Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Deux joyaux de parodies en français (Swinburne maniait cette langue à la perfection), le premier, un drame à la manière de Victor Hugo, le second, un récit à la façon des romans frénétiques de Pétrus Borel : les clichés d'un style rhétorique forcé jusqu'à l'exaspération et la déformation fantastique de l'histoire anglaise telle que la présentaient les romans de Paul Féval et consorts, se combinent dans des chefs-d'oeuvre d'un grotesque insupportable, avec la reine Victoria vue comme une Lucrèce Borgia et le prince consort comme un personnage d'Eugène Sue. Swinburne avait coutume de lire ces parodies à ses amis qui s'en délectaient, et cela soulage de penser que tous les victoriens n'étaient pas si conformistes qu'on a l'habitude de le croire.
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