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La Diplomatie du ping-pong : 1971, un hippie rapproche la Chine et les États-Unis

Couverture du livre « La Diplomatie du ping-pong : 1971, un hippie rapproche la Chine et les États-Unis » de Alain Mounier et Alcante aux éditions Delcourt
  • Date de parution :
  • Editeur : Delcourt
  • EAN : 9782413048275
  • Série : (-)
  • Support : Papier
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  • 1971 – Un hippie rapproche la Chine et les USA ou comment une petite balle rapproche deux nations en froid sidéral….
    1971 – Nagoya – Japon - Championnat du monde de tennis de table. Les chinois seront présents, après plusieurs années d’absence, et rencontreront les américains.
    « Il nous...
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    1971 – Un hippie rapproche la Chine et les USA ou comment une petite balle rapproche deux nations en froid sidéral….
    1971 – Nagoya – Japon - Championnat du monde de tennis de table. Les chinois seront présents, après plusieurs années d’absence, et rencontreront les américains.
    « Il nous fait remonter à 1949 pour comprendre. Cette année-là, les communistes chinois remportent la guerre civile face aux nationalistes soutenus par les USA. Les nationalistes s’exilent à Taïwan, et les communistes fondent la république Populaire de Chine, avec Mao à sa tête. Les relations diplomatiques avec les USA sont alors rompues. »

    Cette histoire est inspirée de la réalité historique : les championnats du monde de ping-pong ont permis le rapprochement des deux nations, grâce à l’amitié entre Glenn Cowan et Zhuang Zedong.
    D’ailleurs, « La diplomatie du ping-pong est devenue une expression qui se réfère à des rencontres sportives entre nations en conflit, cherchant ainsi à se rapprocher de manières informelles.
    Cela a été le cas de l’Iran et des USA en 1998 à l’occasion de la Coupe du Monde de foot. Celui de l’Inde et du Pakistan, lors de matchs de cricket en 2005. Et entre les deux Corées, en 2018, lors des JO d’hiver à Séoul.

    Le symbole est puissant : une amitié fortuite et spontanée entre deux hommes, qui rapprochent deux états. D’autant plus qu’il est raconté avec beaucoup d’exactitude, exceptée une petite modification
    Une amitié sincère et solide entre deux hommes que tout oppose : les personnalités et le vécu.
    Glenn est un enfant gâté américain. Une « petite tête » charmante mais vide. Dénuée de réflexions, d’empathie et du minimum de respect pour son environnement.
    Zhuang est beaucoup plus mature, « vieilli » prématurément par ses démêlés avec le régime. Son histoire en flash back fait froid dans le dos. Un mm en dehors de la bienpensance chinoise et on se retrouve vite en prison et en « camps de rééducation ». Tous doivent se plier à l’orthodoxie chinoise : « l’individu n’est rien, le peuple est tout »
    Un personnage tolérant, sincère, très attachant.

    J’ai beaucoup aimé aussi la documentation à la fin, d’Alcante sur cet épisode.
    « La diplomatie du ping-pong aura donc été bien plus qu’une simple série d’échanges sportifs. Elle a servi de catalyseur à des négociations politiques secrètes, remodelant l’équilibre des pouvoirs dans la guerre froide et permettant in fine l’entrée de la Chine à l’ONU en octobre 1971. »

    Mention spéciale pour le graphisme d’Alain Mounier. Travaillé, précis, avec des visages très expressifs et de jolis paysages chinois. Comme des petites aquarelles. Je pense notamment à celle de la page 71.

    En conclusion, je citerai simplement la phrase qui figure sur le cadeau de Zhuang à Glenn : « Tout le monde peut apprendre de tout le monde »

    Merci à Netgalley et aux éditions Delcourt pour cette belle découverte.

    https://commelaplume.blogspot.com/

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