Ils doivent tous disparaître. Un par un. Un par an. Une donation-partage tourne au cauchemar pour Émilie. Un véritable guet-apens. Toutes les valeurs familiales en lesquelles elle croyait s'écroulent. Les vraies personnalités se révèlent au grand jour. Les projets successoraux diaboliques de son père n'ont désormais plus de secret pour elle. Il lui a dit Tu vois, je suis malin, hein !. Mais à malin, malin et demi. Puisque l'amour est bel et bien mort, Émilie décide de prendre à son tour les choses en main. Elle trace au feutre rouge un grand arbre généalogique et des petites flèches numérotées. Elle sait qui seront les première et dernière victimes de son funeste dessein. Les dés sont jetés. Il n'en restera qu'une. La famille est le terrain de toutes les démesures. Le juste milieu n'y existe pas, on s'aime ou on ne s'aime pas. Dans ce thriller psychologique court, Laure Caramel, sur le ton de l'humour noir, fait le récit de la révélation d'un désamour familial qui tourne au drame.
Émilie vient de perdre le dernier membre de sa famille, son père, mort d'une crise cardiaque sous ses yeux. Cinq décès en quelques années, décidément le sort s'acharne sur cette famille. Tout a commencé par une triste affaire de donation-partage cinq ans plus tôt.
Laure Caramel nous dresse avec jubilation le portrait de deux parents particulièrement abjectes préoccupés uniquement par la préservation du patrimoine familial. Je ne vous en dévoilerai pas davantage. Si ce n'est que je vous assure que vous allez passer un agréable moment en compagnie de cette famille complètement déjantée.
L'écriture est aussi légère que le propos, et ce n'est pas peu dire. Parfois le hasard au milieu de toutes les publications vous conduit vers de véritables bonbons à savourer, « La fête à la famille » en fait partie assurément.
Émilie découvre de plein fouet, lors d'une " réunion au sommet " organisée par son père en vue d'une donation-partage bardée de machiavélisme, que sa famille ne l'aime pas, pire on souhaite en s'en cachant à peine sa disparition. But ultime de son père, but d'une vie en fait : pérenniser son patrimoine en en léguant la totalité à la sœur cadette d'Émilie, la seule pourvue d'une descendance…, à défaut de ne pouvoir être immortel lui-même… Émilie peine à digérer un tel désamour qui dépasse l'entendement, et décide de prendre les choses en main… Les éléments s'en mêlent et la mort fait son petit bonhomme de chemin, pas toujours comme on s'y attend !
Une intrigue bien ficelée, sur le ton de l'humour noir. Une lecture au cours de laquelle, malgré des situations plutôt effroyables, je me suis franchement bien amusée ! Je recommande !!!
Résumé :
Ils doivent tous disparaître. Un par un. Un par an.
Une donation-partage tourne au cauchemar pour Émilie. Un véritable guet-apens. Toutes les valeurs familiales en lesquelles elle croyait s’écroulent. Les vraies personnalités se révèlent au grand jour. Les projets successoraux diaboliques de son père n’ont désormais plus de secret pour elle. Il lui a dit « Tu vois, je suis malin, hein ! ». Mais à malin, malin et demi. Puisque l’amour est bel et bien mort, Émilie décide de prendre à son tour les choses en main. Elle trace au feutre rouge un grand arbre généalogique et des petites flèches numérotées. Elle sait qui seront les première et dernière victimes de son funeste dessein. Les dés sont jetés. Il n’en restera qu’une.
La famille est le terrain de toutes les démesures. Le juste milieu n’y existe pas, on s’aime ou on ne s’aime pas. Dans ce thriller psychologique court, Laure Caramel, sur le ton de l’humour noir, fait le récit de la révélation d’un désamour familial qui tourne au drame.
Avis : Une histoire haletante et très bien ficelée. Impossible à lâcher ! Un super moment de lecture !
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