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La chanson de l'eau

Couverture du livre « La chanson de l'eau » de Erik Orsenna et Maya Mihindou aux éditions Cambourakis
Résumé:

Dans la famille de Moussa 7, à Kinshasa, on est luthier de père en fils. Flûtes, koras, tam-tam djembés, bâtons de pluie et autres kass kass sont façonnés et réparés avec soin de génération en génération. Mais les harpes ngombi occupent une place spéciale dans le cSur du grand-père de Moussa 7,... Voir plus

Dans la famille de Moussa 7, à Kinshasa, on est luthier de père en fils. Flûtes, koras, tam-tam djembés, bâtons de pluie et autres kass kass sont façonnés et réparés avec soin de génération en génération. Mais les harpes ngombi occupent une place spéciale dans le cSur du grand-père de Moussa 7, car ce sont elles qui ont le pouvoir de faire entendre les paroles des génies du Congo, ce fleuve long de 4 700 kilomètres, large et chaotique, cause de nombreux naufrages mais surtout source de vie et dapaisement pour les habitants de tous les pays quil traverse. Plus encore que sur les autres instruments, le jeune Moussa veille avec une attention particulière sur ces harpes. Car il tient à perpétuer la tradition tout en nourrissant lespoir de réveiller louïe du vieil homme et de faire résonner à jamais la musique du fleuve.

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Avis (1)

  • « Et si la musique n’était rien d’autre qu’un sourire, un sourire pour nous consoler, un sourire pour nous enchanter et nous inviter à danser »

    L’une des dernières phrases de ce petit bijou artistique, à l’image d’Erik Orsenna : sourire, consoler, chanter, danser. Des mots pour un objet, des...
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    « Et si la musique n’était rien d’autre qu’un sourire, un sourire pour nous consoler, un sourire pour nous enchanter et nous inviter à danser »

    L’une des dernières phrases de ce petit bijou artistique, à l’image d’Erik Orsenna : sourire, consoler, chanter, danser. Des mots pour un objet, des mots pour un peuple.

    Le petit Moussa 7 est issu d’une famille de luthiers et l’instrument préféré de son grand-père est une harpe, la harpe ngombi capable de transmettre l’invisible et les voix du sacré : des mots silencieux qui se transforment en sons. Arbres, sable, eau… tous racontent une histoire et Dame Harpe Ngombi se charge d’être la porte-parole de cette Gaïa qui a pied le long des fleuves africains. Nous sommes au Congo mais il en est de même chez le Gabon voisin.

    Un tout petit livre pour un immense fleuve d’humanité et de spiritualité sur la corde des vocables avec la grâce des illustrations de Maya Mihindou qui respirent l’Afrique.

    Ce livre, que j’oserais qualifier de spirituel voire d’ésotérique, fait partie de la très élégante collection « Récits d’objets » objets hébergés au sein du Musée des Confluences de Lyon. À chaque ouvrage : une œuvre d’art et un écrivain y posant sa plume. L’académicien l’a déposée sur cette harpe au corps de femme et qui semble naviguer sur la pirogue de vie sous la bannière des cultures fang, tsogho et kele.

    Le domaine de Squirelito => https://squirelito.blogspot.com/2023/01/unenoisette-un-livre-lachanson-de-leau.html

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