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La Longue Marche

Couverture du livre « La Longue Marche » de Madeleine Lambert aux éditions La Passe Du Vent
Résumé:

Madeleine Lambert, Une relecture nécessaire du monde. (.) L'écriture contemple, relate, elle se veut histoire et analyse, elle est aussi l'incarnation de nos mondes intérieurs. Arme des plus fidèles, il n'y a bien que les artistes
pour s'en émanciper. Sans aucun mépris ou esprit de fronde... Voir plus

Madeleine Lambert, Une relecture nécessaire du monde. (.) L'écriture contemple, relate, elle se veut histoire et analyse, elle est aussi l'incarnation de nos mondes intérieurs. Arme des plus fidèles, il n'y a bien que les artistes
pour s'en émanciper. Sans aucun mépris ou esprit de fronde l'artiste invente parfois des armes parallèles à sa toute puissance mais dès lors qu'il questionne la beauté même de l'écriture et pétrit dans la matière-mère, il révèle des chaleurs ancestrales et magiques essoufflées car trop usées. Des hiéroglyphes aux lettres arabes, de fluxus aux graphes, les artistes ont pressenti les pouvoirs de cette rivale amie, qui leur échappait, mais sa beauté devenait matière, chaire subtile d'où s'exprimer. Toute cette genèse, cette gestation se retrouve dans le travail de Madeleine Lambert. Sa démarche met à vif les beautés étranges de l'écriture et son regard même devient un texte cohérent lorsqu'elle raconte son travail, regard qui oscille entre cette force et cette douleur
qui déjà caractérisait l'écriture. Cette violence passive, cet engagement subtil se lisent dans son travail : des murs de lamentations de Zagreb à ses architectures poétiques tressées de prénoms, Madeleine Lambert lit le monde et leverse en de discrètes écritures, en de nouveaux codes picturaux, elle déchiffre le monde comme on lit un roman et le métamorphose en provocations artistiques, en quêtes esthétiques. Damien Capelazzi

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