Mars 1938. Le physicien italien Ettore Majorana disparaît au large de la Sicile.
Avec lui, le projet secret sur lequel il travaillait depuis des années.
Automne 1955. On retrouve par miracle les notes du physicien disparu.
Elles inspirent au père Ernetti une idée folle : construire une machine à voir dans le temps. Un chronoviseur.
Sur ordre de Pie XII, le prêtre plonge deux mille ans en arrière. L'objectif est simple : prouver l'existence du Christ.
Commence alors une course folle entre le Vatican, la CIA, le KGB et le Mossad. Car ce que le père Ernetti va découvrir, en pleine Guerre froide, pourrait changer l'ordre du monde.
Ce roman est fondé sur une histoire vraie.
Roland Portiche déterre les secret du Vatican comme Dan Brown l’avait fait avec son roman Inferno. Avec une intrigue forte et aucun temps mort. Il y a quelques défauts comme le style d’écriture court, une mauvaise utilisation des paradoxe temporel.
Mars 1938, le physicien italien Ettore Majorana s'éteint avec lui son projet. Automne 1995, on retrouve par hasard les notes du physicien, elles inspirent une idée folle du père Ernetti construire une machine à remonter le temps.
C'est le genre de livre que je sais que ça va me plaire, comme j'ai mis un peu de temps à le lire, je me suis lancer le défi de le lire en un week-end. Et franchement c'est tellement passionnant que cela été tellement simple de le finir en deux jours.
J'adore l'histoire, et quand cela se passe au Vatican encore plus, car c'est toujours un état qui est tellement mystérieux que ça aiguiser ma curiosité.
Et puis le sujet de fond, est ce que l'histoire du christ est vraiment ce qui as été écris dans les évangiles ? J'ai déjà lu un livre qui traite également de ce sujet, et bingo les informations se rejoignent.
Dés j'ai ouvert ce livre, je n'ai pu le lâcher, et j'ai trouvé cela tellement pertinent de mettre le CIA et le KGB et le MOSSAD dans le déroulement de l'histoire, j'ai compris très vite ce qui été tirée de faits réels et ce qui était de l'imagination de l'auteur.
Cela m'a pas du tout gêné, bien au contraire, cela met encore plus de tension et d'action dans le récit.
Et puis ce côté visionnaire, revenir dans notre passé avec toutes les conséquences au sein du Vatican, de trois papes différents, j'ai trouvé tellement ça géniaux, que franchement je me suis régalé.
Et puis l'assistante du prêtre Ernetti qui est juive, c'était vraiment bien orchestré, comment trouver quelqu'un qui soit totalement objective, elle a eu aussi ses déconvenues, c'était hyper intéressant.
Le monde de l'archéologie me plait également beaucoup, donc tout ce côté, m'as vraiment fasciné.
J'ai passé un moment un excellent moment de lecture, et je remercie vraiment les #thebooktrotteuses de nous permettre de lire ces livres que surement je serais passé à côté.
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Lecture dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche 2021 catégorie polar, merci pour leur confiance !
Imaginez une machine vous permettant de visionner le passé sur un écran, incroyable non ? C'est le sujet de ce roman et figurez-vous que l'auteur s'est inspiré d'une légende du Vatican, celle du "chronoviseur". Un prêtre du Vatican a même indiqué dans un livre que cet objet existe bel et bien. Il aurait été mis au point par un moine bénédictin, le père Ernetti, et développé par des scientifiques prestigieux comme Enrico Fermi, prix Nobel de physique en 1938. Cette invention a même été évoquée dans la presse et dévoilée au public en 1972 mais ces déclarations ont été réfutées par la suite. L'existence de cette machine reste un grand mystère et Roland Portiche s'est engouffré dans la brèche pour ce roman.
Ce roman devrait ravir les amateurs de Dan Brown et de son "Da Vinci code". On est ici dans le roman spectacle, c'est dynamique, les chapitres sont courts et l'auteur va multiplier les rebondissements. J'avoue avoir été pris dans l'histoire, l'ensemble est plutôt divertissant et j'ai trouvé le sujet passionnant. Toutefois, et c'est souvent le travers de ce type de roman, j'ai trouvé que cela manquait par moment de développements un peu plus approfondis. le fond est parfois sacrifié pour maintenir le rythme et le suspens. le succès de cette méthode est d'ailleurs tout relatif car il y a quand même quelques longueurs...Le rythme est finalement assez inégal.
Pour autant, il y a quand même une multitude d'informations très intéressantes à découvrir (même si pas toujours bien développées) et on sent que l'auteur maîtrise son sujet. Ce livre m'a poussé à me renseigner sur cette fameuse histoire du "chronoviseur" et on voit que l'auteur a fait ses recherches et s'appuie sur une bonne base pour créer son récit qui se trouve du coup à mi-chemin entre réalité et fiction. de plus, il arrive très bien à mélanger plusieurs styles, le thriller, l'aventure, l'aspect historique, cela donne un roman protéiforme plutôt agréable à découvrir. A noter également quelques réflexions intéressantes sur l'impact d'une telle machine sur la société, encore un sujet qui méritait d'être creusé un peu plus.
Si le récit autour de cette machine est très intéressant (au point de regretter le manque de détails par moment), j'ai eu par contre plus de mal avec les personnages. Il y en a beaucoup et ils sont franchement assez transparents. Les personnages principaux sont assez insipides, c'est clairement en retrait par rapport au récit et c'est un peu dommage. Je ne dis pas que tout est à jeter mais il y a un vrai manque de profondeur, en tout cas c'est l'impression que ça m'a donné.
Tout n'est donc pas parfait dans ce roman grand public (loin de là même). Pourtant, j'ai quand même passé un agréable moment. C'est divertissant et ça permet de découvrir cet étrange histoire du "chronoviseur". On imagine tout à fait une adaptation cinématographique ou télévisuelle de ce roman. L'auteur a rédigé une suite intitulée "Ernetti et l'énigme de Jérusalem", suite qui est déjà disponible en librairie aux éditions Albin Michel.
Un roman qui n'est pas prise de tête et que vous pouvez donc emmener en vacances sur la plage. Il y a clairement mieux dans le genre mais cette lecture n'est pas déplaisante et reste un moment de divertissement sympathique. Pour ma part, c'est un "sans plus" même si cela a eu le mérite de me faire découvrir ce fait historique intéressant et original, ce n'est toutefois pas suffisant pour que je le recommande franchement, mais je ne le déconseille pas non plus.
Un thriller quantique qui nous plonge dans les secrets les mieux gardés du Vatican.
Nous sommes dans les années 50, un physicien, Ettoré Majorana vient de s’éteindre dans un monastère où il s’était retiré vingt ans auparavant, laissant croire à sa disparition, cela afin de protéger sa découverte. Il laisse derrière lui son carnet sur lequel sont consignées toutes ses recherches. Le Vatican le récupère et charge le père Ernetti, jeune physicien plein d’avenir, de construire la machine à voir dans le passé de Majorana : le chronoviseur.
En parallèle, nous sommes à Qumram où Natacha, jeune archéologue et spécialiste des langues anciennes, travaille sur le site à la recherche des vestiges des Esséniens.
Ernetti et Natacha vont, par leurs spécialités, la physique et les langues anciennes, être amenés à travailler ensemble sur projet du « chronoviseur ».
Mais, faut-il vraiment vouloir connaître les temps reculés ? N’y a-t-il pas un risque à vouloir jouer les voyeuristes ? Et si le passé n’était pas ce qu’on nous en a raconté ?
Ce thriller quantique, dont l’action se situe en pleine guerre froide, nous entraine à un rythme effréné du Vatican au Brésil et en Israël. Soutenu par une documentation importante, c’est, en plus d’une fiction, un véritable cours d’histoire religieuse et politique.
Dans les années 60, le pape Pie VI demande au père Ernetti de construire un chronoviseur. Cette machine inventée par le physicien Majorana, qui en a réalisé les plans en 1938. Elle doit permettre de remonter le temps et de voir ce qu’il s’est passé à l’instant T en un point précis du globe, elle donne l’image sans le son. Le cardinal Montini, qui n’est autre que le futur papa Paul VI, est soucieux de voir se réaliser cette machine qui pourrait démontrer au monde de plus en plus septique la réalité de l’existence de Jésus, et renforcer ainsi la puissance du catholicisme.
L'abbé Pellegrino Ernetti, spécialiste de musique, n’est pas un scientifique. De 1956 et 1965, il s’accompagne donc des plus grands chercheurs de la planète pour l’aider dans la réalisation de sa machine à remonter le temps. Il les fait travailler sur des hypothèses sans leur dévoiler son véritable but. On lui adjoindra une spécialiste de l’araméen, une scientifique juive qui travaille sur les sites de Qumran et l’étude des manuscrits de la mer Morte, découverte majeure pour les catholiques.
Il y a tous les ingrédients pour faire un excellent thriller. La partie historique, le côté scientifique, le goût du secret du Vatican et des grandes puissances, la situation politique, la découverte des manuscrits de la mer Morte et le mystère qui les accompagnent.
L’intrigue, basée sur un événement réel, est placée en situation dans le contexte historique de l’époque. On y retrouve une succession de quatre papes, de Pie XII, Jean XXIII, Paul VI à Jean-Paul II ; les tensions entre croyants et non-croyants dans la religion catholique ; les guerres entre les services secrets des grandes puissances, car ici la CIA, le KGB, et le Mossad s’en mêlent. L’auteur, formidablement bien documenté, nous tient en haleine avec ses personnages et le suspense qu’il déroule en courts chapitres rythmés et prenants, aux rebondissement successifs.
chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/01/15/la-machine-ernetti-roland-portiche/
Chronique issue de :
https://hanaebookreviews.wordpress.com/2020/10/20/la-machine-ernetti-roland-portiche/
Tous les chemins mènent à Rome ; le mien m’y a menée il y a un an. De la Ville Eternelle, je voulais d’abord voir cet état enclavé aux merveilles pléthores et mystérieuses.
Arrivée la veille de mon Paris gris, en pleine période caniculaire, je me rappelle un crématorium étrangement délicieux et étouffant. S’imposent d’abord les doubles colonnades de la place Saint Pierre puis les merveilles renchérissent les unes sur les autres : palais, dédales de jardins et l’auguste basilique San Pietro qui s’érige en son centre, dont la démesure peut renfermer Notre Dame de Paris.
Tant de beautés, de mystères et d’illustres noms. Je ne savais plus où donner de la tête. Je me souviens de la chapelle Sixtine que je n’avais vue que dans mes livres de Latin, de sa fresque de Michel Ange et des « Silencio » criés pas les gardes plus pour le folklore que pour le respect des lieux. Je me souviens des sols aux marbres colorés dont les dessins se perdent en arabesques et m’évoquent l’infini mystère de la vie. Et enfin de cette étrange sculpture antique en bronze, une pomme de pin haute de quatre mètres appelée La Pigne placée dans la cour du Musée.
Que de choses à voir et quel étrange endroit où se côtoient tourisme excessif, croyants invétérés et Saint Siège. Une journée ne suffit pas et je me suis perdue sans me soucier de mon allergie au soleil. Le lendemain, j’ai fini à Gemelli, hôpital des Papes, pour une cure de cortisone.
Moins d’un an après mon voyage paraissait La Machine Ernetti souligné d’un bandeau « l’incroyable secret du Vatican ». De quoi prolonger mon vertige et pallier la frustration d’avoir été privée d’une partie de mon séjour.
Guerre Froide, CIA, KGB, Mossad, manuscrits de la Mer Morte, machine à voir dans le temps qui aurait existé et qui reposerait toujours dans les caves du Vatican : le cocktail promettait d’être explosif !
Pourtant, ce pavé à l’action nerveuse n’est pas assez étayé à mon goût.
Des points positifs il y en a beaucoup. Commençons par l’histoire, basée sur une histoire vraie. Nous sommes en pleine guerre froide, outre la paix mondiale, les valeurs du communisme menacent le christianisme qui perd ses fidèles. Appuyé du cardinal Montini – futur Pape Paul VI – le Pape Pie XII charge le père Ernetti de construire une machine à voir dans le temps en s’aidant des plans laissés en 1938 par le physicien Majorana. Le but ? Capter des images du Christ, balayer la menace des pères « rouges » et raviver la foi.
Inventeur passionné mais pas expert scientifique, le père Ernetti s’entoure de grands physiciens comme Miller qui a travaillé avec Enrico Fermi à la réalisation de la première bombe atomique. A l’équipe s’ajoute une archéologue israélienne convaincue de l’origine essénienne de Jésus. Elle connait l’araméen et traduit les paroles sans son préalablement décryptées pas le père Ernetti.
En pleine guerre froide, ces mouvements singuliers excitent les services secrets internationaux qui s’intéressent au sous-sol du Vatican.
Réalisateur de documentaires, Roland Portiche a fréquenté des lieux uniques dont il restitue l’ambiance secrète. De plus, la pluralité des sujets est haletante : politique, théologie, archéologie, Histoire et Mathématiques se mêlent au thriller. A la tension géopolitique mondiale s’ajoutent luttes papales, conflits entre Science et Religion, réflexions sur la Croyance, et notion de réalités alternatives. Peut-on révéler 2000 ans d’existence ? La Foi ne préfère-t-elle pas le « clair-obscur des lieux du culte » ?
Les chapitres courts s’enchainent à un rythme effréné, les réflexions philosophiques sont nombreuses, les notions scientifiques sont poussées mais la cadence n’autorise pas leur développement. Evoquées, disloquées, fragmentées : les informations manquent dans ce roman pourtant épais. En tant que scientifique férue de physique quantique, quelques notes ont piqué ma lecture (ex : la machine n’autorise qu’à entrer le temps en secondes. Où est la limite? Peu importe l’unité de temps, elle se convertit aisément en minutes, en heures, en jours, en mois et en années ; simple exigence de conversion à ajouter à l’étude)
Enfin, la fin m’a laissée perplexe. Peut-on ranger ces soucis aux oubliettes en un tour de bras ? A la cave et zou ! La vie continue !
Malgré ces manques, une chose est indéniable : Roland Portiche est un conteur qui suscite l’intérêt. Ces prochains romans sont déjà écrits et j’ai hâte de les lire. D’ailleurs, allez vite écouter cet homme aux paroles envoûtantes : lien du live Albin Michel ici.
«- La science est la magie des temps modernes, dit Brejnev. Elle nous a ouvert la route des étoiles, voici à présent qu’elle nous ouvre les portes du passé.
[…]
– L’idéologie s’est substituée à la réalité, cela nous arrive aussi. Mais quand le réel reprend ses droits, il faut reconnaître que c’est désagréable, répondit Brejnev sur un ton faussement compatissant. »
A la recherche d'une lecture légère le sujet m'avait accroché sur la 4ème de couverture avec une machine à voir dans le temps. Voilà un souhait de beaucoup que de pouvoir voir ou aller dans le passé.
Après un début de lecture un peu poussif, j'avoue que la narration s'est davantage emballée et je suis resté accroché pour connaître le bout de l'histoire.
J'ai aimé l'évocation des noms de papes célèbres comme Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, ce qui a placé l'intrigue dans le réel. Intéressant aussi toutes tes magouilles au Vatican et les luttes de pouvoir.
Au fil de la lecture, un questionnement philosophique se dégage : si en voyant dans le passé on ne serait pas surpris par ce que l'on découvre. L'image du Christ est-elle celle que l'on nous présente depuis toujours, à travers des images ou des objets iconiques, présentant un homme à la peau claire, aux cheveux longs avec une longue barbe.
Une lecture agréable qui est loin de répondre à toutes les questions mais y répondre c'est lever des secrets ou parfois de la science fiction.
C'est un premier roman qui mêle à la fois intrigue historique, sociologique, et scientifique que nous offre Roland Portiche, avec "La machine Ernetti", paru aux Editions Albin Michel, en tout début d'été. Nous voici à l'automne, la saison des dimanches cocooning, thé, et plaid est ouverte, l'occasion parfaite pour découvrir ce livre étonnant et détonnant !
Pour cela, fermez les yeux, et imaginez vous plongés en pleine guerre froide, avec ce que cela peut supposer pour l'église catholique, et pour le pape Pie XII, conservateur, et prêt à tout pour ramener au bercail les brebis égarées.
Grâce à des documents gardés secrets au Vatican, le souverain pontife demande à deux prêtres de reprendre et de mener à bien les travaux d'un certain Ettore Majorona, lequel aurait tracé les plans nécessaires à la construction d'une machine à remonter dans le temps. Quelle belle occasion de démontrer à tous, preuve à l'appui, l'existence du Christ, et de balayer ainsi les "divagations" des "rouges" !
Mais tout n'est pas si simple, car la CIA, le KGB, et le Mossad ne l'entendent pas de cette oreille...
Sur une période de vingt ans, Roland Portiche, partant d'un fait bel et bien réel, déroule une fiction palpitante, marquée par des chapitres courts et concis, rendant ainsi l'histoire captivante, et ouvrant la voie à l'éternel fantasme du retour potentiel dans le Temps, et peut-être aussi la question du fondement de la Foi.
J'ai beaucoup aimé cette lecture, pourtant, ce n'était pas gagné, car, à priori, elle n'était pas vraiment ma tasse de thé. Je me suis pourtant laissée prendre au jeu dès les premières pages. Le récit est formidablement documenté, et rien que pour cela, mérite le détour. Si l'on rajoute le suspense fort habilement entretenu, les références historiques et culturelles (selon moi, toujours d'actualité), on aboutit à un véritable page turner, dont on n'a pas, à mon sens, suffisamment parlé. Puisqu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, je vous conseille vivement de découvrir La machine Ernetti !
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