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Tom, dix-huit ans, a quitté sa campagne natale pour étudier à l'université de Melbourne. Envoûté par l'énergie qui fait vibrer la capitale culturelle et artistique de l'Australie dans ces années 1980, il découvre « Cairo », la résidence Art nouveau quelque peu décrépite où il emménage dans un appartement dont ses parents ont hérité. Aussitôt, le jeune homme est adopté par une singulière colonie d'artistes. L'un d'eux, Max Cheever, musicien fantasque, bohème et anarchiste, va tout lui apprendre. Premières amours, premiers méfaits... et première arnaque autour d'un des plus célèbres tableaux du XXe siècle. Tom en sera transformé à jamais. Mais il en tirera une cruelle leçon : il faut toujours s'efforcer de distinguer le vrai du faux.
Dans ce roman d'apprentissage au suspense psychologique captivant, l'auteur de La Mauvaise pente et des Affligés réussit un saisissant portrait d'une jeunesse excentrique au seuil de l'âge adulte, face aux illusions et aux déceptions qui l'accompagnent.
« L'un des talents les plus originaux et les plus délicieusement audacieux du paysage littéraire australien. »The Sydney Morning Herald
Tom, qui est devenu écrivain, raconte une période de sa vie (l'année 1986) alors qu'il cherchait à s'émanciper de sa famille. L'histoire est intéressante, mais je n'y ai pas trouvé le suspense psychologique annoncé sur la quatrième de couverture (d'ailleurs, comme souvent, cette dernière en raconte trop).
J'ai découvert Chris Womersley avec « Les affligés », puis « La mauvaise pente ». Je trouve que « La compagnie des artistes » est bien en dessous des deux précédents. L'auteur a toujours un style fluide, mais pour moi, ses personnages manquent de profondeur.
Tom est un jeune homme qui ne connaît rien de la vie et veut, en profitant de son arrivée à l'université, découvrir la belle et grande ville. Cela semble être un eldorado pour lui. En fin de compte, la seule chose qui l'intéresse vraiment, c'est d'être accepté par ses voisins (Max, Sally et James). Ces derniers déclarent être des artistes, mais vivent d'expédients plus ou moins honnêtes, font la fête et s'enivrent à longueur de journée.
Max fait preuve de grandiloquence et il est sûr de lui. Sally a un comportement ambivalent. Ils vont prendre Tom sous leur aile et transformer sa vie.
Le personnage principal est innocent, naïf. Plusieurs fois, je me suis dit qu'il agissait de manière idiote, simplement pour ne pas froisser ses nouveaux (et seuls) amis. Il les idolâtre. Cela va le pousser aux pires extrémités. Son récit est assez contemplatif, empreint d'une grande nostalgie.
On évolue un peu dans le monde de l'art à travers la peinture, et en particulier une toile de Picasso, « La Femme qui pleure ». Le roman s'appuie sur le vol de ce tableau en 1986 au musée national du Victoria à Melbourne.
L'évolution de l'histoire est prévisible. Je n'ai eu aucune surprise au cours de ma lecture, ce qui est dommage. Manipulation, vol, escroquerie et plus encore sont au sommaire de ce livre.
http://www.aupresdeslivres.fr/La-compagnie-des-artistes-de-Chris-Womersley
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