plus tôt. Galbatorix, le terrible roi de l'Alagaësia et premier Parjure (avant même son sbire Morzan), rêve de mettre la main sur le garçon et sa dragonne. Eragon va devoir apprendre très vite à évoluer dans un monde qui, peu à peu, laisse tomber le masque du manichéisme.
Quel camp doit-il choisir ? Doit-il rallier les rangs de l'Empire ou celui des rebelles Vardens ou encore rejoindre le royaume du Surda et sa tranquillité relative ? Le jeune dragonnier n'est pas au bout de ses peines, lui qui n'est qu'à l'aube de ses aventures. Christopher Paolini publie ici une saga classée dans la littérature jeunesse et pourtant réservée à un large public. Le style est simple, les personnages pourraient être développés davantage et l'intrigue aurait pu gagner en complexité. Pourtant, cela serait ôter de son charme à cet opus.Christopher Paolini n'est ni J.R.R Tolkien, ni Terry Goodking à qui l'on doit l’Épée de Vérité. Il se situe plutôt entre les deux. Il est l'héritier de l'un et peut accompagner le lecteur vers l'autre.
Après avoir lu Eragon, nul doute que jeunes ou moins jeunes prendront goût à la littérature Fantasy et qui sait, une fois le cycle de l'Héritage achevé, auront envie de découvrir de nouvelles contrées, peut-être plus sombres mais non moins fascinantes.
Probablement un, si ce n'est LE, livre de mon enfance qui m'a marqué. Encore aujourd'hui, à 21 ans, c'est une de mes sagas préférées. Pourtant peu familière à la fantasy, Eragon a un univers très accessible et un côté assez terre à terre que j'ai toujours aimé. Réaliste même, finalement. Si je mettrais 4/5 à la saga entière, le premier tome lui, mérite bien ses 5/5 pour moi.
Je l'ai préféré au film, mais sans être emportée plus que ça
J'ai bien aimer mais a la fin il y a que de la guerre
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