Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
À Murano, le long des canaux et des ruelles, derrière les portes des ateliers, maestros et apprentis domptent le verre. Le secret de leur savoir-faire, qui ne doit jamais atteindre la terraferma, n'est pas l'affaire des femmes. Pourtant, à la mort de son père, voyant l'entreprise familiale décliner, Orsola Rosso décide de sauver sa famille de la ruine en apprenant à fabriquer des perles de verre. Un art qui ne va pas sans celui du commerce. Découvrant le ballet des marchandises dans le port de Venise, Orsola comprend qu'elle devra oeuvrer sans relâche pour atteindre la perfection et déjouer les pièges de la négociation. Et ceux de l'amour, quand Antonio, pêcheur vénitien, rejoint l'atelier Rosso... De ce côté de la lagune, le temps s'écoule différemment. Telle une pierre ricochant sur l'eau, le récit traverse, de siècle en siècle, guerres et épidémies, amours et deuils, tandis qu'Orsola façonne ses bijoux. S'ils servent déjà de monnaie d'échange sur le continent africain, ils orneront bientôt le cou d'impératrices, de Vienne à Paris, et feront un jour le bonheur des touristes de la Sérénissime. Tracy Chevalier fait le portrait d'une femme, celui d'une famille et celui d'une ville, aussi intemporelles que le sont les chefs-d'oeuvre de l'île du verre.
La famille Rossi est une grande famille de verriers à Murano.
A la mort du père, les affaires vont un peu moins bien et la plus jeune des filles, Orsola, se lance alors dans la fabrication de perles de verre.
Elle a de la personnalité et de la ténacité.
C'est avec grand plaisir que je l'ai suivie, entre Murano et Venise, au sein d'une famille pas toujours facile.
J'ai lu avec plaisir plusieurs livres de l'auteure, il y a un certain temps.
Mais bizarrement, je n'étais pas tentée de recommencer.
Et ça aurait été bien dommage car je me suis régalée dans les rues de Venise.
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt la vie d'Orsola à travers les siècles.
Et oui, parce que commençant peu avant 1500, on arrive de ricochets en ricochets jusqu'à nos jours.
C'est ça la magie d'un roman, toutes les possibilités sont ouvertes.
Une belle lecture plaisir que je ne regrette pas.
Avis très mitigé et plutôt déçue par cette lecture
Le temps s’écoule différemment à Venise ou à Murano, depuis des siècles.
A travers la vie de son héroïne, Orsola Rosso, née dans une famille de verriers à Murano, Tracy Chevalier nous conte l’histoire du verre, des perles, des ateliers, des artisans, de la fabrication d’objet, du façonnage du verre sous toutes ses formes, du savoir-faire qui se transmet de père en fils, de l’art de la création, du commerce bien sûr, des transactions, et des négociations, du rôle des gondoliers, des marchands, du XVe siècle à nos jours. Une immersion totale dans la lagune qui reste intemporelle malgré les siècles qui passent sur elle.
L’autrice utilise la métaphore d’une pierre ricochant sur l’eau pour passer des dizaines d’années ou même des centaines, pouvant ainsi garder ses personnages vieillissant lentement et traversant l’Histoire dans ses grandes lignes : l’isolement des verriers sur l’île de Murano dès le XVe siècle, Venise la Sérénissime en plein essor commercial, puis son déclin à la découverte d’autres routes maritimes vers l’est, Venise ravagée par la peste, sous le joug de Napoléon puis des Autrichiens, durant les deux guerres mondiales, Venise subissant les grandes inondations, l’arrivée en masse des touristes, l’impact du Covid, la concurrence chinoise, la désertion des Vénitiens qui ne reconnaissent plus leur île.
Tracy Chevalier trace un superbe portrait de femme en la personne d’Orsola Rosso. On voit Orsola s’émanciper, devenir fileuse de verre dans un monde où les hommes règnent en maitres absolus, passer de femme entretenant la maison, le linge, la cuisine et s’occupant des enfants à travailleuse de perles, ce qui sauvera la famille Rosso à la mort de son père, le patriarche du clan. Elle vendra ses pierres, ses créations de bijoux, négociera avec le bienfaiteur historique de la famille le signore Klingenberg, ouvrira sa propre boutique…
Un récit prenant, palpitant où le rôle des femmes prend de l’ampleur au fil des pages. L’histoire se déroule, on est happé par l’écriture ciselée et précise, on apprend beaucoup sur la fabrication des objets en verre et de perles. C’est pourquoi j’ai tant apprécié ce roman immersif, pour la découverte d’un métier vieux de plus de 600 ans et qui perdure même si les conditions ont un peu changé, pour ce magnifique portrait de femme forte, pour l’histoire de cette famille qui s’inscrit dans la grande Histoire. Encore un roman très bien documenté écrit dans une lisibilité absolue, comme Tracy Chevalier sait si bien les faire. Les mots et expressions en italien renforcent notre immersion dans l’Italie du XVe au XXIe siècle.
Une belle réussite, que je conseille à tous les amoureux de Venise, de Murano, de l’histoire des métiers manuels à travers les siècles.
La fileuse de verre de Tracy Chevalier est un roman historique qui relate la vie d'une famille de verriers du XVe siècle à nos jours entre Murano et Venise.
Tracy Chevalier nous fait découvrir plus particulièrement l'histoire d'Orsola, une femme qui va se battre pour s'imposer petit à petit dans le monde des verriers essentiellement masculin.
J'ai apprécié l'immense talent de conteuse de l'auteure. Une très belle découverte.
Sur l’île de Murano, dans la lagune de Venise, vivent des maîtres verriers et leurs familles. Tracy Chevalier a imaginé que pour ceux-ci le temps s’écoule beaucoup moins vite que pour ceux qui vivent sur la terraferma.
C’est ainsi que son héroïne, Orsola Rosso n’atteindra l’âge de 70 ans qu’au bout de cinq siècles.
Née dans la famille Rosso, réputée pour son savoir-faire, Orsola n’a que 9 ans lors du décès de son père, maître-verrier. C’est son frère Marco qui, aidé de sa mère, va devoir prendre les rênes de l’entreprise. Si les femmes sont interdites d’atelier, il y a toutefois un domaine où elles peuvent exercer leur talent, celui des perles de verre.
Orsola est fascinée par le travail du verre. Créer des perles va lui permettre d’aider sa famille financièrement et surtout de développer son talent créateur.
Traversant ces cinq cents ans, de l’apogée de la Renaissance où Venise règne sur le commerce jusqu’à l’après covid, Orsola vivra de grandes épreuves, surmontera des chagrins immenses. Toute sa vie, les perles qu’elle crée lui permettront d’avancer tout en gardant vivace au fond de son coeur son amour perdu, Antonio.
J’ai adoré cette histoire qui m’a permis de découvrir l’univers des maîtres verriers, l’évolution économique de Venise, les épreuves subies par ses habitants, notamment la peste. Les siècles défilent, la petite histoire de la famille Rosso dans la grande histoire de cette ville mythique est absolument passionnante.
Vingt-quatre ans après son immense succès, La jeune fille à la perle, Tracy Chevalier nous embarque à Murano pour justement une nouvelle histoire de perles, certes moins précieuses mais éclatantes, colorées et symbole d'une émancipation féminine.
Telle une pierre ricochant sur l'eau à intervalles plus ou moins grands, La fileuse de verre traverse de siècle en siècle, guerres et épidémies, amours et deuils, tandis qu'Orsola façonne ses bijoux. Sur l'île du verre, le temps qui s'écoule n'a pas de prise sur les personnages. Au commencement, Orsola n'est qu'une enfant. Elle n'a que soixante-dix ans quand le roman s'achève, six siècles plus tard. Cette singularité précisée dès le début du roman en nous demandant de visualiser l'image de la pierre sur l'eau et de remplacer l'eau par le temps, peut surprendre le lecteur. Mais une fois acceptée, c'est tout le talent de conteuse de Tracy Chevalier qui prend le dessus.
Basé sur une documentation solide, l'auteure nous raconte le verre sous toutes ses formes mais également l'histoire de Venise et celle de la famille Rosso. Elle nous plonge au coeur des ateliers des verriers les plus renommés, nous dévoile la technique de fabrication des pièces les plus prisées, les travaux de recherches aboutissant à des créations toujours plus complexes et sophistiquées. Parce derrière chaque atelier, il y a un clan familial, l'auteure nous immerge dans sa structuration et sa hiérarchisation. Les tâches des uns et des autres sont strictement définies. Les hommes travaillent à l'atelier, les femmes s'occupent de l'intendance du foyer et des enfants. Et si l'une d'elles était assez folle pour s'imaginer qu'elle était capable de travailler le verre, ce ne serait qu'une fois son devoir accompli et à l'abri du regard du maestro, des garzoni et garzonetti. Cette femme c'est Orsola, une femme ordinaire au service des siens, analphabète, qui à force de persévérance, de détermination, de travail et de créativité s'imposera dans ce milieu machiste. Son acharnement, son sens de l'observation, du sacrifice et de la négociation, lui permettront d'assurer la survie de sa famille puis, de s'émanciper.
La fileuse de verre est un récit historique foisonnant impossible à résumer tant il est riche, doublé d'une fresque familiale qui ne laisse aucune place au temps mort. Petite et grande histoire se mêlent pour insuffler un air romanesque sur la lagune vénitienne. Benvenuti a Murano !
https://the-fab-blog.blogspot.com/2024/09/mon-avis-sur-la-fileuse-de-verre-de.html
Cadeau d'anniversaire de la part d'une personne qui ignorait que j'avais déjà lu plusieurs romans de Tracy Chevalier dans le texte.
Un peu compliqué à lire, mais au final cette histoire qui nous emmène dans l'histoire de la Sérénissime du XVIe au XXIe siècle est fort poétique et nous raconte, sans en avoir l'air, plusieurs siècles d'histoire et de fabrication du verre à Murano.
Une fois de plus, Tracy Chevalier nous livre un roman poétique, extrêmement instruit et instructif.
Une perle!
Une énième histoire sur Venise et ses verriers mérite t'elle encore d'être lue, est-il encore possible d'être agréablement surpris par un thème mille fois rebattu ?
A toutes ces questions ont peut répondre sans hésitation : OUI...
L'amour de la lagune vénitienne transpire littéralement à
travers l'écriture de ce roman. Orsola Rosso fille et sœur de verrier est le fil conducteur de cette magnifique histoire découpée en 3 phases historiques distinctes.
On y retrouve tout les ingrédients d'un bon livre en y ajoutant une richesse de détails qui vous incitent à aller à la page suivante...
Un des meilleurs roman qu'il m'ait été donné de lire sur Venise et ses alentours.
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