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Vers la fin des années 1950, un petit pays de l'Est est envahi par une puissance étrangère. Andreas, un étudiant qui vit dans la capitale, doit s'exiler ; il trouve refuge en Italie, après un voyage riche en péripéties. Pour ce jeune homme devenu orphelin de sa langue maternelle, c'est le début d'une véritable métamorphose. A l'instar de Wilhelm Meister, le héros de Goethe, il fait l'apprentissage de la vie et de l'amour à travers l'univers du théâtre. Avec l'aide de figures tutélaires féminines, il découvre peu à peu un monde nouveau et suit des cours d'art dramatique, mais doit déjouer les pièges des mensonges et des faux-semblants. Sa quête d'authenticité est jalonnée par la lecture d'un manuscrit où l'on reconnaît le philosophe Carlo Michelstaedter, dont l'histoire constitue ici un véritable roman dans le roman, et par sa rencontre avec le vieux Gerson, sosie de son père, menteur invétéré, mais riche de son expérience vécue. Ecrit dans une prose légère et tendre, traversé par les grandes interrogations de la culture juive, La Langue perdue oscille constamment entre l'ombre et la lumière, entre la tentation du désespoir et la "religion de l'Autre".
Au milieu du 20ème siècle, Andreas, encore adolescent, décide de fuir son pays envahi par une puissance étrangère. Ses parents le soutiennent dans cette décision.
Après les péripéties que rencontrent généralement les migrants, le jeune homme parvient en Italie, où il décide de faire carrière dans le théâtre. Aidé par différentes personnalités, il tente de s'insérer en assouvissant sa nouvelle passion.
Mais, au-delà de la barrière de la langue, Andréas communique difficilement avec les autres, notamment avec les jeunes femmes, dont il tombe facilement amoureux...
Je n'ai vraiment pas été emballé par ce roman que j'ai été tenté de refermer définitivement à de nombreuses reprises. À cela, différentes raisons :
- l'écriture tout d'abord, que j'ai trouvé beaucoup trop ampoulée pour être agréable à lire ;
- l'intrigue ensuite, quasi inexistante, où les situations s'enchaînent, ou plutôt se juxtaposent, sans toujours beaucoup de cohérence. Jusqu'à cette improbable nouvelle, "Mémoires d'un suicidé de vingt ans", qui se trouve incluse dans le roman on ne sait trop pourquoi ;
- les personnages enfin, qui ne sont le plus souvent que des faire-valoir autour d'un Andréas qui se complait dans ses hésitations et son mal-être. On comprend mal pourquoi ils ne le fuient pas à toutes jambes...
Voilà donc une lecture qui ne restera pas longtemps gravée dans ma mémoire...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/05/14/la-langue-perdue-giorgio-pressburger-actes-sud-une-deception/
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