Toute croyance est une invention nécessaire à la vie. Perdue dans un désert angoissant, l'intelligence trouve un écho salutaire dans l'invention d'entités suprêmes aux caractères humains.
L'idée de transcendance s'enracine profondément dans l'esprit. Aussi, les dieux ne meurent-ils jamais. Ils se succèdent à l'image des rois sous les formes les plus diverses. L'agonie d'une croyance provoque un désarroi spirituel et la recherche d'un dieu nouveau. La croyance est-elle bien ce que l'on croit qu'elle est ? Ce processus psychologique disséqué par Noël Corti livre des secrets étonnants.
Lorsqu'on l'interroge sur sa personnalité, Noël Corti, aujourd'hui septuagénaire, a coutume de déclarer : « Je suis devenu philosophe parce que je suis né philosophe, comme on naît poète, peintre ou musicien ».
Après des études universitaires, parallèlement à divers métiers, simples moyens de subsistance, il se consacre à la philosophie existentielle, une discipline qu'il juge essentielle et des plus enrichissantes. Il est l'auteur de nombreux articles sur le sujet publiés dans différentes revues. La Vie Souveraine, paru aux Editions du Panthéon en 2012, synthèse de l'ensemble de ses réflexions, présente une thèse originale qui ouvre des horizons nouveaux.
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