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Tous les historiens s'accordent à dire, et les statistiques le prouvent si besoin est, que la colonisation a apporté une immédiate et considérable amélioration des conditions de vie des Africains.
Par l'application des lois internationales et le contrôle de leur respect, le premier et incontestable bienfait a été l'éradication de l'esclavage.
Par le développement de l'instruction et des mesures d'hygiène, puis la construction d'établissements hospitaliers, la population a été éduquée, protégée et soignée.
Par le développement économique et la mise en place d'infrastructures administratives et techniques le niveau de vie s'est accru, d'autant plus facilement qu'il partait de zéro.
Il est clair qu'en contrepartie de cette évolution l'administration coloniale a imposé certaines contraintes, et on a même dit et écrit que des excès et des bavures n'ont pas manqué de la part de certains « petits blancs ». Mais lorsqu'on fait le bilan de la situation économique et sociale de nos colonies à la veille de leur indépendance, on doit admettre que leur niveau dans ces domaines, sans les atteindre, tendait à se rapprocher de celui de la métropole, dans laquelle, rappelons-le, le petit peuple, ouvrier ou agricole notamment, ne nageait pas dans un confortable bonheur.
Depuis que l'indépendance a été accordée à toutes nos anciennes colonies, y compris l'Algérie, terre de France, la polémique s'est ouverte sur les bienfaits et les méfaits de la colonisation, avec, il faut bien l'observer, une prédilection pour ces derniers, théorie largement entretenue par les « bien-pensants » qui depuis une soixantaine d'années nous rebattent les oreilles avec les crimes que nous aurions commis et la haine que nous aurions suscitée à l'égard de la France et de son armée de la part de peuplades qui vivaient heureuses avant notre arrivée.
?L'auteur, issu d'une famille qui a donné quatorze Saint-Cyriens à la France, et Saint-Cyrien lui-même, ne pouvait pas laisser injurier la France et son armée par des propos tels que ceux formulés par Emmanuel Macron sans réagir. Il démontre, preuves à l'appui, que la France n'a pas à rougir de son passé colonial.
Issu d'une famille de marins et de soldats, Philippe de Parseval sort de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr en 1963, donc trop tard pour participer à la guerre d'Algérie, ce qu'il regrette. Il l'a cependant suivie à travers les biographies d'officiers et de sous-officiers qu'il a publiées. En outre il a eu l'occasion de rencontrer et de se lier d'amitié avec bon nombre d'anciens supplétifs que ce fut le bachagha Ben Hamida à Montpellier ou des harkis dans la région parisienne ou en PACA où les communautés de harkis sont nombreuses. À travers « Nos frères d'armes les harkis » l'auteur nous fait revivre avec émotion l'épopée de ces soldats oubliés.
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